lundi 31 octobre 2022

Le 31 OCTOBRE avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

864

« Finalement, mon Cœur-Immaculé triomphera ;
le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira ;
et il sera accordé au monde un certain temps de paix. »
 


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31 OCTOBRE


              
            Finissez ce mois par des actions de grâces à la Sainte Vierge de ce qu’elle vous a permis de la considérer dans les divers actes de sa vie, qui tous ont été des combles et des sommets de sainteté. Demandez-lui la grâce d’entrer aujourd’hui intérieurement dans l’esprit et dans l’intention de la très-sainte Église pour dévotement célébrer une si grande vigile ; car la fête du premier jour de novembre est instituée en l’honneur de la Bienheureuse Vierge et de tous les Saints, comme si l’Église nous voulait montrer cette glorieuse Reine dans le triomphe de la cour céleste environnée de tous ses bienheureux courtisans.

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dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)

dont la patience et la sérénité n’ont jamais été altérées
par les injures, les calomnies et les contradictions,
priez pour nous.


          Dès la veille du 31 octobre 1615, notre Père saint François de Sales, se préparant pour officier et prêcher dans sa cathédrale, fut averti que Mgr Denys de Marquemont, cardinal-archevêque de Lyon, arrivait pour le visiter. Ce Bienheureux lui courut au-devant avec une joie et un respect inexprimables, et ce grand Archevêque, qui avait une estime incomparable de notre Saint, admira toutes ses actions et écouta ses discours avec une attention très-grande. Étant interrogé sur le sujet de son voyage, il dit qu’en vérité il était venu à l’école pour apprendre de François de Sales à être bon évêque. Il voulut même lui voir tenir le concours pour une cure, et fut témoin de la fermeté de cet homme de Dieu à refuser un téméraire, qui se présenta pour ce bénéfice sans autre capacité qu’une multitude de lettres de faveur et de recommandation du prince et des plus grands de la cour. Le saint Prélat lui dit tout doucement que cela était bon et digne de respect, mais que son ignorance était si mauvaise qu’il lui ferait tort de lui donner un fardeau qu’il n’était pas assez fort pour soutenir. Cet homme fut si en colère de se voir renvoyer sans bénéfice, qu’il n’est sortes d’injures et de menaces qu’il ne vomît contre le saint Évêque, lequel ne répondit jamais un mot, sinon : « Monsieur, retirez-vous ; c’est la passion qui parle ; une autre fois ce sera la raison et vous ne direz pas cela. »


            Le lendemain, le saint Prélat étant dans sa stalle du chœur pour le saint Office, cet emporté fut assez hardi pour lui apporter en mains propres un libelle diffamatoire ; il le prit doucement, le mit en sa poche, et dès lors s’appliqua soigneusement à servir et à favoriser cet homme, qu’il ramena par ce moyen à son devoir. Cet acte de patience héroïque et de parfaite douceur fut cause qu’on commença de mettre en proverbe que, pour être favorisé de saint François de Sales, il fallait lui faire du mal et lui dire des injures.

 

 
 


ÉGALEMENT au 31 OCTOBRE :
 
 
 
https://montfortajpm.blogspot.fr/p/le-chapelet-recite-avec-vous.html


« Le Rosaire est admirable !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »
Alors, rendez-vous ici :

dimanche 30 octobre 2022

Le 30 OCTOBRE avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

863

« Celui qui se prémunit par la prière
empêche le péché d’entrer dans son âme. »
 
(Saint Éphrem)


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            Honorez aujourd’hui la Sainte Vierge dans le temps de la vie publique de Jésus-Christ. Elle le suit, soit pour le servir avec les autres femmes dévotes, soit pour lui parler en faveur de quelques nécessiteux et affligés ; mais, surtout, regardez-la bien en cette remarque du saint Évangile, attendant humblement à la porte du lieu où Jésus prêchait et ne pouvant entrer que lorsqu’on alla dire à ce divin Prédicateur : Votre Mère et vos frères vous attendent, lui donnant ainsi l’occasion de répondre cette admirable parole : « Ceux qui font la Volonté de mon Père céleste sont ma mère, mon frère et ma sœur. » Ô mon âme ! que d’instructions dans cette circonstance de l’Évangile ! mais quelle admirable humilité dans cette Vierge et Reine-Mère d’attendre humblement à la porte la fin du sermon sans vouloir interrompre la sainte parole ! La vie de la Sainte Vierge a été tellement unie et cachée en Jésus-Christ, qu’elle a souffert avec lui la pauvreté de sa naissance, l’état persécuté et fugitif de son enfance, la vie reculée, solitaire et inconnue de son adolescence, et enfin tous les travaux, abjections et douleurs de sa vie publique et laborieuse de Rédempteur.

(à retrouver ici : https://gloria.tv/post/dhLaCM8fAKrE1WXQ6ue7bvrFX
 
 

 

dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622) 

extirpateur de l'hérésie, 
priez pour nous.


           Le 30 octobre 1617, notre Père saint François de Sales, étant grandement occupé à préparer son peuple pour lui faire gagner saintement le jubilé général que le Pape avait concédé cette année-là, reçut un contrecoup de douleur fort sensible en lisant des lettres où on lui donnait avis que l’Électeur de Saxe, en dérision de nos Pardons, avait ordonné, pour ce même jour et les deux suivants, une fête solennelle par tout son État, en mémoire de ce qu’il y avait cent ans à tel jour, Martin Luther avait fait afficher ses thèses à Wittemberg contre les indulgences des Papes, et en action de grâces de la consommation de ce premier siècle de l’hérésie des protestants. Ce saint Prélat fit d’admirables discours sur cette impiété, sur les malheurs de cet insigne apostat, et sur la nuit éternelle d’horreur où l’avait conduit la fausse lumière qui a malheureusement aveuglé tant de chrétiens, et les a plongés dans l’erreur et les ténèbres.

            Les domestiques du saint Évêque ont déposé ne l’avoir jamais vu si touché, si ému et si troublé en soi de ce trouble sacré qui afflige les zélateurs de l’honneur de Dieu et de son Église ; et qu’en cette conjoncture, leur montrant une pièce de monnaie que ce prince avait fait battre pour faire des largesses à son peuple au jour de cette malheureuse fête, il avait les larmes aux yeux et leur disait mille belles choses de la patience chrétienne avec laquelle il faut ouïr et savoir ces sacrilèges, qui doivent être des motifs de redoubler notre ferveur et notre fidélité au service de Jésus-Christ et de l’Église, son Épouse.

 

 
 


ÉGALEMENT au 30 OCTOBRE :
 
 
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« Le Rosaire est admirable !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »
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