17 JUILLET
Assistez aujourd’hui en esprit, dans la Maison de la Visitation, à la béatification de la Sainte Vierge. Sa cousine sainte Élisabeth venait de l’appeler Bienheureuse pour sa foi, et parce que, dit notre Père saint François de Sales, la vérité et l’humilité sont une même chose,
la Sainte Vierge ayant une humilité aussi généreuse que véritable, elle
avoue, dans le quatrième couplet de son Cantique, que le dire de sa
cousine est vrai. Certes, dit-elle, je ne puis nier cette vérité ; Désormais toutes les générations me diront Bienheureuse. Ô Sainte Vierge, que je veux bien être des plus soigneuses, moyennant la divine grâce, à vous nommer Bienheureuse, la Mère et la Reine de tous les Bienheureux ! J’estimerai à jamais malheureux ceux qui ne vous estimeront pas et ne réclameront pas votre secours.
Bienheureuse sainte Mère de Dieu ! que ne puis-je convertir tous les
hommes de la terre, afin que, avec tous les Anges du ciel, ils vous
publient Bienheureuse !
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales, tout embrasé d’amour pour la Croix du Sauveur,priez pour nous.
Assistez aujourd’hui en esprit, dans la Maison de la Visitation, à la béatification de la Sainte Vierge. Sa cousine sainte Élisabeth venait de l’appeler Bienheureuse pour sa foi, et parce que, dit notre Père saint François de Sales, la vérité et l’humilité sont une même chose,
la Sainte Vierge ayant une humilité aussi généreuse que véritable, elle
avoue, dans le quatrième couplet de son Cantique, que le dire de sa
cousine est vrai. Certes, dit-elle, je ne puis nier cette vérité ; Désormais toutes les générations me diront Bienheureuse. Ô Sainte Vierge, que je veux bien être des plus soigneuses, moyennant la divine grâce, à vous nommer Bienheureuse, la Mère et la Reine de tous les Bienheureux ! J’estimerai à jamais malheureux ceux qui ne vous estimeront pas et ne réclameront pas votre secours.
Bienheureuse sainte Mère de Dieu ! que ne puis-je convertir tous les
hommes de la terre, afin que, avec tous les Anges du ciel, ils vous
publient Bienheureuse !
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales, tout embrasé d’amour pour la Croix du Sauveur,priez pour nous.
Assistez aujourd’hui en esprit, dans la Maison de la Visitation, à la béatification de la Sainte Vierge. Sa cousine sainte Élisabeth venait de l’appeler Bienheureuse pour sa foi, et parce que, dit notre Père saint François de Sales, la vérité et l’humilité sont une même chose, la Sainte Vierge ayant une humilité aussi généreuse que véritable, elle avoue, dans le quatrième couplet de son Cantique, que le dire de sa cousine est vrai. Certes, dit-elle, je ne puis nier cette vérité ; Désormais toutes les générations me diront Bienheureuse. Ô Sainte Vierge, que je veux bien être des plus soigneuses, moyennant la divine grâce, à vous nommer Bienheureuse, la Mère et la Reine de tous les Bienheureux ! J’estimerai à jamais malheureux ceux qui ne vous estimeront pas et ne réclameront pas votre secours. Bienheureuse sainte Mère de Dieu ! que ne puis-je convertir tous les hommes de la terre, afin que, avec tous les Anges du ciel, ils vous publient Bienheureuse !
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales, tout embrasé d’amour pour la Croix du Sauveur,priez pour nous.
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TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales,
Le sieur Bouverat, chablaisien, a déposé que notre bienheureux Père saint François de Sales prêcha à Thonon le jour de Saint-Alexis, 17 juillet 1595, et que les ministres hérétiques, voyant que, malgré les défenses, plusieurs de leur parti étaient allés au sermon de cet homme de Dieu et avaient été émus du discours qu’il avait fait sur ce Saint de l’Église romaine, ils s’assemblèrent et conclurent qu’il fallait dire que ce missionnaire était sorcier et que c’était par enchantement et art magique qu’il attirait le peuple à lui. Ils l’accusèrent comme tel en pleine assemblée, et il se trouva un méchant huguenot qui affirma, par serment public, qu’il avait vu François de Sales au sabbat et dans les assemblées nocturnes des sorciers. Ce bruit courut tellement parmi le peuple qu’on ne parlait que de tuer et de brûler le saint Apôtre. Tous les jours, les ministres défendaient d’aller l’entendre et assuraient qu’il le fallait fuir pour être en sûreté, parce qu’il était familier avec les démons et apprenait d’eux la nuit les artifices par lesquels chaque jour il attirait quelqu’un à lui. Les enfants spirituels de ce saint Missionnaire le vinrent enfin avertir de tout ce qui s’était résolu contre lui au consistoire hérétique ; mais le bienheureux François, avec une véritable constance apostolique, se mit à rire, et, faisant sur lui un grand signe de Croix : « Voici, dit-il, toute ma marque, mes charmes et mes caractères ; avec ce puissant signe, je m’assujettis tous les diables, je chasse les tempêtes de l’air, je fais fuir les frayeurs nocturnes et les négociateurs de péchés qui marchent parmi les ténèbres. Étant muni de ce signe sacré, je ne crains point tout ce que les hommes me pourraient faire ; si les armées entières se rangent contre moi, avec ce signe je les dissiperai, et, si les ministres ont envie de faire quelque merveille, qu’ils viennent à moi, je leur enseignerai l’usage et le mérite de la sainte Croix de Jésus-Christ. » Ce discours fut d’une grande consolation aux nouveaux convertis et donna une telle rage aux ennemis de la sainte Église, qu’ils cherchèrent ce Saint à l’écart pour le perdre, si bien que ce prudent disciple du Sauveur ne se retira point ce soir-là aux Allinges, selon sa coutume. Il coucha chez le procureur fiscal, où il passa une partie de la nuit en oraison et à se préparer au discours qu’il devrait faire le lendemain sur le martyre de sainte Symphorose et de ses sept enfants martyrs.
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »