mardi 19 juillet 2022

Le 19 JUILLET avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Soyons persuadés, pécheurs mes frères, 
que quand nous prions 
et que nous demandons des choses utiles à notre salut éternel, 
nos péchés-mêmes ne peuvent nous empêcher 
d’obtenir les grâces que nous demandons. »
 
(Saint Alphonse de Liguori)


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MOIS de NOTRE-DAME du MONT-CARMEL

19ème jour : À SAINT-RÉMY-AU-BOIS

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19 JUILLET

 
 
              
             Voyez aujourd’hui comme la Sainte Vierge parle de la puissance divine et de la sainteté de son nom, passant dans son cantique à la continuation des divins attributs. La miséricorde de ce grand Dieu, dit-elle, se répand de génération en génération sur ceux qui le craignent. Eh ! Vierge sacrée, donnez-moi aujourd’hui l’intelligence de ce couplet de votre saint cantique. Ce bon Dieu a dit qu’il voulait la miséricorde et non le sacrifice ; le Sauveur nous enseigne qu’Il est venu pour les pécheurs et non pour les justes ; votre serviteur saint François de Sales nous assure que le trône de la divine miséricorde, c’est notre misère ; et vous, ô divine Maîtresse de la doctrine évangélique ! vous dites que la miséricorde se répand de génération en génération sur ceux qui craignent Dieu. Sans doute, vous voulez m’apprendre aujourd’hui la crainte filiale, qui est le commencement de la sapience, et la crainte salutaire, qui nous donne un véritable repentir de nos péchés et de nos infidélités et nous impètre le pardon de nos crimes. L’âme humble et craintive attire sur elle les divines miséricordes.

 
 

dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)

 
Saint François de Sales,
 pasteur charitable qui avez exposé votre vie
pour le salut de vos ouailles,
priez pour nous.
 

          Le 19 juillet 1595, le seigneur de Sales fut averti des insultes, des injures et des hasards que soutenait son fils, François de Sales. Cet ancien chevalier, qui n’avait jamais eu peur pour lui-même, donna une si grande entrée dans son âme à l’appréhension de perdre ce cher fils aîné de sa maison, qu’il dit d’abord que bientôt on lui apporterait la nouvelle de la mort de son enfant. Il lui envoya donc derechef un commandement de s’en revenir, lui écrivant qu’il avait déjà plus fait qu’il n’était besoin pour montrer son zèle ; que les sages disaient que, s’il demeurait davantage dans ces hasards journaliers, ce serait une lourde obstination, et qu’enfin il tenterait Dieu s’il faisait d’autres essais de réussir en cette entreprise ; qu’il fallait contraindre ces peuples par la bouche du canon de revenir à l’Église et à leur devoir. Le fervent Apôtre lui fit une réponse qui est précieusement gardée dans les archives du château de Sales. En voici la copie : « Monsieur mon très-honoré père, si Roland était votre fils aussi bien qu’il n’est que votre valet, il n’aurait pas eu la couardise de reculer pour un si petit choc que celui où il s’est trouvé, et n’en ferait pas le bruit d’une grande bataille. Nul ne peut douter de la mauvaise volonté de nos adversaires ; mais aussi nous fait-on tort, quand on doute de notre courage. Par la grâce de Dieu, nous savons que celui qui persévérera sera sauvé, qu’on ne donnera la couronne qu’à celui qui aura légitimement combattu, et que les moments de nos combats et de nos tribulations opèrent le poids d’une gloire éternelle. Je vous supplie donc, mon père, de ne point attribuer ma persévérance à désobéissance, et de me regarder toujours comme votre fils le plus respectueux. »


            Après cette sainte et sage lettre, le seigneur de Sales monta à cheval pour Annecy le même jour, afin de se plaindre à l’évêque du hasard où il tenait son fils, disant que d’un confesseur on en voulait faire un martyr ; qu’il irait en personne le tirer par le bras et l’ôter du péril évident où il était parmi ces gens sans foi, sans loi, sans religion, sans crainte de Dieu ni des princes. Le bon Évêque eut peine d’apaiser tant soit peu le ressentiment de ce bon père, auquel il promit que, dès ce jour-là, il écrirait par exprès à François de Sales, pour savoir au vrai l’état des affaires de sa mission et l’inviter à s’en revenir.

 
 

ÉGALEMENT au 19 JUILLET :
 
 
 
 
 
 
 

 

« Le ROSAIRE est ADMIRABLE !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
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