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12 JUILLET
NEUVAINE à NOTRE-DAME du MONT-CARMEL (6ème jour)
Considérez aujourd’hui la divine modestie et l’air délicieux avec lesquels la Sainte Vierge entonne, dans la Maison de la Visitation, le premier cantique de la loi de grâce, Magnificat. Le second cantique évangélique est le Benedictus,
aussi composé et récité dans la Maison de la Visitation, et l’Église se
sert de tous les deux pour louer Dieu jour et nuit. La Sainte Vierge et
son cousin Zacharie louaient et bénissaient le Seigneur de l’effusion de grâce pour la Rédemption du genre humain,
voyant le petit pécheur saint Jean purifié dans les entrailles
maternelles et sanctifié par la grâce du Rédempteur caché au sein de
Marie. Ô Sainte Vierge ! ce n’est pas sans mystère que vous êtes
petite-fille du chantre royal David. Faites-nous chanter le cantique
nouveau de votre sainte Visitation, et que nos langues demeurent muettes, si elles ne s’occupent à louer et glorifier Dieu. Notre Père saint François de Sales et nos premières Mères faisaient une partie de leurs plus douces récréations de chanter des cantiques spirituelles.
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales, le plus dévot et le plus aimable des Saints,priez pour nous.
Considérez aujourd’hui la divine modestie et l’air délicieux avec lesquels la Sainte Vierge entonne, dans la Maison de la Visitation, le premier cantique de la loi de grâce, Magnificat. Le second cantique évangélique est le Benedictus,
aussi composé et récité dans la Maison de la Visitation, et l’Église se
sert de tous les deux pour louer Dieu jour et nuit. La Sainte Vierge et
son cousin Zacharie louaient et bénissaient le Seigneur de l’effusion de grâce pour la Rédemption du genre humain,
voyant le petit pécheur saint Jean purifié dans les entrailles
maternelles et sanctifié par la grâce du Rédempteur caché au sein de
Marie. Ô Sainte Vierge ! ce n’est pas sans mystère que vous êtes
petite-fille du chantre royal David. Faites-nous chanter le cantique
nouveau de votre sainte Visitation, et que nos langues demeurent muettes, si elles ne s’occupent à louer et glorifier Dieu. Notre Père saint François de Sales et nos premières Mères faisaient une partie de leurs plus douces récréations de chanter des cantiques spirituelles.
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales, le plus dévot et le plus aimable des Saints,priez pour nous.
Considérez aujourd’hui la divine modestie et l’air délicieux avec lesquels la Sainte Vierge entonne, dans la Maison de la Visitation, le premier cantique de la loi de grâce, Magnificat. Le second cantique évangélique est le Benedictus, aussi composé et récité dans la Maison de la Visitation, et l’Église se sert de tous les deux pour louer Dieu jour et nuit. La Sainte Vierge et son cousin Zacharie louaient et bénissaient le Seigneur de l’effusion de grâce pour la Rédemption du genre humain, voyant le petit pécheur saint Jean purifié dans les entrailles maternelles et sanctifié par la grâce du Rédempteur caché au sein de Marie. Ô Sainte Vierge ! ce n’est pas sans mystère que vous êtes petite-fille du chantre royal David. Faites-nous chanter le cantique nouveau de votre sainte Visitation, et que nos langues demeurent muettes, si elles ne s’occupent à louer et glorifier Dieu. Notre Père saint François de Sales et nos premières Mères faisaient une partie de leurs plus douces récréations de chanter des cantiques spirituelles.
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales, le plus dévot et le plus aimable des Saints,priez pour nous.
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Le douzième jour de juillet 1621, notre Père saint François de Sales alla de grand matin à Talloires, avec son frère Jean-François de Sales, Évêque de Chalcédoine, son coadjuteur. Il y avait longtemps que le saint Prélat avait envie d’ouvrir le sépulcre de saint Germain, qui reposait au milieu de la nef de l’église et souhaitait de mettre ce saint corps dans l’autel de la chapelle de l’ermitage. Y étant monté, il céda la cérémonie de cette solennité à son cher frère, et se tint à genoux comme immobile et ravi de dévotion, tenant les yeux fichés sur le tombeau de ce grand anachorète. Cette tombe étant ouverte, il alla lui-même ouvrir la châsse, montra les reliques au peuple, fit toucher les chapelets, mit tous les os dans un coffret neuf orné et préparé à cet effet, et ayant, avec son frère, chargé ce doux fardeau sur ses épaules, il fit la procession tout autour de l’église et de l’ermitage, arrosant incessamment la terre de ses larmes, après quoi il fit une très-fervente exhortation au peuple. Le ciel, cependant, se couvrait et menaçait de grandes pluies et de tonnerres. Chacun était en appréhension et se demandait comment on descendrait de la montagne. Notre saint Prélat regarda l’air, invoqua saint Germain, donna sa bénédiction, et, quoiqu’il commençait déjà de pleuvoir, la sérénité se fit en un instant. Ce Bienheureux aimait grandement cet ermitage, et faisait dessein d’y faire quelques mois, oui même quelques années de séjour, si Dieu lui en donnait le loisir, et disait au R. P. de Coëx, qui l’a déposé : « Ah ! mon Père, il faut laisser le poids et le tracas de la houlette à notre nouveau pasteur, et que vous me cachiez dans le désert, pour mettre par écrit des choses que Dieu m’a fait méditer. Il me semble que dans le silence de cette solitude, les saintes pensées tomberaient du ciel dans mon cœur, comme la neige qui couvre presque continuellement cette montagne. » Dieu avait d’autres desseins sur son serviteur, qui n’avait garde de penser que dans trente à quarante ans la sainte Église ferait pour lui, par l’autorité apostolique et universelle, ce qu’il venait de faire, par son autorité ordinaire et par une piété secrète, pour les reliques de ce saint anachorète.
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »