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4 JUILLET
Considérez aujourd’hui que la maison de la Visitation est une maison d’admiration et de joie. C’est la vérité de l’histoire décrite en l’Évangile et l’opinion constante de toute la sainte Église que saint Jean adora le Sauveur dans le sein de sa Mère.
« Oh ! d’où me vient ce bonheur, dit la bonne sainte Élisabeth, que la
Mère de mon Sauveur vienne à moi ? L’enfant qui est dans mon sein a
tressailli de joie et de respect. » La Sainte Vierge comprenait bien ce
langage, car elle-même avait dit qu’elle avait bien ouï et bien reconnu la voix de son Bien-Aimé, et qu’à cette voix tout son intérieur avait tressailli et s’était ému d’une sainte allégresse. Si j’étais attentive à écouter la voix de Dieu qui parle en moi, comme dit David, de paix et de salut,
mon âme serait liquéfiée d’une sainte joie et non point desséchée,
comme je suis souvent, dans les amertumes de cette pauvre vie.
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales, qui aviez pris pour devise ou mourir ou aimer,parce que la vie sans amour de Dieu vous semblait pire que la mort,priez pour nous.
Considérez aujourd’hui que la maison de la Visitation est une maison d’admiration et de joie. C’est la vérité de l’histoire décrite en l’Évangile et l’opinion constante de toute la sainte Église que saint Jean adora le Sauveur dans le sein de sa Mère.
« Oh ! d’où me vient ce bonheur, dit la bonne sainte Élisabeth, que la
Mère de mon Sauveur vienne à moi ? L’enfant qui est dans mon sein a
tressailli de joie et de respect. » La Sainte Vierge comprenait bien ce
langage, car elle-même avait dit qu’elle avait bien ouï et bien reconnu la voix de son Bien-Aimé, et qu’à cette voix tout son intérieur avait tressailli et s’était ému d’une sainte allégresse. Si j’étais attentive à écouter la voix de Dieu qui parle en moi, comme dit David, de paix et de salut,
mon âme serait liquéfiée d’une sainte joie et non point desséchée,
comme je suis souvent, dans les amertumes de cette pauvre vie.
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales, qui aviez pris pour devise ou mourir ou aimer,parce que la vie sans amour de Dieu vous semblait pire que la mort,priez pour nous.
Considérez aujourd’hui que la maison de la Visitation est une maison d’admiration et de joie. C’est la vérité de l’histoire décrite en l’Évangile et l’opinion constante de toute la sainte Église que saint Jean adora le Sauveur dans le sein de sa Mère. « Oh ! d’où me vient ce bonheur, dit la bonne sainte Élisabeth, que la Mère de mon Sauveur vienne à moi ? L’enfant qui est dans mon sein a tressailli de joie et de respect. » La Sainte Vierge comprenait bien ce langage, car elle-même avait dit qu’elle avait bien ouï et bien reconnu la voix de son Bien-Aimé, et qu’à cette voix tout son intérieur avait tressailli et s’était ému d’une sainte allégresse. Si j’étais attentive à écouter la voix de Dieu qui parle en moi, comme dit David, de paix et de salut, mon âme serait liquéfiée d’une sainte joie et non point desséchée, comme je suis souvent, dans les amertumes de cette pauvre vie.
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales, qui aviez pris pour devise ou mourir ou aimer,parce que la vie sans amour de Dieu vous semblait pire que la mort,priez pour nous.
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Le quatrième jour de juillet 1595, notre Père saint François de Sales trouva l’invention d’amour de faire faire un reliquaire d’argent doré et de le suspendre à son cou pour porter de saintes Hosties consacrées et en communier secrètement les pauvres moribonds convertis, auxquels on n’osait encore donner le saint Viatique en public. Le Bienheureux avait donné ce signe à ses enfants spirituels que, lorsqu’ils le verraient marcher par la ville plus doucement qu’à l’ordinaire, sans ôter son chapeau ni saluer personne, ils fussent assurés qu’il portait Celui auquel est due la souveraine révérence, et qu’ils le suivissent secrètement au lieu où ils le verraient entrer, afin d’honorer le très-saint Sacrement et d’être témoins de l’action chrétienne du malade. Il serait impossible d’exprimer les sentiments du cœur de cet Apôtre, portant sur son cœur le Dieu de son cœur ; il dit lui-même qu’il se mettait en comparaison avec le grand-prêtre qui portait sur sa poitrine le rational avec les douze pierres précieuses où étaient écrits les noms des douze tribus d’Israël, et qu’il trouvait son rational infiniment plus précieux.
D’autres fois, il parlait de cette grâce à la très-sainte Vierge et lui disait, comme lui-même l’a laissé par écrit : « Ô Sainte Vierge, ô très-chaste Tourterelle, est-il possible que votre chaste Poussin ait choisi ma poitrine pour son nid ! » D’autres fois, il admirait comment son cœur ne se fondait et ne s’éclatait point d’amour pour engloutir ce divin Bien-Aimé ; « car, voyez-vous, dit-il, je le tenais et le pressais tout proche de mon cœur. » Véritablement je crois que, dans la ferveur de cette action, le cœur de ce Saint fût mort d’amour, si le même amour divin n’eût été sa seule et souveraine vie.
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »