(à retrouver ICI, avec les 4 autres parties (vidéos) de cette histoire chantée, dans la Playlist "Florilèges")
26 JUILLET
Tandis que la Vierge se tait, apprenons aujourd’hui de sainte Élisabeth à saluer Marie ; car c’est
dans le maison de la Visitation qu’on apprend véritablement à saluer la
Sainte Vierge, à recevoir les visites de Marie et leurs effets.
L’Évangéliste dit que la Sainte Vierge, faisant la Visitation, salua
Élisabeth ; mais cet aimable secrétaire ne dit point de quelles paroles
elle se servit pour cette salutation, et il rapporte tout au long les
réponses que lui fit sainte Élisabeth dans son enthousiasme, dans son
extase et dans sa joie. Ô Vierge sacrée ! vos paroles n’étaient-elles
pas plus dignes d’être remarquées que celles de votre inférieure ? Je
crois que c’est ici un mystère de vie intérieure et spirituelle que
notre Père saint François de Sales a découvert et qu’il nous a enseigné,
lorsque, dans la Constitution XXXIIIe, il dit que Notre-Seigneur,
par son inspiration et vocation, et Notre-Dame par une secrète
visitation de laquelle elle a visité les cœurs des filles appelées à la Visitation,
les a jointes et unies ensemble afin que jamais elles ne fussent
séparées d’amour et de dilection, ains qu’elles demeurassent en unité
d’esprit par le lien de la charité, qui est le lien de perfection.
Visitation secrète, parole cachée et qui correspond en quelque façon à
ce que dit l’Évangéliste saint Jean, qu’un nom sera donné à chaque âme,
que nul ne connaîtra que celui qui le recevra. Il y a certains
mouvements si secrets dans la vocation de la Visitation, qu’en vérité le
ressort en est caché. On voit le mouvement sans voir ni savoir qui le
meut. C’est cette visitation secrète de Marie, c’est cette main sacrée de la Mère de Dieu qui lie les cœurs à son Fils ; nous le voyons dans la sanctification de saint Jean. Préservez-moi,
ô sainte et sacrée Vierge ! de défaire jamais l’ouvrage de la sainte
visite que vous faites de nos cœurs dans cette vocation !
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales, apôtre du Chablais,priez pour nous.
Tandis que la Vierge se tait, apprenons aujourd’hui de sainte Élisabeth à saluer Marie ; car c’est
dans le maison de la Visitation qu’on apprend véritablement à saluer la
Sainte Vierge, à recevoir les visites de Marie et leurs effets.
L’Évangéliste dit que la Sainte Vierge, faisant la Visitation, salua
Élisabeth ; mais cet aimable secrétaire ne dit point de quelles paroles
elle se servit pour cette salutation, et il rapporte tout au long les
réponses que lui fit sainte Élisabeth dans son enthousiasme, dans son
extase et dans sa joie. Ô Vierge sacrée ! vos paroles n’étaient-elles
pas plus dignes d’être remarquées que celles de votre inférieure ? Je
crois que c’est ici un mystère de vie intérieure et spirituelle que
notre Père saint François de Sales a découvert et qu’il nous a enseigné,
lorsque, dans la Constitution XXXIIIe, il dit que Notre-Seigneur,
par son inspiration et vocation, et Notre-Dame par une secrète
visitation de laquelle elle a visité les cœurs des filles appelées à la Visitation,
les a jointes et unies ensemble afin que jamais elles ne fussent
séparées d’amour et de dilection, ains qu’elles demeurassent en unité
d’esprit par le lien de la charité, qui est le lien de perfection.
Visitation secrète, parole cachée et qui correspond en quelque façon à
ce que dit l’Évangéliste saint Jean, qu’un nom sera donné à chaque âme,
que nul ne connaîtra que celui qui le recevra. Il y a certains
mouvements si secrets dans la vocation de la Visitation, qu’en vérité le
ressort en est caché. On voit le mouvement sans voir ni savoir qui le
meut. C’est cette visitation secrète de Marie, c’est cette main sacrée de la Mère de Dieu qui lie les cœurs à son Fils ; nous le voyons dans la sanctification de saint Jean. Préservez-moi,
ô sainte et sacrée Vierge ! de défaire jamais l’ouvrage de la sainte
visite que vous faites de nos cœurs dans cette vocation !
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales, apôtre du Chablais,priez pour nous.
Tandis que la Vierge se tait, apprenons aujourd’hui de sainte Élisabeth à saluer Marie ; car c’est dans le maison de la Visitation qu’on apprend véritablement à saluer la Sainte Vierge, à recevoir les visites de Marie et leurs effets. L’Évangéliste dit que la Sainte Vierge, faisant la Visitation, salua Élisabeth ; mais cet aimable secrétaire ne dit point de quelles paroles elle se servit pour cette salutation, et il rapporte tout au long les réponses que lui fit sainte Élisabeth dans son enthousiasme, dans son extase et dans sa joie. Ô Vierge sacrée ! vos paroles n’étaient-elles pas plus dignes d’être remarquées que celles de votre inférieure ? Je crois que c’est ici un mystère de vie intérieure et spirituelle que notre Père saint François de Sales a découvert et qu’il nous a enseigné, lorsque, dans la Constitution XXXIIIe, il dit que Notre-Seigneur, par son inspiration et vocation, et Notre-Dame par une secrète visitation de laquelle elle a visité les cœurs des filles appelées à la Visitation, les a jointes et unies ensemble afin que jamais elles ne fussent séparées d’amour et de dilection, ains qu’elles demeurassent en unité d’esprit par le lien de la charité, qui est le lien de perfection. Visitation secrète, parole cachée et qui correspond en quelque façon à ce que dit l’Évangéliste saint Jean, qu’un nom sera donné à chaque âme, que nul ne connaîtra que celui qui le recevra. Il y a certains mouvements si secrets dans la vocation de la Visitation, qu’en vérité le ressort en est caché. On voit le mouvement sans voir ni savoir qui le meut. C’est cette visitation secrète de Marie, c’est cette main sacrée de la Mère de Dieu qui lie les cœurs à son Fils ; nous le voyons dans la sanctification de saint Jean. Préservez-moi, ô sainte et sacrée Vierge ! de défaire jamais l’ouvrage de la sainte visite que vous faites de nos cœurs dans cette vocation !
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales, apôtre du Chablais,priez pour nous.
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Le 26 juillet 1597, notre Père saint François de Sales, voyant, par la grâce de Dieu, un grand acheminement à l’heureux progrès de la religion dans le Chablais, et que ni lui ni son cher cousin, le chanoine Louis de Sales, ne pouvaient plus suffire au service de la multitude des croyants, se rendit à Annecy, et, dans une assemblée synodale que l’Évêque avait convoquée, il rendit un compte sincère de la mission et demanda instamment des ouvriers pour le champ du Seigneur. Voyant que la moisson était grande, on lui accorda des Jacobins, des Capucins et des Jésuites, qu’on demanda pour cet effet à Montmélian, Lyon et Chambéry. Le saint Missionnaire fut d’avis que l’on donnât un cartel de défi général aux ministres de Genève, et que, pour preuve de cela, on commençât tout d’abord à redresser les Croix sur les grands chemins, d’autant que partout ces ennemis de la Croix et de la Crucifixion avaient abattu ce signe sacré de notre salut. L’Évêque approuva fort le dessein du prévôt, et le pria de donner ordre à son exécution, comme il fit soigneusement.
Le 26 juillet 1606, notre bienheureux Père faisant la visite de saint Jacques à Sallanches, fut longuement arrêté par un jeune gentilhomme de vingt-cinq ans, qui voulut se confesser au saint Pasteur, ce qu’il fit en pleine église. Il pleurait si chaudement et hautement, que le bon et bienheureux Évêque pleurait avec lui, ce qui attendrissait tout le monde. Mais quelques-uns, en impatience, allèrent dire que cette confession était trop longue, que le peuple se retirait. Quand on lui eut fait deux ou trois fois cette ambassade assez brusquement, le saint Prélat s’essuyant les yeux : « Eh ! dit-il, un peu de patience, il vaut mieux que les quatre-vingt-dix-neuf brebis souffrent un peu, que de manquer l’heure de Dieu à ramener celle-ci. » Il acheva tranquillement de confesser son pénitent, après quoi il l’embrassa devant tout le peuple avec une tendresse si paternelle que chacun disait : Voilà le véritable Père de l’enfant prodigue. Ce jeune seigneur suivit plusieurs jours son saint Pasteur de paroisse en paroisse ; sa conversion fut de grand exemple à toute la province et de grand honneur à sa famille.
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »