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3 JUILLET 
Voyez aujourd’hui, étant prosternée aux pieds de la Sainte Vierge, que la Visitation qu’elle a établie ès montagnes de Juda chez sa cousine a été une maison de silence.
Six personnes composaient cette fondation et première Communauté :
Zacharie, par ordre du ciel, était muet ; saint Joseph ne disait pas une parole, tant il était ravi dans le mystère ;
le Verbe était muet dans le sein de sa Mère, de même que saint Jean.
Quoiqu’il fût la voix du Seigneur destinée à faire retentir les déserts,
à prêcher ès grands chemins et sur les bords des fleuves, à instruire
les soldats et à corriger les rois, il ne dit pas mot en ce mystère. J’apprends par là, Sainte Vierge, que le silence est uniquement convenable à votre Visitation et comme une loi essentielle, puisque les deux seules maîtresses des deux seules familles visitantes et visitées parlent aujourd’hui et seulement en faveur du mystère, pour la seule gloire de Dieu et la Rédemption du monde.
(Ce Cantique "La SAGESSE du SILENCE"est à retrouver ici : https://gloria.tv/post/YSFLSaoWnN7h19eVjDeqh7Gye
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales,qui, par votre zèle et votre douceur,avez gagné à l’Église plus de soixante-dix mille hérétiques,priez pour nous.
Voyez aujourd’hui, étant prosternée aux pieds de la Sainte Vierge, que la Visitation qu’elle a établie ès montagnes de Juda chez sa cousine a été une maison de silence.
Six personnes composaient cette fondation et première Communauté :
Zacharie, par ordre du ciel, était muet ; saint Joseph ne disait pas une parole, tant il était ravi dans le mystère ;
le Verbe était muet dans le sein de sa Mère, de même que saint Jean.
Quoiqu’il fût la voix du Seigneur destinée à faire retentir les déserts,
à prêcher ès grands chemins et sur les bords des fleuves, à instruire
les soldats et à corriger les rois, il ne dit pas mot en ce mystère. J’apprends par là, Sainte Vierge, que le silence est uniquement convenable à votre Visitation et comme une loi essentielle, puisque les deux seules maîtresses des deux seules familles visitantes et visitées parlent aujourd’hui et seulement en faveur du mystère, pour la seule gloire de Dieu et la Rédemption du monde.
(Ce Cantique "La SAGESSE du SILENCE"est à retrouver ici : https://gloria.tv/post/YSFLSaoWnN7h19eVjDeqh7Gye
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales,qui, par votre zèle et votre douceur,avez gagné à l’Église plus de soixante-dix mille hérétiques,priez pour nous.
Voyez aujourd’hui, étant prosternée aux pieds de la Sainte Vierge, que la Visitation qu’elle a établie ès montagnes de Juda chez sa cousine a été une maison de silence. Six personnes composaient cette fondation et première Communauté : Zacharie, par ordre du ciel, était muet ; saint Joseph ne disait pas une parole, tant il était ravi dans le mystère ; le Verbe était muet dans le sein de sa Mère, de même que saint Jean. Quoiqu’il fût la voix du Seigneur destinée à faire retentir les déserts, à prêcher ès grands chemins et sur les bords des fleuves, à instruire les soldats et à corriger les rois, il ne dit pas mot en ce mystère. J’apprends par là, Sainte Vierge, que le silence est uniquement convenable à votre Visitation et comme une loi essentielle, puisque les deux seules maîtresses des deux seules familles visitantes et visitées parlent aujourd’hui et seulement en faveur du mystère, pour la seule gloire de Dieu et la Rédemption du monde.
(Ce Cantique "La SAGESSE du SILENCE"est à retrouver ici : https://gloria.tv/post/YSFLSaoWnN7h19eVjDeqh7Gye
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales,qui, par votre zèle et votre douceur,avez gagné à l’Église plus de soixante-dix mille hérétiques,priez pour nous.
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Le troisième juillet 1597, notre Père saint François de Sales ne pouvant arrêter son zèle pour la conversion de l’hérésiarque Bèze, entra derechef dans la ville de Genève et demanda une audience à ce vieux ministre. M. Antoine Favre, le grand ornement de la jurisprudence, était avec lui ; on les fit longtemps attendre dans une salle. En ce promenant dans cette attente, M. Favre lut un écriteau qui était au-dessous du tableau de Calvin et conçu en ces termes :
Hoc vultu, hoc habitu, Calvinum sacra docentem
Geneva felix audiit
Cujus scripta pii toto mirantur in orbe
Malis licet rugientibus.
En même temps, notre docte et pieux missionnaire, ne pouvant supporter le mensonge, lut aussi ces vers en les changeant de la sorte :
Hoc vultu, hoc habitu, Calvinum falsa docentem
Geneva demens audiit
Cujus scripta pii tote execrantur in orbe
Malis licet rugientibus.
Le président admirant la promptitude de son esprit, les voulut répéter tout haut, mais notre Saint l’en empêcha, de peur que le vieil hérétique, venant à les entendre, ne fût rebuté de leur visite. Au même moment, Bèze sortit de son appartement, reçut les deux seigneurs avec grande civilité, remercia fort tendrement le prévôt de Sales de lui procurer la connaissance d’un homme aussi docte que M. Favre, et, les ayant menés dans sa chambre, ils eurent près de quatre heures de conférence sur les matières de la religion. Le vieillard dit en larmoyant : « Monsieur de Sales, c’est sans doute que l’Église romaine est la mère Église, je vous l’ai déjà dit, et si nous pouvions nous fréquenter librement nous ferions bien quelque chose ; mais je suis tellement en dehors de ma propre volonté et à la république qu’assurément ni votre vie ni la mienne ne seraient en assurance si l’on savait de quoi nous traitons. » Le jeune missionnaire lui assura qu’il donnerait de bon cœur sa vie corporelle pour lui acquérir la vie spirituelle, mais le vieillard lui dit : « Il n’est pas question de cela maintenant, parlons d’autre chose. » Ainsi fut finie leur conversation, et le saint missionnaire disait en s’en allant à Monsieur le président Favre : « Ah ! mon cher frère, il ne faut jamais désespérer de la miséricorde divine, il reste toujours quelque espérance tandis qu’un homme est en vie ; mais je ne sais pas ce que cela veut dire : il me reste fort peu d’espoir à cette heure pour le salut de cet homme ; je crains bien que ce ne soit une pièce de rebut éternel et un fils de la mort. »
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »