« Je fus transporté au-dessus d’une colline d’où mes regards se perdaient dans l’immensité. La plaine qui s’étendait sous mes yeux était d’un bleu céleste, composée d’immenses jardins séparés entre eux par de larges allées ; les arbres et les fruits étaient de dimension extraordinaire, avec des feuilles et des troncs et des branches couleur de diamants : cela ressemblait à un matin de printemps. Toutes ces choses étaient naturelles mais embellies par la puissance de Dieu. J’aperçus dans le lointain un filet de lumière si fin qu’il était bien cent-million de fois plus éclatant qu’un rayon de soleil, et à lui seul il eût suffit pour éclairer l’univers ! Et pourtant, ce n’était qu’un rayon naturel, nullement un rayon de lumière divine : ce n’en était pas même l’ombre ! Un rayon surnaturel ferait mourir l’homme instantanément. »
7- Elle est ma ville de refuge
Où je ne suis point outragé ;
C’est mon arche dans le déluge
Où je ne suis point submergé.
8- Je suis tout dans sa dépendance
Pour mieux dépendre du Sauveur,
Laissant tout à sa Providence :
Mon corps, mon âme et mon bonheur.
24 AVRIL
DIMANCHE in ALBIS
Ayant suivi l’âme bienheureuse de Jésus dans les limbes, ne quittons pas néanmoins sa sainte humanité, puisque c’est une vérité de foi que la personne du Verbe n’abandonna jamais notre Rédempteur, non pas même dans le tombeau où il fut mis par les fidèles après qu’ils l’eurent descendu de la Croix, et où, très-assurément, sa sainte Mère s’empressa de le venir visiter
sans attendre même l’aurore du jour de sa Résurrection. On pouvait donc
bien dire que cet Homme-Dieu, Fils bien-aimé de la sacrée Vierge, était
mort et vivant dans le tombeau : il y était mort, à raison de la
rupture de la liaison naturelle, qui unit l’âme et le corps, mais il
était vivant, à raison de l’union de l’âme et du corps avec la divinité. Ainsi, je puis aujourd’hui fortifier ma foi et laisser agir mon amour, adorant l’Homme-Dieu mort et vivant.
Pensez à TÉLÉCHARGER ce MP3 du Cantique des PRINCIPAUX MYSTÈRES de la FOI et de l'AVE MARIA, en cliquant sur les 3 points de suspension sous le titre, ici : https://odysee.com/@MontfortAJPM:b/I-68.-Les-principaux-myst%C3%A8res-de-la-Foi-l'Ave-Maria-le-Magnificat:3?lid=7c039bac5c8140e1f6b8ef9dcd8b663d025321db
Ayant suivi l’âme bienheureuse de Jésus dans les limbes, ne quittons pas néanmoins sa sainte humanité, puisque c’est une vérité de foi que la personne du Verbe n’abandonna jamais notre Rédempteur, non pas même dans le tombeau où il fut mis par les fidèles après qu’ils l’eurent descendu de la Croix, et où, très-assurément, sa sainte Mère s’empressa de le venir visiter sans attendre même l’aurore du jour de sa Résurrection. On pouvait donc bien dire que cet Homme-Dieu, Fils bien-aimé de la sacrée Vierge, était mort et vivant dans le tombeau : il y était mort, à raison de la rupture de la liaison naturelle, qui unit l’âme et le corps, mais il était vivant, à raison de l’union de l’âme et du corps avec la divinité. Ainsi, je puis aujourd’hui fortifier ma foi et laisser agir mon amour, adorant l’Homme-Dieu mort et vivant.
Pensez à TÉLÉCHARGER ce MP3 du Cantique des PRINCIPAUX MYSTÈRES de la FOI et de l'AVE MARIA, en cliquant sur les 3 points de suspension sous le titre, ici : https://odysee.com/@MontfortAJPM:b/I-68.-Les-principaux-myst%C3%A8res-de-la-Foi-l'Ave-Maria-le-Magnificat:3?lid=7c039bac5c8140e1f6b8ef9dcd8b663d025321db
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Le vingt-quatrième d’avril 1620, notre Père saint François de Sales, se préparant pour célébrer la Messe, fut surpris d’une sainte affluence de douceurs spirituelles qui, tirant son esprit hors de toute attention humaine, laissa son corps comme immobile. Ses gens, voyant qu’il ne disait pas l’Office et ne remuait pas les lèvres, l’avertirent que le temps passait de dire la sainte Messe et que le monde attendait. Il se leva, disant : « Je m’en vais le prendre, ce divin Sauveur, je m’en vais le prendre », et s’habilla pour le Saint-Sacrifice avec une allégresse extraordinaire. M. Michel Favre, son confesseur et son aumônier, l’ayant prié de lui dire ce qui se passait en lui, le Saint lui confessa ingénûment que Notre-Seigneur faisait une infusion de grâces préparatoires en son cœur pour la réception du très-saint Sacrement, que c’était une chose inexprimable, que son âme était éclairée sur les mystères de l’Incarnation, de la Messe et de la Communion et qu’il s’en expliquerait un jour, si Dieu lui donnait du loisir pour écrire ses conceptions.
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »