mardi 5 juillet 2022

Le 5 JUILLET avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Loin d’abroger la loi sacrée et très salutaire
du célibat ecclésiastique, 
jamais le Saint-Siège n’en tempérera la rigueur 
par une partielle atténuation. »
 
(Benoît XV, dans l’allocution consistoriale du 16 décembre 1920)


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MOIS de NOTRE-DAME du MONT-CARMEL

5ème jour : HISTOIRE du JEUNE SIMON STOCK

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5 JUILLET
 


 
              
             Pensez aujourd’hui que la Maison de la Visitation est une Maison de grâces et de sanctification. Le nom du saint enfant de Zacharie et d’Élisabeth fut prononcé par l’Ange avant sa conception, et même combattu par son père, parce que personne n’avait ce nom dans la parenté. Jean veut dire grâce. Or, la divine conduite voulant faire une grâce de privilège à son précurseur, le nettoyer dès le sein de sa mère, du péché originel, le sanctifier et lui avancer l’usage de la raison, il était bien juste que cet enfant de grâce fût nommé la grâce même. Ô Arche du Dieu vivant ! que vous apportez de bénédictions en votre Visitation ! Je vous demande une petite part de cette grâce sanctifiante, qui me lave de tant et de tant de péchés, desquels je suis souillée, et me délivre des malheureuses ombres de la mort. L’idole du péché est brisée en la présence de cette Arche de Dieu dans la sanctification de saint Jean.

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dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)

 Saint François de Sales,
 dont la patience et la sérénité n’ont jamais été altérées
par les injures, les calomnies et les contradictions,
priez pour nous.
 

        Le cinquième jour de juillet 1608, notre Père saint François de Sales, revenant de visiter quelques paroisses de son diocèse, reçut une très-grande affliction par l’avis qu’on lui donna que le Pape était irrité contre lui, ensuite des mémoires qu’un certain Religieux avait envoyés, par un zèle indiscret, faisant entendre à Sa Sainteté que François de Sales s’amusait à confesser le monde, à conduire des femmes à la dévotion, à se faire des Philothées, et négligeait les occasions de rendre de grands services à l’Église par la conversion des âmes. Notre Saint ne s’en plaignit qu’à Dieu, à son frère Louis de Sales et au président Favre, sans jamais laisser échapper un mot d’injure, d’invective ni de reproche contre cet homme, quoique celui-ci lui eût mille obligations. Seulement il écrivit au Pape, avec sincérité et humilité, la vérité des choses, après quoi il demeura en paix ; mais il ne put, dit-il, rentrer dans sa joie ordinaire qu’il n’eût reçu réponse de Sa Sainteté, qui voulut bien s’humilier jusque-là que de lui témoigner être marri de s’être laissé circonvenir et surprendre, l’assurant qu’il était pleinement satisfait de lui, qu’il l’estimait comme son frère et l’aimait comme son fils. « Je sens bien, disait le Saint, en lisant cette réponse, que Dieu me rend la joie de son salutaire, et je ne sais comment je pourrais vivre, si je savais que le Père de tous les enfants de Dieu est indigné contre moi, peu satisfait de ma conduite ou incertain de ma fidélité pour le Saint-Siège. Je crois que j’irais à Rome et ne sortirais point des pieds du Vicaire de Jésus-Christ que je n’eusse mon pardon. » C’est chose étonnante que François de Sales, étant si bienfaisant à tout le monde, tant de personnes se soient appliquées à lui faire du mal ou à lui en vouloir faire et procurer, le calomniant si fréquemment auprès des Papes, des rois, des souverains et des princes.

 

 

ÉGALEMENT au 5 JUILLET :
 
  



« Le ROSAIRE est ADMIRABLE !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »
Alors, rendez-vous ici :