jeudi 21 avril 2022

Le 21 AVRIL avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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seront mes fils bien-aimés 
et les frères de Jésus-Christ. »

(La Sainte Vierge au bienheureux Alain de la Roche)


LIENS de TÉLÉCHARGEMENT des PDF de CANTIQUES & PAROLES de SAINTS

 
1- Que mon âme chante et publie,
À la gloire de mon Sauveur,
Les grandes bontés de Marie
Envers son pauvre serviteur.

2- Que n’ai-je une voix de tonnerre
Afin de chanter en tous lieux
Que les plus heureux de la terre
Sont ceux qui la servent le mieux !

 

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21 AVRIL

 


              
               C’est l’opinion commune, et qui a grande probabilité, que les dévots et secrets disciples de Jésus supplièrent la sacrée Vierge de se trouver à la descente de la Croix et à la sépulture de son adorable Fils. Les anciennes peintures de cette Vierge affligée, tenant son Fils mort sur ses genoux après la descente de la Croix, semblent nous en faire foi. Oh ! Vierge sainte ! vous fûtes Mère de douceur en donnant des langes, des draps et des bandelettes à Jésus naissant ; vous voici à présent Mère de douleur, mais également Mère d’amour et de paix, en donnant et voyant mettre, ou mettant vous-même, ce sacré dépôt de votre amour dans des suaires et des draps de mort. Vous nous apprenez que, tristes ou joyeuses, vivantes ou mourantes, il faut servir Jésus comme il veut être servi en tout temps et en toute occasion.


 

 

TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES

dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)

Saint François de Sales, 
vrai miroir de douceur et d’humilité,
priez pour nous.
 

            Le 21 d’avril 1615, le R. P. de la Rivière, prédicateur et provincial de l’Ordre des Minimes, ayant prêché le carême à Annecy très-doctement et très-dévotement, prit congé de son auditoire en disant qu’il ne pouvait pas lui présenter d’autre bouquet, selon la coutume, que son très-digne Évêque ; qu’il fallait regarder ses vertus comme autant de modèles d’une parfaite édification, qu’elles embaumaient tout le monde, et que, si le Prélat n’était pas présent, il en dirait davantage. Le Saint, rougissant de confusion, baissa les yeux et garda le silence ; puis, pendant qu’il était à table avec son prédicateur, ce bon Père lui dit : « Monseigneur, il semble que nous ne sommes pas au temps de Pâques, tant vous êtes retiré et mortifié. » Le Bienheureux lui répondit, la larme à l’œil : « Oui, mon Père, je le suis, parce que vous avez tout gâté, après avoir si bien prêché le carême. Vous avez tout perdu en me flattant avec trop d’exagération ! » Il s’entretint tout le dîner sur les vaines louanges que les hommes se donnent les uns aux autres. « Ah, disait-il, ou plutôt l’Esprit de Dieu disait en lui prophétiquement, que le Saint-Esprit nous fait une belle leçon, disant : LOUEZ L’HOMME APRÈS SA MORT ! Attendez, mon cher Père, attendez que je sois mort pour me louer. » Ce bon Père lui obéit bien, ayant été un des premiers et meilleurs auteurs qui aient écrit la vie de ce Bienheureux.

 

 

ÉGALEMENT au 21 AVRIL :
 
 
 
 
 

 

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