Je suis attaché sur son sein :
Cette Vierge pure et fidèle
M’y nourrit d’un lait tout divin.
14 AVRIL
Mettez-vous aujourd’hui aux
pieds de la sacrée Vierge et de la Croix de votre Sauveur, pour y
cueillir, sous les yeux maternels, et y odorer les fleurs bénies des
vertus qui y croissent. Ego sum flos campi : Je suis la Fleur des champs, dit de Lui-même ce Bien-Aimé en son cantique, et Nazareth veut dire : ville fleurie et fleurissante, pour nous montrer qu’Il n’est pas seulement une fleur, mais un bouquet composé de l’assemblage des plus belles et odoriférantes fleurs que l’on puisse rencontrer. Il a voulu garder ce nom de fleurissant sur l’arbre de la Croix, mais n’eût-on pas plutôt dit qu’Il était une fleur flétrie que non pas fleurie, la face meurtrie de coups, pâle et décolorée à force de tourments ? Et cependant, ce fut véritablement alors qu’Il se montra non-seulement fleur, mais fleurissant en toutes sortes de vertus, que sa mort et Passion firent éclater et épanouir au jardin de ce Jésus de Nazareth, Roi de nos cœurs. Mais parfumez votre âme particulièrement de quatre de ces vertus, qui sont les plus nécessaires pour la vie spirituelle et l’avancement en la perfection, à savoir : l’humilité, la patience, la persévérance et la très-sainte indifférence. (Sermon de saint François de Sales)
Pensez à TÉLÉCHARGER ce MP3 en cliquant sur les 3 points de suspension sous le titre, ici : https://odysee.com/@MontfortAJPM:b/II-Le-Triomphe-de-la-Croix-sur-un-choral-de-Bach:4?lid=f8a04e3417481570308eaed3715c194676bb6c62
Mettez-vous aujourd’hui aux pieds de la sacrée Vierge et de la Croix de votre Sauveur, pour y cueillir, sous les yeux maternels, et y odorer les fleurs bénies des vertus qui y croissent. Ego sum flos campi : Je suis la Fleur des champs, dit de Lui-même ce Bien-Aimé en son cantique, et Nazareth veut dire : ville fleurie et fleurissante, pour nous montrer qu’Il n’est pas seulement une fleur, mais un bouquet composé de l’assemblage des plus belles et odoriférantes fleurs que l’on puisse rencontrer. Il a voulu garder ce nom de fleurissant sur l’arbre de la Croix, mais n’eût-on pas plutôt dit qu’Il était une fleur flétrie que non pas fleurie, la face meurtrie de coups, pâle et décolorée à force de tourments ? Et cependant, ce fut véritablement alors qu’Il se montra non-seulement fleur, mais fleurissant en toutes sortes de vertus, que sa mort et Passion firent éclater et épanouir au jardin de ce Jésus de Nazareth, Roi de nos cœurs. Mais parfumez votre âme particulièrement de quatre de ces vertus, qui sont les plus nécessaires pour la vie spirituelle et l’avancement en la perfection, à savoir : l’humilité, la patience, la persévérance et la très-sainte indifférence. (Sermon de saint François de Sales)
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TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Le quatorzième d’avril, samedi-saint, en 1607, notre Père saint François de Sales, bien loin de prendre du repos après les fatigues du carême, qu’il avait prêché sans interruption, et souvent deux fois le jour, en faveur des filles de Sainte-Claire, conféra les ordres et se montra fort assidu au confessionnal, si bien que M. Déage, chanoine de sa cathédrale et son ancien gouverneur, usa de la liberté qu’il avait conservée de le reprendre, et lui dit très-brusquement qu’il y avait de l’indiscrétion à se prodiguer de la sorte et qu’on verrait bientôt la fin de ses forces et de sa vie. « Ah ! monsieur Déage, lui répondit en souriant le saint Prélat, vous seriez bien glorieux si vous aviez un de vos disciples qui mourût martyr du service de Dieu et des âmes ; mais vous m’avez rendu trop poltron en cette sainte lice spirituelle. »
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »