9 JUILLET NEUVAINE à NOTRE-DAME du MONT-CARMEL (3ème jour)
Considérez aujourd’hui fort sérieusement que la Maison de la Visitation est la Maison de la vie cachée et anéantie. Saint Paul l’a bien reconnu quand il a dit que le Verbe incarné s’est anéanti soi-même. Quoi de plus anéanti que cette grandeur éternelle, cachée, abaissée,
et, en quelque façon, perdue dans le sein de Marie sous une aussi
petite forme que celle d’un petit corps qui commence à croître, et dans
un si petit espace que les entrailles d’une si petite Vierge ? Après cet
anéantissement, quoi de plus anéanti que Jean-Baptiste, ayant reçu
l’usage de la raison et demeurant prisonnier au sein de sa mère ? Quoi de plus anéanti que Zacharie, qui était un pauvre vieillard muet et en pénitence ? Quoi de plus anéanti qu’Élisabeth, qui, se voyant près d’être mère, se caché en solitude pour trois mois ? Mais, après Jésus, quoi de plus anéanti que Marie, qui ne se nomme qu’une pauvre servante du Seigneur ? Quoi de plus anéanti que saint Joseph, qui admire tellement la grandeur de ce divin mystère et sa propre petitesse, qu’il ne profère pas une seule parole ? Sainte Vierge, apprenez aujourd’hui à mon âme que la vocation à la Visitation est une vocation à la vie cachée et anéantie.
Pensez à TÉLÉCHARGER ce MP3 des "LITANIES de l'HUMILITÉ chantées", en cliquant sur les 3 points de suspension sous le titre, ici : https://odysee.com/@MontfortAJPM:b/Litanies-de-l'humilit%C3%A9:8?lid=0ac5bb30e143a3de7a340e216df6f49f060f0a75
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales, qui aviez pour principede ne rien demander et de ne rien refuser,priez pour nous.
Considérez aujourd’hui fort sérieusement que la Maison de la Visitation est la Maison de la vie cachée et anéantie. Saint Paul l’a bien reconnu quand il a dit que le Verbe incarné s’est anéanti soi-même. Quoi de plus anéanti que cette grandeur éternelle, cachée, abaissée,
et, en quelque façon, perdue dans le sein de Marie sous une aussi
petite forme que celle d’un petit corps qui commence à croître, et dans
un si petit espace que les entrailles d’une si petite Vierge ? Après cet
anéantissement, quoi de plus anéanti que Jean-Baptiste, ayant reçu
l’usage de la raison et demeurant prisonnier au sein de sa mère ? Quoi de plus anéanti que Zacharie, qui était un pauvre vieillard muet et en pénitence ? Quoi de plus anéanti qu’Élisabeth, qui, se voyant près d’être mère, se caché en solitude pour trois mois ? Mais, après Jésus, quoi de plus anéanti que Marie, qui ne se nomme qu’une pauvre servante du Seigneur ? Quoi de plus anéanti que saint Joseph, qui admire tellement la grandeur de ce divin mystère et sa propre petitesse, qu’il ne profère pas une seule parole ? Sainte Vierge, apprenez aujourd’hui à mon âme que la vocation à la Visitation est une vocation à la vie cachée et anéantie.
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales, qui aviez pour principede ne rien demander et de ne rien refuser,priez pour nous.
Considérez aujourd’hui fort sérieusement que la Maison de la Visitation est la Maison de la vie cachée et anéantie. Saint Paul l’a bien reconnu quand il a dit que le Verbe incarné s’est anéanti soi-même. Quoi de plus anéanti que cette grandeur éternelle, cachée, abaissée, et, en quelque façon, perdue dans le sein de Marie sous une aussi petite forme que celle d’un petit corps qui commence à croître, et dans un si petit espace que les entrailles d’une si petite Vierge ? Après cet anéantissement, quoi de plus anéanti que Jean-Baptiste, ayant reçu l’usage de la raison et demeurant prisonnier au sein de sa mère ? Quoi de plus anéanti que Zacharie, qui était un pauvre vieillard muet et en pénitence ? Quoi de plus anéanti qu’Élisabeth, qui, se voyant près d’être mère, se caché en solitude pour trois mois ? Mais, après Jésus, quoi de plus anéanti que Marie, qui ne se nomme qu’une pauvre servante du Seigneur ? Quoi de plus anéanti que saint Joseph, qui admire tellement la grandeur de ce divin mystère et sa propre petitesse, qu’il ne profère pas une seule parole ? Sainte Vierge, apprenez aujourd’hui à mon âme que la vocation à la Visitation est une vocation à la vie cachée et anéantie.
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales, qui aviez pour principede ne rien demander et de ne rien refuser,priez pour nous.
Pensez à TÉLÉCHARGER ce MP3 des "LITANIES de l'HUMILITÉ chantées", en cliquant sur les 3 points de suspension sous le titre, ici : https://odysee.com/@MontfortAJPM:b/Litanies-de-l'humilit%C3%A9:8?lid=0ac5bb30e143a3de7a340e216df6f49f060f0a75
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Le neuvième de juillet 1619, notre Père saint François de Sales ferma l’octave de la Visitation dans notre premier Monastère de Paris, nouvellement établi. Il prêcha et donna la bénédiction du très-saint Sacrement. On fut nécessité de faire cette action le matin, d’autant que ce Saint s’était engagé de prêcher dans une autre église, comme il fit sur le soir. Il lui arrivait ainsi très-souvent de faire deux prédications par jour, ce dont le R. P. Binet, provincial des Jésuites, qui avait été son compagnon d’études et toujours son bon ami, prit occasion de le reprendre, avec sa liberté naturelle et son ancienne amitié. « Vraiment, Monseigneur, dit-il, permettez-moi de vous dire que vous faites deux grandes fautes dans Paris, parmi beaucoup de vertus que vous y pratiquez. – Eh bien ! mon Père, dit le saint Prélat, dites-moi donc charitablement mes défauts, afin qu’avec l’aide de Dieu, je m’en corrige. – C’est, dit le Père, que votre condescendance vous porte à faire à tous coups deux prédications par jour, en quoi vous portez grand préjudice aux autres prédicateurs et à vous-même ; aux autres, parce que, s’excusant de vous imiter, on les croit mal fondés et mal habiles au métier ; et à vous-même, parce que vous ruinez votre santé ; puis, lorsqu’une mère a souvent des enfants jumeaux, l’un de ces pauvres enfants vaut moins que l’autre, ainsi en est-il de vos sermons ; il n’est pas possible qu’ils soient toujours d’égale force, et enfin cela nuira beaucoup à votre réputation. » Le saint Prélat, souriant, répondit à ce bon Père : « Vous avez raison, mon Père, mon ami, mais, que voulez-vous, c’est mon humeur qui me porte à cette condescendance ; je trouve le mot NON si rude au prochain, que je n’ai pas le courage de le prononcer, lorsque le prochain me demande quelque chose de raisonnable et faisable. Je ne demande jamais de prêcher, mais aussi je n’ai pas le courage d’éconduire ceux qui me prient et m’invitent de publier les louanges de Notre-Seigneur, de sa sainte Mère et des Saints ; heureux serais-je si je pouvais finir ma vie dans cet exercice ! » Le R. P. Binet ne sut que répliquer à une si sainte réponse, mais il la grava dans son cœur. Nous la lui avons ouï prêcher avec grand zèle quelques années après la mort de ce Saint, duquel il a laissé l’éloge par écrit dans son livre de la conduite.
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »