Et mon tout auprès de Jésus :
C’est mon honneur, c’est ma tendresse,
C’est le trésor de mes vertus !
4 AVRIL
Honorez aujourd’hui les mouvements intérieurs du Cœur-Immaculé de Marie, lorsque son Fils disait ces paroles : « J’ai soif ! » Vierge
Sainte, que deviez-vous penser en voyant cet Homme-Dieu, que vous aviez
allaité et abreuvé de votre lait virginal, tout desséché de soif ?
Voilà ses ennemis qui, par moquerie, lui présentent du fiel, du vinaigre
et de l’absinthe. Selon l’histoire sacrée des Évangélistes, on lui
offrit plusieurs fois cette amère boisson, avant même qu’il eût dit : « J’ai soif ! » Oh ! que d’amertumes différentes on présente aux prédestinés ! Vivant et mourant, il faut boire le calice de la sainte Passion et se laisser attacher à la Croix avec Jésus et Marie.
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Honorez aujourd’hui les mouvements intérieurs du Cœur-Immaculé de Marie, lorsque son Fils disait ces paroles : « J’ai soif ! » Vierge Sainte, que deviez-vous penser en voyant cet Homme-Dieu, que vous aviez allaité et abreuvé de votre lait virginal, tout desséché de soif ? Voilà ses ennemis qui, par moquerie, lui présentent du fiel, du vinaigre et de l’absinthe. Selon l’histoire sacrée des Évangélistes, on lui offrit plusieurs fois cette amère boisson, avant même qu’il eût dit : « J’ai soif ! » Oh ! que d’amertumes différentes on présente aux prédestinés ! Vivant et mourant, il faut boire le calice de la sainte Passion et se laisser attacher à la Croix avec Jésus et Marie.
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Le quatrième jour d’avril, notre Père saint François de Sales assista aux thèses de philosophie que le sieur Ducret soutenait, après avoir choisi pour président le sieur Claude-Étienne Nouvelet. Pendant la séance, un avocat poursuivit si bien un argument, que le président, dans sa chaleur scolastique, se trouva embarrassé. Alors, le Saint prit modestement la parole, et, par un aimable artifice, expliqua la difficulté qui embarrassait le bon vieillard. L’avocat, en colère de voir son argument infirmé, dit avec vivacité que cette distinction était inouïe. Le bienheureux Prélat lui répondit avec une admirable douceur : « Il se pouvait faire, Monsieur, que vous ne l’eussiez jamais ouï par le passé, mais dorénavant vous pourrez dire que vous l’avez entendue. » L’autre, mutinant et grondant toujours, le Saint ne s’opiniâtra point à la réplique, et dit avec une prudente modestie à ceux qui étaient autour de lui : « Il ne se faut pas étonner du ressentiment de ce bonhomme ; les doctes comme les ignorants sont sujets aux passions humaines, mais la sagesse doit les étouffer. »
Le bon M. Nouvelet vint en particulier remercier son Prélat d’avoir sauvé l’honneur d’un pauvre vieillard, qui avait presque oublié les sophismes de l’école. Ce grand Évêque, toujours humble, lui répondit : « Ah ! Monsieur, vous ne me devez point de remerciement ; il est de l’obligation des jeunes de soutenir les vieux, comme il a été de l’obligation des vieux de nous soutenir dans les faiblesses de notre enfance ; c’est le train du monde raisonnable et la règle de la divine Providence. »
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »