mardi 31 mai 2022

Le 31 MAI avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

711

            « Ce que vous demanderez par mon Rosaire
vous l’obtiendrez. »
 
(La Sainte Vierge au bienheureux Alain de la Roche)


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Que par notre Reine,
Le Seigneur son Fils
Règne en nos domaines
Comme au Paradis.

 


 


 

 

              
              Finissons ce mois en congratulant la sacrée Vierge des joies que son Cœur maternel recevait apprenant les progrès de l’Église naissante. Le Sauveur a dit que les Anges dans le ciel font de grandes réjouissances sur la conversion du pécheur. Que devait faire votre Cœur, ô sacrée Vierge, quand vous voyiez convertir les cinq mille personnes en un seul sermon de saint Pierre ?... Les Apôtres prêchaient et Marie priait, voilà d’où venait cette merveilleuse conversion des peuples et des provinces. Enseignez-moi, Sainte Vierge, comment je dois prier pour la propagation de la foi et pour le salut des âmes, pour les prédicateurs et les pasteurs de la très-sainte Église. C’est une pratique que saint François de Sales a grandement recommandée à ses filles, assurant même que souvent les prédicateurs disent de bonnes choses que de saintes âmes leur ont impétrées de Dieu, et qu’ainsi elles font souvent plus de fruit en priant que les prédicateurs en parlant, et que, n’en sachant rien elles-mêmes, elles ne sont pas exposées à la vanité.




dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)

fondateur d’une congrégation de vierges 
destinées à répandre en tous lieux la bonne odeur de Jésus-Christ,
priez pour nous.
 

           Le 31 mai 1620, notre Père saint François de Sales écrivit à Mlle de Fourville, depuis notre très-honorée Sœur Hélène-Angélique Lhuillier, une lettre remarquable qui la détermina définitivement à se donner toute à Dieu. En voici quelques passages : « La vie religieuse n’est pas une vie naturelle ; elle est au-dessus de la nature, et il faut que la grâce la donne et soit l’âme de cette vie. Il est vrai que la Providence souveraine se sert maintes fois de la nature pour le service de la grâce ; mais il s’en faut bien que ce soit toujours ni presque toujours. Celui qui criait si lamentablement : Le bien que je veux, je ne le fais pas, mais le mal que je ne veux pas est en moi, etc., celui-là, dis-je, montrait bien que sa nature ne servait guère à la grâce et que ses inclinations n’étaient guère soumises aux inspirations, et, néanmoins, c’est un des plus parfaits serviteurs que Dieu ait eus en ce monde, et lequel fut enfin si heureux que de pouvoir dire en vérité : Je vis, mais non plus moi, mais Jésus-Christ vit en moi, après que la grâce eut assujetti la nature et que les inspirations eurent subjugué les inclinations... Et cependant, priez Dieu, ma très chère fille, humiliez-vous, destinez votre vie à l’éternité, relevez vos intentions, purifiez vos prétentions, pensez souvent qu’un seul petit profit en l’amour de Dieu est digne de grande considération, puisqu’il agrandit notre gloire à toute éternité... »

 

 

ÉGALEMENT au 31 MAI :
 
 
 
https://montfortajpm.blogspot.fr/p/le-chapelet-recite-avec-vous.html


« Le Rosaire est admirable !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »
Alors, rendez-vous ici :

lundi 30 mai 2022

Le 30 MAI avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

710

            « Ce qui m’a le plus réconforté à l’heure de ma mort, ce n’est pas le fait d’avoir conservé la belle vertu de pureté, ni la joie d’une conscience tranquille, ni l’espérance du Ciel, ni la pensée d’avoir accompli de bonnes œuvres, quoique tout cela soit de bien bonnes choses. Ce qui m’a le plus réconforté à cette heure dernière, c’est l’assistance de la puissante et très aimable Mère du Sauveur, la très sainte Vierge Marie. Et cela, dites-le bien à tous vos fils, afin qu’ils n’omettent jamais de la prier tant qu’ils seront en vie, car alors son assistance au moment de la mort se fera toute puissante pour eux. Oui, qu’ils ne cessent pas de la prier tant qu’ils seront sur terre s’ils veulent être en paix à l’heure de la mort. »
 
(Saint Dominique Savio à saint Jean Bosco dans une vision)


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Céleste refuge
Des jours de douleur,
À l’heure où Dieu juge,
Rendez-nous vainqueurs.

 


 


 

 

              
              Considérez aujourd’hui qu’entre les conversations que la sacrée Vierge a eues avec les disciples de Jésus-Christ depuis l’Ascension, celle qui doit être la plus douce à notre piété, c’est celle qu’elle a faite avec le glorieux saint Luc, que nous pouvons appeler le secrétaire de Marie et son peintre, selon l’Évangile. « Je vous rends grâces, ô sacrée Vierge ! de la maternelle communication que vous avez faite à toute l’Église, par la plume de cet auguste secrétaire, de ce qui se passa de plus intime entre l’Ange et vous, et encore dans l’Incarnation, dans la Visitation et dans la naissance du Sauveur. » Ah ! qu’il faisait bon voir cette sainte Vierge dans cette divine communication ! qu’il faut prendre aujourd’hui une tendre dévotion à ce cher secrétaire de la Reine du ciel et qu’il lui faut demander de grâces et d’assistances, non-seulement pour lire le saint Évangile, mais pour l’imprimer en notre âme et l’exprimer en nos pratiques, comme fit le glorieux saint Luc, qui a imprimé et exprimé Jésus et Marie par sa plume et par son pinceau, par la théorie et par la pratique !




dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)

fondateur d’une congrégation de vierges 
destinées à répandre en tous lieux la bonne odeur de Jésus-Christ,
priez pour nous.
 

         Le 30 mai 1610, notre unique Mère Péronne-Marie de Châtel, étant encore séculière, eut le bonheur de se confesser pour la première fois à notre Père saint François de Sales. Ayant ouï attentivement le discours de toute sa vie, le Bienheureux lui dit avec une grande fermeté : « Ma fille, Dieu veut je ne sais quoi de fort grand de votre cœur, et ce pauvre cœur serait martyr, s’il se rangeait dans un Monastère où l’observance des vœux n’est pas exacte. » Sur cela, elle lui dit qu’elle ressentait des inclinations pressantes pour s’attacher à notre sainte Mère et pour l’imiter dans sa manière de vie. Notre saint prélat lui répondit : « Si vous voulez être sa fille, nous vous donnerons place en notre chère petite Congrégation. » Dès cet heureux moment, le cœur de cette aimable fille fut lié pour toujours à la Visitation, dont elle a été une des plus pures gloires.

 

 

ÉGALEMENT au 30 MAI :
 
 
 
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Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
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dimanche 29 mai 2022

Le 29 MAI avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

709

« La dévotion la plus agréable à Marie, 
c’est de fuir le péché
et toutes les occasions de le commettre. »
 
(Saint Léonard de Port-Maurice)


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              Réjouissez-vous aujourd’hui avec la sacrée Vierge de ce que jamais elle n’a eu besoin de la grâce du Sacrement de confession pour communier, parce que jamais elle ne pécha. Toute sa préparation à la sainte Communion n’était qu’union et qu’amour ; représentez-lui votre misère, vos chutes et rechutes perpétuelles ; demandez-lui, par son impeccabilité, la clarté sur vos fautes, la facilité à vous accuser, le regret de vos péchés, la ferme résolution de vous corriger et la constance dans ce bon propos.




dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)

qui voyiez en toutes choses le bon plaisir de Dieu,
et qui mettiez votre bonheur à vous y conformer avec amour,
priez pour nous.
 

           En ce jour, 29 mai 1617, notre Père saint François de Sales alla porter à notre sainte Mère la nouvelle de la mort de son beau-fils, son cher frère le baron de Thorens, dont il avait plu à Dieu de disposer selon sa sainte Volonté. La Bienheureuse reçut cette amère affliction avec sa résignation accoutumée, et resta si forte au pied de cette croix que toute la journée elle sut cacher sa douleur à sa chère fille, nos saints Fondateurs étant convenus que ce ne serait que le lendemain, avant la sainte communion, que le Bienheureux apprendrait à la jeune baronne que déjà elle était veuve(1).


            (1) Dans les temps modernes, divers auteurs se sont permis de rapporter que sainte Chantal tomba en faiblesse en apprenant la mort de son beau-fils, mais la Mère de Chaugy, qui est son plus ancien historien, dément complètement ces récits (Voir Vie de sainte Jeanne de Chantal et Vie de Marie-Aimée de Chantal, par la Mère de Chaugy).

 

 

ÉGALEMENT au 29 MAI :
 
 
 
 
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