LITANIES DE SAINT ALBERT DE MESSINE
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* * *
LE SAINT PROPHÈTE ÉLIE
FONDATEUR de l'ORDRE du MONT-CARMEL
« Nier l’avènement futur et personnel d’Élie,
c’est une hérésie
ou une erreur qui approche de l’hérésie. »
(Saint Robert Bellarmin)
« En songeant aux tourments
qui seront le partage des chrétiens au temps de l’Antéchrist,
je sens mon cœur tressaillir
et je voudrais que ces tourments me soient réservés. »
(Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus)
« Quand vous verrez la perversité du dogme dans la société ecclésiastique
et qu’on s’y honorera comme Dieu,
vous saurez que c’est le temps. »
(Saint Jérôme)
(Saint Jérôme)
La Prophétie de St François d'Assise relative à l'Exterminateur :
SOMMAIRE des ARTICLES ayant trait à la GRANDE APOSTASIE :
https://montfortajpm.blogspot.fr/2017/07/sommaire-des-articles-ayant-trait-a-la-grande-apostasie.html
+ LE RETOUR D’ÉLIE
+ LE RETOUR D’ÉLIE
RÉSOLUTIONS ET PRIÈRES
D’UN PARFAIT ET ZÉLÉ MISSIONNAIRE
(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)
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(à
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1- C’en est fait, je cours par le monde,
J’ai pris une humeur vagabonde
Pour sauver mon pauvre prochain.
Quoi ! je verrais l’âme de mon cher frère
Périr partout par le péché
Sans que mon cœur en fût touché ?
Non, non, Seigneur, (bis) elle est trop chère !
2- Je verrais cette âme si belle
Tomber dans la mort éternelle
Sans qu’aucun en eût chagrin ?
Quoi ! je verrais le Sang d’un Dieu qui l’aime
Inutilement répandu
Et son prix pour jamais perdu ?
J’aimerais mieux (bis) être anathème !
3- Ah ! Seigneur, chacun vous outrage
Dans l’homme, votre belle image :
Sans parler, je le souffrirais ?
Vos ennemis ravissent votre gloire,
Et je serais de leur côté ?
Plutôt la mort, en vérité !
À moi, Seigneur, (bis) j’aurai victoire !
4- Ô grand Dieu, donnez-moi vos armes
Pour vaincre le monde et ses charmes
Et ce qui s’oppose à vos lois :
Mettez, mettez pour convertir les âmes
En mon âme la sainteté,
En mon esprit la vérité,
Et dans mon cœur, (bis) vos pures flammes !
5- Donnez-moi le don de sagesse
Et cette charité qui presse
Et qui fait un homme divin.
Faites, grand Dieu, de ma bouche un tonnerre
Pour détruire l’iniquité,
Afin que votre volonté
Soit faite au ciel (bis) et sur la terre.
6- C’est à vous, Seigneur, que je vise :
Vous êtes seul mon entreprise !
À vous seul sans respect humain :
Je foule aux pieds le monde et sa figure ;
Si mon zèle plait à vos yeux,
Je me trouverai bienheureux
De devenir (bis) sa balayure.
7- On parcourt pour un grain de sable
La mer et la terre habitable
Avec des travaux infinis :
Pour vous, mon Dieu, je n’aurais aucun zèle ?
Pour gagner le Sang de mon Dieu
Je n’en remuerais pas du lieu ?
Oh ! quel mépris (bis) d’un infidèle !
8- Qu’un cheval tombe sous sa charge,
On est sensible, on le décharge,
Mais pour l’âme on n’a que mépris !
Elle est tombée, elle dort dans le crime,
On ne la relèvera pas :
« Va-t’en, pauvre âme, où tu pourras ;
Meurs en péché, (bis) tombe dans l’abîme ! »
9- Ah ! partout le démon qui tente,
Partout la moisson abondante
Et très peu d’ouvriers de Dieu :
Prions, prions le Père de famille
D’abattre l’orgueil du démon
Et d’envoyer dans sa moisson
Des ouvriers (bis) de l’Évangile.
10- Le soldat bat partout la caisse,
À s’armer un chacun s’empresse :
L’on fait des régiments en peu.
Mais pour défendre un Dieu que l’on offense,
Lève-t-on quelque régiment,
Fait-on quelque saint armement ?
Hélas ! hélas ! (bis) aucun n’y pense !
11- Faux dévot, âme si charnelle,
Repose avec l’homme infidèle :
Dors en paix, tu n’es point blessé,
Rien ne te nuit, aucun ne t’endommage ;
Ne t’embarrasse point d’autrui :
S’il se damne, tant pis pour lui !
Cruel repos, (bis) cruel outrage !
12- Je ne puis reposer une heure,
Ni garder la même demeure
En voyant Jésus offensé :
Hélas ! partout chacun lui fait la guerre !
Le péché règne en tous les lieux,
Les âmes tombent dans les feux :
Je veux gronder (bis) comme un tonnerre !
13- Ô mon Dieu, pour votre Évangile,
Je veux souffrir de ville en ville
Mille affronts, mille et mille maux !
Si par ma vie et le sang de mes veines
Je ne détruis qu’un seul péché,
Si je ne fais qu’un cœur touché,
Vous payez trop (bis) toutes mes peines.
14- Quand je ne sauverais personne,
Je ne perdrais pas la couronne
Préparée à mes seuls travaux :
Car ce n’est pas le fruit qu’on récompense,
Mais la semence qu’on répand,
Mais le travail que l’on y prend.
Le prix convient (bis) à la souffrance !
15- Ô mon Dieu, quoique je vous aime,
J’appréhende tout de moi-même :
Soutenez mon infirmité !
Quand je serais saint comme les apôtres,
Quand j’aurais gagné l’univers,
Je puis tomber dans les enfers,
Voulant sauver (bis) l’âme des autres.
16- Rendez-moi toujours bien fidèle
Dans les pratiques de mon zèle
Aux devoirs de la sainteté :
Que nuit et jour ma source rejaillisse,
Mais cependant sans m’appauvrir ;
Que je prêche pour convertir,
Mais qu’en prêchant, (bis) je me remplisse.
17- Loin de moi ces zélés austères,
Pleins de rigueurs et de colère,
Prétextes de la charité.
Peu de vinaigre avec quantité d’huile
Gagne les esprits et les cœurs,
Convertit les plus grands pécheurs,
Comme l’on voit (bis) dans l’Évangile.
18- Ô mon Dieu, votre seule grâce
Pour m’aider, afin que je fasse
Par sur tout votre Volonté !
Malgré l’enfer, malgré la chair et l’homme,
Je veux vous faire aimer, Seigneur,
Et si ma mort vous fait honneur,
Je suis content (bis) que l’on m’assomme.
19- Que partout j’aie un air modeste,
Un zèle agréable et céleste,
Mais sans fard et sans vanité,
Sans m’appuyer d’aucune flatterie ;
Que je me fasse tout à tous
Avec un cœur ouvert et doux,
Sans rebuter (bis) le pire impie.
20- Je m’attache à l’obéissance :
Elle est mon unique prudence
Pour prêcher avec sûreté,
Car je connais par mon expérience
Que c’est un mal qu’un zèle ardent,
Lorsqu’il n’est pas humble et prudent
Selon les lois (bis) de la science.
21- Loin de moi, pasteurs mercenaires,
Pasteurs, mais grands hommes d’affaires
Qui prêchez, mais par intérêt !
Pour moi, je suis un Dieu pauvre sur terre,
Sans posséder aucun argent
Et sans craindre aussi le sergent,
Sans essuyer (bis) aucune guerre.
22- Quoique je ne plante ni sème,
Je suis plus riche que vous-même :
Croyez-moi, Messieurs, s’il vous plait !
Car il est vrai que ma prudence est fine :
J’ai pris les riches pour fermiers,
J’ai ce qu’il faut de leurs deniers
Et j’ai chez eux (bis) cave et cuisine.
23- Ce n’est pas que je vous méprise,
Si vous n’avez pas pour devise
Ce parfait et grand dénuement ;
Mais apprenez que, par votre avarice,
Vous gagnez peu dans vos travaux,
Vous vous causez de très grands maux,
Et souvent c’est (bis) une injustice.
24- Combien de prêtres inutiles,
Dont les grands talents sont stériles
Faute de ce détachement ?
Ils prêchent bien, on ne peut pas mieux dire,
Mais aucun pécheur n’est touché,
Après qu’ils ont si bien prêché !
Quels fruits ont-ils ? (bis) On les admire.
25- On ne voit plus parmi nous autres
De ces véritables apôtres
Qu’on voyait briller autrefois :
C’est qu’il n’est plus des pauvres volontaires !
On cherche un établissement,
On veut, quoique indirectement,
Un peu d’argent (bis) pour ses affaires.
26- Cet argent est une eau bourbeuse
Qui souille une âme généreuse
Et la fait ramper sous ses lois ;
Ce métal a je ne sais quoi d’infâme
Dont le pur zèle est tout taché :
Quoiqu’il en semble détaché,
Il refroidit (bis) sa pure flamme.
27- Point d’argent : cette lourde masse
Et me captive et me terrasse !
Plus j’en ai, plus je suis rampant,
Mais moins j’en ai, plus mon âme est légère :
Il me rend lourd comme un chameau,
Sans lui, je suis comme un oiseau,
Je vole au ciel (bis) dans la lumière.
28- Mon Jésus, je veux être sage :
Je ne veux que vous pour partage,
Pour mon bien et tout mon valant.
Mon Dieu, vous seul et le salut des âmes,
Sans récompense d’un denier :
Je suis bien riche en mon métier,
Si mon cœur est (bis) riche en vos flammes !
29- Donnez-moi, Seigneur, je vous prie,
Un zèle tout plein d’industrie ;
Montrez-moi toute vérité ;
Embrasez-moi d’une flamme nouvelle !
Enseignez-moi quelque secret
Qui rende l’homme plus parfait,
Plus circonspect (bis) et plus fidèle.
30- Gardez-moi d’un grand précipice :
Du scrupule dans la justice,
De l’esprit de la nouveauté,
Soit dans ma foi, mon zèle ou ma conduite ;
Gardez-moi de l’illusion,
De la fausse dévotion,
Pour ne marcher (bis) qu’à votre suite !
31- Je suis prêt, ô Jésus mon Maître,
De prêcher partout, de paraître,
Soutenu de votre vertu :
Faites de moi votre missionnaire !
Quand je n’aurais de revenus
Que des affronts et des rebuts,
J’en suis content, (bis) cher exemplaire.
32- Ô Marie, ô ma bonne Mère,
Servez-moi d’une armée entière :
Hâtez-vous, je suis combattu !
Que ma parole augmente et fructifie,
Que je rompe l’iniquité
Et que je croisse en sainteté,
Et que mon Dieu (bis) s’en glorifie !
DIEU SEUL
J’ai pris une humeur vagabonde
Pour sauver mon pauvre prochain.
Quoi ! je verrais l’âme de mon cher frère
Périr partout par le péché
Sans que mon cœur en fût touché ?
Non, non, Seigneur, (bis) elle est trop chère !
2- Je verrais cette âme si belle
Tomber dans la mort éternelle
Sans qu’aucun en eût chagrin ?
Quoi ! je verrais le Sang d’un Dieu qui l’aime
Inutilement répandu
Et son prix pour jamais perdu ?
J’aimerais mieux (bis) être anathème !
3- Ah ! Seigneur, chacun vous outrage
Dans l’homme, votre belle image :
Sans parler, je le souffrirais ?
Vos ennemis ravissent votre gloire,
Et je serais de leur côté ?
Plutôt la mort, en vérité !
À moi, Seigneur, (bis) j’aurai victoire !
4- Ô grand Dieu, donnez-moi vos armes
Pour vaincre le monde et ses charmes
Et ce qui s’oppose à vos lois :
Mettez, mettez pour convertir les âmes
En mon âme la sainteté,
En mon esprit la vérité,
Et dans mon cœur, (bis) vos pures flammes !
5- Donnez-moi le don de sagesse
Et cette charité qui presse
Et qui fait un homme divin.
Faites, grand Dieu, de ma bouche un tonnerre
Pour détruire l’iniquité,
Afin que votre volonté
Soit faite au ciel (bis) et sur la terre.
6- C’est à vous, Seigneur, que je vise :
Vous êtes seul mon entreprise !
À vous seul sans respect humain :
Je foule aux pieds le monde et sa figure ;
Si mon zèle plait à vos yeux,
Je me trouverai bienheureux
De devenir (bis) sa balayure.
7- On parcourt pour un grain de sable
La mer et la terre habitable
Avec des travaux infinis :
Pour vous, mon Dieu, je n’aurais aucun zèle ?
Pour gagner le Sang de mon Dieu
Je n’en remuerais pas du lieu ?
Oh ! quel mépris (bis) d’un infidèle !
8- Qu’un cheval tombe sous sa charge,
On est sensible, on le décharge,
Mais pour l’âme on n’a que mépris !
Elle est tombée, elle dort dans le crime,
On ne la relèvera pas :
« Va-t’en, pauvre âme, où tu pourras ;
Meurs en péché, (bis) tombe dans l’abîme ! »
9- Ah ! partout le démon qui tente,
Partout la moisson abondante
Et très peu d’ouvriers de Dieu :
Prions, prions le Père de famille
D’abattre l’orgueil du démon
Et d’envoyer dans sa moisson
Des ouvriers (bis) de l’Évangile.
10- Le soldat bat partout la caisse,
À s’armer un chacun s’empresse :
L’on fait des régiments en peu.
Mais pour défendre un Dieu que l’on offense,
Lève-t-on quelque régiment,
Fait-on quelque saint armement ?
Hélas ! hélas ! (bis) aucun n’y pense !
11- Faux dévot, âme si charnelle,
Repose avec l’homme infidèle :
Dors en paix, tu n’es point blessé,
Rien ne te nuit, aucun ne t’endommage ;
Ne t’embarrasse point d’autrui :
S’il se damne, tant pis pour lui !
Cruel repos, (bis) cruel outrage !
12- Je ne puis reposer une heure,
Ni garder la même demeure
En voyant Jésus offensé :
Hélas ! partout chacun lui fait la guerre !
Le péché règne en tous les lieux,
Les âmes tombent dans les feux :
Je veux gronder (bis) comme un tonnerre !
13- Ô mon Dieu, pour votre Évangile,
Je veux souffrir de ville en ville
Mille affronts, mille et mille maux !
Si par ma vie et le sang de mes veines
Je ne détruis qu’un seul péché,
Si je ne fais qu’un cœur touché,
Vous payez trop (bis) toutes mes peines.
14- Quand je ne sauverais personne,
Je ne perdrais pas la couronne
Préparée à mes seuls travaux :
Car ce n’est pas le fruit qu’on récompense,
Mais la semence qu’on répand,
Mais le travail que l’on y prend.
Le prix convient (bis) à la souffrance !
15- Ô mon Dieu, quoique je vous aime,
J’appréhende tout de moi-même :
Soutenez mon infirmité !
Quand je serais saint comme les apôtres,
Quand j’aurais gagné l’univers,
Je puis tomber dans les enfers,
Voulant sauver (bis) l’âme des autres.
16- Rendez-moi toujours bien fidèle
Dans les pratiques de mon zèle
Aux devoirs de la sainteté :
Que nuit et jour ma source rejaillisse,
Mais cependant sans m’appauvrir ;
Que je prêche pour convertir,
Mais qu’en prêchant, (bis) je me remplisse.
17- Loin de moi ces zélés austères,
Pleins de rigueurs et de colère,
Prétextes de la charité.
Peu de vinaigre avec quantité d’huile
Gagne les esprits et les cœurs,
Convertit les plus grands pécheurs,
Comme l’on voit (bis) dans l’Évangile.
18- Ô mon Dieu, votre seule grâce
Pour m’aider, afin que je fasse
Par sur tout votre Volonté !
Malgré l’enfer, malgré la chair et l’homme,
Je veux vous faire aimer, Seigneur,
Et si ma mort vous fait honneur,
Je suis content (bis) que l’on m’assomme.
19- Que partout j’aie un air modeste,
Un zèle agréable et céleste,
Mais sans fard et sans vanité,
Sans m’appuyer d’aucune flatterie ;
Que je me fasse tout à tous
Avec un cœur ouvert et doux,
Sans rebuter (bis) le pire impie.
20- Je m’attache à l’obéissance :
Elle est mon unique prudence
Pour prêcher avec sûreté,
Car je connais par mon expérience
Que c’est un mal qu’un zèle ardent,
Lorsqu’il n’est pas humble et prudent
Selon les lois (bis) de la science.
21- Loin de moi, pasteurs mercenaires,
Pasteurs, mais grands hommes d’affaires
Qui prêchez, mais par intérêt !
Pour moi, je suis un Dieu pauvre sur terre,
Sans posséder aucun argent
Et sans craindre aussi le sergent,
Sans essuyer (bis) aucune guerre.
22- Quoique je ne plante ni sème,
Je suis plus riche que vous-même :
Croyez-moi, Messieurs, s’il vous plait !
Car il est vrai que ma prudence est fine :
J’ai pris les riches pour fermiers,
J’ai ce qu’il faut de leurs deniers
Et j’ai chez eux (bis) cave et cuisine.
23- Ce n’est pas que je vous méprise,
Si vous n’avez pas pour devise
Ce parfait et grand dénuement ;
Mais apprenez que, par votre avarice,
Vous gagnez peu dans vos travaux,
Vous vous causez de très grands maux,
Et souvent c’est (bis) une injustice.
24- Combien de prêtres inutiles,
Dont les grands talents sont stériles
Faute de ce détachement ?
Ils prêchent bien, on ne peut pas mieux dire,
Mais aucun pécheur n’est touché,
Après qu’ils ont si bien prêché !
Quels fruits ont-ils ? (bis) On les admire.
25- On ne voit plus parmi nous autres
De ces véritables apôtres
Qu’on voyait briller autrefois :
C’est qu’il n’est plus des pauvres volontaires !
On cherche un établissement,
On veut, quoique indirectement,
Un peu d’argent (bis) pour ses affaires.
26- Cet argent est une eau bourbeuse
Qui souille une âme généreuse
Et la fait ramper sous ses lois ;
Ce métal a je ne sais quoi d’infâme
Dont le pur zèle est tout taché :
Quoiqu’il en semble détaché,
Il refroidit (bis) sa pure flamme.
27- Point d’argent : cette lourde masse
Et me captive et me terrasse !
Plus j’en ai, plus je suis rampant,
Mais moins j’en ai, plus mon âme est légère :
Il me rend lourd comme un chameau,
Sans lui, je suis comme un oiseau,
Je vole au ciel (bis) dans la lumière.
28- Mon Jésus, je veux être sage :
Je ne veux que vous pour partage,
Pour mon bien et tout mon valant.
Mon Dieu, vous seul et le salut des âmes,
Sans récompense d’un denier :
Je suis bien riche en mon métier,
Si mon cœur est (bis) riche en vos flammes !
29- Donnez-moi, Seigneur, je vous prie,
Un zèle tout plein d’industrie ;
Montrez-moi toute vérité ;
Embrasez-moi d’une flamme nouvelle !
Enseignez-moi quelque secret
Qui rende l’homme plus parfait,
Plus circonspect (bis) et plus fidèle.
30- Gardez-moi d’un grand précipice :
Du scrupule dans la justice,
De l’esprit de la nouveauté,
Soit dans ma foi, mon zèle ou ma conduite ;
Gardez-moi de l’illusion,
De la fausse dévotion,
Pour ne marcher (bis) qu’à votre suite !
31- Je suis prêt, ô Jésus mon Maître,
De prêcher partout, de paraître,
Soutenu de votre vertu :
Faites de moi votre missionnaire !
Quand je n’aurais de revenus
Que des affronts et des rebuts,
J’en suis content, (bis) cher exemplaire.
32- Ô Marie, ô ma bonne Mère,
Servez-moi d’une armée entière :
Hâtez-vous, je suis combattu !
Que ma parole augmente et fructifie,
Que je rompe l’iniquité
Et que je croisse en sainteté,
Et que mon Dieu (bis) s’en glorifie !
DIEU SEUL
Les FLAMMES du ZÈLE
(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)
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1- Chantons tous et brûlons des flammes
Du zèle du salut des âmes !
C’est l’effet de l’amour de Dieu,
Qui ne saurait souffrir que l’on offense
Notre Dieu, notre Souverain,
Ni qu’on attaque le prochain :
Examinons (bis), son excellence.
19- Imitons cet exemple rare :
Ce très bon Maître se compare
À la poule avec ses poussins
Qui jour et nuit les cache sous ses ailes,
Les appelle tout doucement,
Les nourrit très soigneusement,
Sans écarter (bis), les plus rebelles.
23- Le vrai zèle est plein d’espérance
En la divine Providence,
Dans les soins d’un Père amoureux,
Comptant pour rien sa force et son adresse ;
Et l’homme n’étant rien pour lui,
Il met en Dieu tout son appui :
C’est en cela (bis) qu’est sa sagesse !
25- Ni l’enfer, ni toute la terre
Ne peuvent pas le vaincre en guerre :
Le zèle est plus fort que la mort !
Il ne craint point la puissance de l’homme :
C’est Dieu qu’il craint, c’est le péché,
Mais du reste il n’est pas touché !
Devant son Dieu (bis) c’est un atome.
26- Il a pris en toute entreprise
L’obéissance pour devise,
Ce qui le rend actif et fort !
Quoi qu’on lui fasse, il a victoire et gloire :
Quoiqu’aucun ne soit converti,
Quoiqu’il soit seul de son parti,
S’il obéit (bis), il a victoire !
(à
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* * *
La MARSEILLAISE
des 16 Bienheureuses CARMÉLITES de COMPIÈGNE
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Cantique composé par les Carmélites de Compiègne la veille de leur martyre,
le 16 juillet 1794, sur l'air de la Marseillaise.
le 16 juillet 1794, sur l'air de la Marseillaise.
1- Livrons nos cœurs à l’allégresse,
Le jour de gloire est arrivé !
Loin de nous toute faiblesse
Voyant l’étendard arrivé !(bis)
Préparons nous à la victoire,
Marchons tous en vrai conquérant
Sous le drapeau d’un Dieu mourant :
Courons, volons tous à la gloire !
Ranimons notre ardeur :
Nos corps sont au Seigneur !
Montons, montons à l'échafaud et rendons-le vainqueur !
2- Ô bonheur toujours désirable
Pour des catholiques français,
De suivre la route admirable
Qui, déjà faite tant de fois, (bis)
Par les martyrs vers le supplice,
D'après Jésus avec le roi.
Chrétiens, signalons notre foi !
Adorons d'un Dieu la justice.
Que le prêtre fervent,
Le fidèle constant,
Scellent, scellent, de tout leur sang la foi d'un Dieu mourant !
3- Grand Dieu qui voyez ma faiblesse,
Je désire et je crains toujours :
Confidemment l'ardeur me presse,
Mais donnez-moi votre secours ! (bis)
Je ne puis vous cacher ma crainte,
Pensant aux prisons, à la mort,
Mais vous serez mon réconfort.
Je le dis : Non, plus de contrainte !
Hâtez donc le moment,
J'attends mon changement :
Seigneur, Seigneur, sans différer, rendez mon cœur content !
4- Vierge Sainte, notre modèle,
Auguste Reine des martyrs,
Daignez seconder notre zèle
En purifiant nos désirs, (bis)
Protégez encore la France,
Assistez-nous du haut des cieux,
Faites ressentir en ces lieux
Les effets de votre puissance ;
Soutenez vos enfants,
Soumis, obéissants.
Mourons, mourons, avec Jésus et notre roi croyant !
5- Voyez, ô divine Marie,
De vos enfants le saint transport !
Si de Dieu nous tenons la vie,
Pour lui nous acceptons la mort ! (bis)
Montrez-vous notre tendre Mère,
Présentez-nous à Jésus-Christ ;
Et qu'animées de son esprit,
Nous puissions en quittant la terre,
Au céleste séjour,
Du feu du saint Amour,
Chanter, chanter avec les Saints ses bontés pour toujours !
Le jour de gloire est arrivé !
Loin de nous toute faiblesse
Voyant l’étendard arrivé !(bis)
Préparons nous à la victoire,
Marchons tous en vrai conquérant
Sous le drapeau d’un Dieu mourant :
Courons, volons tous à la gloire !
Ranimons notre ardeur :
Nos corps sont au Seigneur !
Montons, montons à l'échafaud et rendons-le vainqueur !
2- Ô bonheur toujours désirable
Pour des catholiques français,
De suivre la route admirable
Qui, déjà faite tant de fois, (bis)
Par les martyrs vers le supplice,
D'après Jésus avec le roi.
Chrétiens, signalons notre foi !
Adorons d'un Dieu la justice.
Que le prêtre fervent,
Le fidèle constant,
Scellent, scellent, de tout leur sang la foi d'un Dieu mourant !
3- Grand Dieu qui voyez ma faiblesse,
Je désire et je crains toujours :
Confidemment l'ardeur me presse,
Mais donnez-moi votre secours ! (bis)
Je ne puis vous cacher ma crainte,
Pensant aux prisons, à la mort,
Mais vous serez mon réconfort.
Je le dis : Non, plus de contrainte !
Hâtez donc le moment,
J'attends mon changement :
Seigneur, Seigneur, sans différer, rendez mon cœur content !
4- Vierge Sainte, notre modèle,
Auguste Reine des martyrs,
Daignez seconder notre zèle
En purifiant nos désirs, (bis)
Protégez encore la France,
Assistez-nous du haut des cieux,
Faites ressentir en ces lieux
Les effets de votre puissance ;
Soutenez vos enfants,
Soumis, obéissants.
Mourons, mourons, avec Jésus et notre roi croyant !
5- Voyez, ô divine Marie,
De vos enfants le saint transport !
Si de Dieu nous tenons la vie,
Pour lui nous acceptons la mort ! (bis)
Montrez-vous notre tendre Mère,
Présentez-nous à Jésus-Christ ;
Et qu'animées de son esprit,
Nous puissions en quittant la terre,
Au céleste séjour,
Du feu du saint Amour,
Chanter, chanter avec les Saints ses bontés pour toujours !
Version originale ici :
(chapitre septième)
(à
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« Le ROSAIRE est ADMIRABLE !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »
Alors, rendez-vous ici :