OCCUPATION GÉNÉRALE du MOIS de DÉCEMBRE
Destinez ce mois, auquel commence l’année ecclésiastique, à honorer le premier et incomparable privilège de la Vierge, choisie et préparée dès l’éternité pour être, dans le temps, la très digne Mère de Dieu.
Fichier PDF des Paroles de ce Petit Office de l'Immaculée-Conception :
1er DÉCEMBRE
1er DÉCEMBRE
Nous n’avons point remarqué, en toutes nos premières Mères, une dévotion plus tendre, plus active ni plus intime que celle du saint temps de l’Avent. Elles le nommaient le printemps de la vie spirituelle, et nous disaient que c’était le vrai temps de sortir aux champs avec la sainte Épouse du Cantique, pour préparer les jardins intérieurs
desquels nous avions déjà commencé à tourner et travailler la terre par
nos solitudes, afin qu’ils fussent mieux disposés à recevoir la rosée
d’en haut, la sainte semence de la parole divine, et afin de voir naître
la Fleur des champs et le Lis des vallées.
Notre
vénérable Mère et Fondatrice Jeanne-Françoise Frémyot de Chantal, le
premier jour de l’Avent de l’année 1610, supplia par lettre notre saint
Fondateur de lui donner, et à sa petite troupe commençant notre
Institut, quelques pratiques spirituelles pour passer saintement ce
temps consacré par l’Église. Voici la réponse qu’elle reçut et que nous
avons copiée sur la propre écriture du Saint :
« Vous
voulez, ma très chère fille, quelques bonnes pensées qui aident à nos
Sœurs à passer l’Avent avec autant de dévotion qu’elles en ont le désir.
Que vous dirai-je, ma fille, sinon que la sainte Église romaine, notre
Mère, conduit aujourd’hui ses enfants à Sainte-Marie-Majeure pour y
faire les stations et y commencer les Avents. Faisons-en de même, ma
très chère fille ; entrons en esprit dans l’intention de la sainte
Église, et, dans cette même unité, retirons-nous auprès de la Sainte Vierge,
notre Mère et Maîtresse. Nous verrons dans ce mois trois objets, non
seulement capables d’occuper nos âmes, mais qui doivent ravir nos cœurs
en la très sainte dilection. Le premier, c’est Marie conçue sans péché ; le second, saint Jean, l’enfant de la grâce, criant au désert pour faire aplanir les chemins à l’Époux qui doit arriver ; le troisième, ce même Époux et Sauveur arrivant par sa sainte naissance
qui nous fait chanter joyeusement à Noël l’Emmanuel, ou Dieu avec nous.
Voilà assez de quoi méditer, ma fille, jusqu’à ce que je vous voie avec
la chère petite troupe, que Dieu veuille bénir. »
Pensez à TÉLÉCHARGER cette vidéo en cliquant sur les 3 points de suspension sous le titre, ici : https://odysee.com/@MontfortAJPM:b/iii-134x.-le-d%C3%A9vot-esclave-de-j%C3%A9sus-en:a
Pour convertir cette vidéo en MP3, voici l'URL YouTube : https://youtu.be/6UOOBntEL-0
à mettre ici : https://savetomp3.com/fr
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
gloire de l'épiscopat et intrépide défenseur de la Vérité,priez pour nous.
Nous n’avons point remarqué, en toutes nos premières Mères, une dévotion plus tendre, plus active ni plus intime que celle du saint temps de l’Avent. Elles le nommaient le printemps de la vie spirituelle, et nous disaient que c’était le vrai temps de sortir aux champs avec la sainte Épouse du Cantique, pour préparer les jardins intérieurs
desquels nous avions déjà commencé à tourner et travailler la terre par
nos solitudes, afin qu’ils fussent mieux disposés à recevoir la rosée
d’en haut, la sainte semence de la parole divine, et afin de voir naître
la Fleur des champs et le Lis des vallées.
Notre
vénérable Mère et Fondatrice Jeanne-Françoise Frémyot de Chantal, le
premier jour de l’Avent de l’année 1610, supplia par lettre notre saint
Fondateur de lui donner, et à sa petite troupe commençant notre
Institut, quelques pratiques spirituelles pour passer saintement ce
temps consacré par l’Église. Voici la réponse qu’elle reçut et que nous
avons copiée sur la propre écriture du Saint :
« Vous
voulez, ma très chère fille, quelques bonnes pensées qui aident à nos
Sœurs à passer l’Avent avec autant de dévotion qu’elles en ont le désir.
Que vous dirai-je, ma fille, sinon que la sainte Église romaine, notre
Mère, conduit aujourd’hui ses enfants à Sainte-Marie-Majeure pour y
faire les stations et y commencer les Avents. Faisons-en de même, ma
très chère fille ; entrons en esprit dans l’intention de la sainte
Église, et, dans cette même unité, retirons-nous auprès de la Sainte Vierge,
notre Mère et Maîtresse. Nous verrons dans ce mois trois objets, non
seulement capables d’occuper nos âmes, mais qui doivent ravir nos cœurs
en la très sainte dilection. Le premier, c’est Marie conçue sans péché ; le second, saint Jean, l’enfant de la grâce, criant au désert pour faire aplanir les chemins à l’Époux qui doit arriver ; le troisième, ce même Époux et Sauveur arrivant par sa sainte naissance
qui nous fait chanter joyeusement à Noël l’Emmanuel, ou Dieu avec nous.
Voilà assez de quoi méditer, ma fille, jusqu’à ce que je vous voie avec
la chère petite troupe, que Dieu veuille bénir. »
Pensez à TÉLÉCHARGER cette vidéo en cliquant sur les 3 points de suspension sous le titre, ici : https://odysee.com/@MontfortAJPM:b/iii-134x.-le-d%C3%A9vot-esclave-de-j%C3%A9sus-en:a
Pour convertir cette vidéo en MP3, voici l'URL YouTube : https://youtu.be/6UOOBntEL-0
à mettre ici : https://savetomp3.com/fr
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
gloire de l'épiscopat et intrépide défenseur de la Vérité,priez pour nous.
Nous n’avons point remarqué, en toutes nos premières Mères, une dévotion plus tendre, plus active ni plus intime que celle du saint temps de l’Avent. Elles le nommaient le printemps de la vie spirituelle, et nous disaient que c’était le vrai temps de sortir aux champs avec la sainte Épouse du Cantique, pour préparer les jardins intérieurs desquels nous avions déjà commencé à tourner et travailler la terre par nos solitudes, afin qu’ils fussent mieux disposés à recevoir la rosée d’en haut, la sainte semence de la parole divine, et afin de voir naître la Fleur des champs et le Lis des vallées.
Notre vénérable Mère et Fondatrice Jeanne-Françoise Frémyot de Chantal, le premier jour de l’Avent de l’année 1610, supplia par lettre notre saint Fondateur de lui donner, et à sa petite troupe commençant notre Institut, quelques pratiques spirituelles pour passer saintement ce temps consacré par l’Église. Voici la réponse qu’elle reçut et que nous avons copiée sur la propre écriture du Saint :
« Vous voulez, ma très chère fille, quelques bonnes pensées qui aident à nos Sœurs à passer l’Avent avec autant de dévotion qu’elles en ont le désir. Que vous dirai-je, ma fille, sinon que la sainte Église romaine, notre Mère, conduit aujourd’hui ses enfants à Sainte-Marie-Majeure pour y faire les stations et y commencer les Avents. Faisons-en de même, ma très chère fille ; entrons en esprit dans l’intention de la sainte Église, et, dans cette même unité, retirons-nous auprès de la Sainte Vierge, notre Mère et Maîtresse. Nous verrons dans ce mois trois objets, non seulement capables d’occuper nos âmes, mais qui doivent ravir nos cœurs en la très sainte dilection. Le premier, c’est Marie conçue sans péché ; le second, saint Jean, l’enfant de la grâce, criant au désert pour faire aplanir les chemins à l’Époux qui doit arriver ; le troisième, ce même Époux et Sauveur arrivant par sa sainte naissance qui nous fait chanter joyeusement à Noël l’Emmanuel, ou Dieu avec nous. Voilà assez de quoi méditer, ma fille, jusqu’à ce que je vous voie avec la chère petite troupe, que Dieu veuille bénir. »
Pensez à TÉLÉCHARGER cette vidéo en cliquant sur les 3 points de suspension sous le titre, ici : https://odysee.com/@MontfortAJPM:b/iii-134x.-le-d%C3%A9vot-esclave-de-j%C3%A9sus-en:a
Pour convertir cette vidéo en MP3, voici l'URL YouTube : https://youtu.be/6UOOBntEL-0
à mettre ici : https://savetomp3.com/fr
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
gloire de l'épiscopat et intrépide défenseur de la Vérité,priez pour nous.
En l’année 1594, notre Père saint François de Sales écrivit du Chablais à Chambéry au sénateur Antoine Favre, l’honneur et la gloire de la jurisprudence, une grande lettre en latin. Entre autres choses, il lui dit les mots suivants, qu’on nous a traduits : « Dieu me fait ici entreprendre une besogne digne de la seule vertu de sa dextre, de commencer aujourd’hui à prêcher l’Avent à quatre ou cinq petites personnes ; tout le reste ignore malicieusement ce que veut dire Avent, et ce temps si auguste dans l’Église est en opposition et en division parmi les infidèles. L’oraison, l’aumône et le jeûne sont les trois cordons qui composent la corde difficilement rompue par l’ennemi. Nous allons, avec la divine grâce, essayer d’en lier cet adversaire. » Il est certain que le jeune, fervent et bienheureux Apôtre du Chablais jeûna les Avents de cette année 1594 avec une si grande austérité qu’il mérita d’en être repris par son Évêque, Claude de Granier, qui l’exhorta d’être plus soigneux de se conserver des forces et de la santé, afin de s’employer au ministère pour lequel Dieu l’avait choisi.
En ce même jour, 1er décembre 1614, notre saint Prélat François de Sales ne put être empêché par la rigueur du froid de partir d’Annecy pour être le consécrateur de Mgr l’Évêque de Sion dans le Valais. Il traversa sans crainte ces pays hérétiques, et fut révéré comme un saint parmi les Suisses. À Sion, il prêcha comme un apôtre sur la dignité épiscopale, et toucha doctement et saintement les matières controversées, quoique, selon les lois du pays, cela soit expressément défendu. Les hérétiques, saisis d’une sainte terreur à la vue de cet ange, n’osèrent l’interrompre comme ils avaient coutume de faire insolemment au moindre mot que les prédicateurs disaient contre l’hérésie, la maxime d’état tenant ainsi malheureusement la sainte vérité captive et prisonnière de l’injustice et du mensonge. Notre saint Prélat, qui ne voulait avoir de vie que pour l’exposer à la mort pour la gloire de l’Évangile, franchit courageusement ces injustes barrières, et Dieu lui fit la grâce de convertir plusieurs âmes et d’étonner, par une crainte salutaire et respectueuse, les esprits de l’une et de l’autre religion sans distinction ; car tous le respectèrent et lui amenèrent leurs petits enfants et leurs malades afin qu’il les bénit.
Notre bienheureuse Mère de Chantal avait coutume de nous faire commencer à tel jour la première octave de l’Immaculée-Conception de la Mère de Dieu par la petite couronne de douze Ave Maria et de trois Gloria Patri.
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »