À Rachel Joseph dut son être,
L’Égypte son libérateur ;
Dans ton sein le monde vit naître
Son Roi, son Dieu, son Rédempteur.
Honorez aujourd’hui la Sainte Vierge dans les préparatifs que son soin
maternel lui fit prendre pour ajuster les bandelettes et les langes dans
lesquels elle savait que le Verbe fait chair voudrait être enveloppé
dans son enfance. Ah ! Vierge Sainte, lui devez-vous dire, vous voilà
déjà dans l’exercice de ce que vous avez juré à l’Ange : que vous êtes la servante du Seigneur ! Entrez en esprit dans cette sainte préparation de Marie, et priez-la de nettoyer votre cœur pour y loger son Fils.
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
victime de l'Amour divin,priez pour nous.
Honorez aujourd’hui la Sainte Vierge dans les préparatifs que son soin
maternel lui fit prendre pour ajuster les bandelettes et les langes dans
lesquels elle savait que le Verbe fait chair voudrait être enveloppé
dans son enfance. Ah ! Vierge Sainte, lui devez-vous dire, vous voilà
déjà dans l’exercice de ce que vous avez juré à l’Ange : que vous êtes la servante du Seigneur ! Entrez en esprit dans cette sainte préparation de Marie, et priez-la de nettoyer votre cœur pour y loger son Fils.
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
victime de l'Amour divin,priez pour nous.
Honorez aujourd’hui la Sainte Vierge dans les préparatifs que son soin maternel lui fit prendre pour ajuster les bandelettes et les langes dans lesquels elle savait que le Verbe fait chair voudrait être enveloppé dans son enfance. Ah ! Vierge Sainte, lui devez-vous dire, vous voilà déjà dans l’exercice de ce que vous avez juré à l’Ange : que vous êtes la servante du Seigneur ! Entrez en esprit dans cette sainte préparation de Marie, et priez-la de nettoyer votre cœur pour y loger son Fils.
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
victime de l'Amour divin,priez pour nous.
Ce même jour 1593, fête de saint Thomas, Apôtre, notre Père saint François de Sales dit sa première Messe en présence de son Évêque, de toute sa parenté, de son père, de sa mère et de ses frères, qui communièrent de sa main, ainsi qu’une si grande multitude, qu’on croyait que sa messe ne pourrait finir. Il parut comme un Ange. Le peuple commença de le canoniser dans son cœur, et ce Bienheureux sacrificateur a dit, dans sa sainte confiance, à notre digne Mère, que, dans ce premier sacrifice, Dieu avait pris possession de son âme d’une manière inexplicable, lui inspirant des intentions et attentions dont il s’était servi toute sa vie, toutes ses messes étant une répétition de la première. Il la célébra tous les jours sans dispense que par maladie ou impossibilité insurmontable.
Ce Bienheureux était très-dévot à saint Thomas ; il ne passait presque jamais sa fête sans prêcher ses louanges. Même sept jours avant son bienheureux décès, en l’année 1622, il fit un admirable sermon à nos Sœurs de Bellecour, dans lequel il leur donna, par anticipation, de grands et solides motifs de consolation sur sa mort prochaine, et leur parla sur la conduite de la divine Providence en toute la vie de saint Thomas.
On avait coutume de dire que la dévotion de ce bienheureux Prélat à cet Apôtre venait de ce que, comme lui, il avait été apôtre parmi les infidèles, le Chablais ayant été l’Inde de la Savoie. Il avait mille douces pensées sur la vie de ce saint patron. La crainte de passer les bornes de notre brièveté ordinaire dans ce précis ne peut m’empêcher de dire celle-ci : Faisant une fois un entretien spirituel et familier, ce Bienheureux dit gracieusement : « Ayant considéré, dans mon oraison, le grand et opiniâtre désir de saint Thomas de vouloir toucher et voir les plaies de son Sauveur ressuscité, et, après, son refus de le toucher du bout du doigt quand le Sauveur débonnaire lui offrit son côté ouvert, j’ai vraiment un peur ri intérieurement de mon bon saint Thomas ; car il me semble que, si j’eusse été en sa place, je n’aurais pas seulement mis la main dans ce sacré Côté, mais je m’y serais lancé corps et âme ; il fait si bon dans cette bienheureuse et immense caverne qu’il n’en faudrait jamais sortir. »
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »