« L’on ne doit pas penser que ce qui est proposé dans les lettres encycliques n’exige pas de soit l’assentiment, sous le prétexte que les Papes n’y exerceraient pas le pouvoir suprême de leur magistère. C’est bien en effet du magistère ordinaire que relève cet enseignement ; et pour ce magistère vaut aussi la parole : “ Qui vous écoute m’écoute.” Et le plus souvent, ce qui est proposé et imposé dans les encycliques appartient depuis longtemps d’ailleurs à la doctrine catholique. Que si dans leurs actes, les Souverains Pontifes portent à dessein un jugement sur une question jusqu’alors disputée, il apparaît donc à tous que, conformément à l’esprit et à la volonté de ces mêmes Pontifes, cette question ne peut plus être tenue pour une question libre entre théologiens. »
11- Cette bonne Mère et Maîtresse
Me secourt partout puissamment,
Et quand je tombe par faiblesse
Elle me relève à l’instant.
12- Quand mon âme se sent troublée
Par mes péchés de tous les jours,
Elle est toute pacifiée,
Disant : « Marie, à mon secours ! »
26 AVRIL 
Honorons aujourd’hui la sacrée Vierge dans son oratoire, tandis que la Magdelaine va chercher des onguents et des parfums précieux pour embaumer le corps de son Maître. La Sainte Vierge savait bien que son divin Fils ressusciterait promptement,
comme il l’avait annoncé lui-même ; c’est pourquoi, si elle avait
préparé du baume et des onguents, elle aurait pris cette peine
inutilement, ce qu’elle n’était pas capable de faire. Sa modestie même fut si grande
qu’elle ne détourna point les âmes dévotes d’aller au sépulcre, parce
qu’elle n’avait point reçu d’ordre de son Fils d’annoncer sa
Résurrection. Elle se tenait dans le silence et laissait agir l’innocence et l’amour de ces bonnes dames ; ce qui nous enseigne de ne nous hâter point trop de parler sur les affaires et entreprises du prochain, et à nous taire quand nous n’avons pas ordre de parler.
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Honorons aujourd’hui la sacrée Vierge dans son oratoire, tandis que la Magdelaine va chercher des onguents et des parfums précieux pour embaumer le corps de son Maître. La Sainte Vierge savait bien que son divin Fils ressusciterait promptement, comme il l’avait annoncé lui-même ; c’est pourquoi, si elle avait préparé du baume et des onguents, elle aurait pris cette peine inutilement, ce qu’elle n’était pas capable de faire. Sa modestie même fut si grande qu’elle ne détourna point les âmes dévotes d’aller au sépulcre, parce qu’elle n’avait point reçu d’ordre de son Fils d’annoncer sa Résurrection. Elle se tenait dans le silence et laissait agir l’innocence et l’amour de ces bonnes dames ; ce qui nous enseigne de ne nous hâter point trop de parler sur les affaires et entreprises du prochain, et à nous taire quand nous n’avons pas ordre de parler.
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Le vingt-sixième jour d’avril de l’année 1604, notre Père saint François de Sales partit de Dijon après y avoir passé le carême. Il s’était acquis une si grande estime dans cette ville, qu’il n’y avait personne qui ne le vît sortir avec peine, et une dame de la première qualité s’écria en cette occasion : « Oh ! le grand voleur qui sort aujourd’hui de la ville de Dijon ! C’est l’évêque de Genève, qui emporte tous les cœurs des habitants. »
Le même jour d’avril, l’année 1613, notre saint Fondateur dit la Messe au sépulcre de saint Charles, et demeura fort longtemps en prières devant les reliques de ce grand cardinal. Les ecclésiastiques qui lui faisaient compagnie, étant de retour au logis, lui parlèrent de ce qu’ils avaient remarqué de plus beau et de plus curieux dans la ville et dans l’église, et, voyant que notre Saint n’avait point observé toutes ces choses, ils lui demandèrent s’il n’avait point remarqué les riches ornements qu’on lui avait donnés pour célébrer la sainte Messe ; parce qu’ils croyaient que l’éclat des pierreries dont ses habits étaient couverts aurait nécessairement attiré ses regards. Il fut obligé de leur dire simplement qu’il n’y avait pas pris garde, parce qu’il avait été tellement occupé des ornements intérieurs de la sainteté du grand cardinal Borromée, qu’il n’avait point du tout pensé à la magnificence extérieure de l’église et des habits sacerdotaux.
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »