C’est un lis entre les épines,
Qui par sa blancheur nous ravit,
Et dont les puissantes racines
Détruisent le serpent maudit.
24 DÉCEMBRE
24 DÉCEMBRE
Honorez aujourd’hui la Sainte Vierge comme la première des pauvres évangéliques, et vous servez de la pensée de saint François de Sales : « Voyez, dit-il, de
vos yeux intérieurs, et suivez de l’imagination et d’une affection
saintement amoureuse la Sainte Vierge à son entrée dans la ville de
Bethléem. Hélas ! vous la verrez cette belle Dame, cette heureuse Fille de Sion, qui, telle qu’elle est Mère du Roi de gloire, va mendiant l’hospitalité en Bethléem ! Elle n’en a point de honte ; au contraire, elle s’honore de cette sacrée et bienheureuse nécessité. Elle ne s’offense point des refus de logis qu’on lui fait ; mais, sachant qu’elle doit donner au monde le Pasteur des pasteurs et l’Agneau de Dieu, elle se retire tranquillement dans le coin d’une pauvre étable abandonnée. Tâchez d’y avoir place pour cette heureuse nuit ; veillez et priez, et que l’étable soit votre oratoire. »
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
très digne pontife, chéri de Dieu et des hommes,qui aviez pour principe de ne rien demander et de ne rien refuser,priez pour nous.
Honorez aujourd’hui la Sainte Vierge comme la première des pauvres évangéliques, et vous servez de la pensée de saint François de Sales : « Voyez, dit-il, de
vos yeux intérieurs, et suivez de l’imagination et d’une affection
saintement amoureuse la Sainte Vierge à son entrée dans la ville de
Bethléem. Hélas ! vous la verrez cette belle Dame, cette heureuse Fille de Sion, qui, telle qu’elle est Mère du Roi de gloire, va mendiant l’hospitalité en Bethléem ! Elle n’en a point de honte ; au contraire, elle s’honore de cette sacrée et bienheureuse nécessité. Elle ne s’offense point des refus de logis qu’on lui fait ; mais, sachant qu’elle doit donner au monde le Pasteur des pasteurs et l’Agneau de Dieu, elle se retire tranquillement dans le coin d’une pauvre étable abandonnée. Tâchez d’y avoir place pour cette heureuse nuit ; veillez et priez, et que l’étable soit votre oratoire. »
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
très digne pontife, chéri de Dieu et des hommes,qui aviez pour principe de ne rien demander et de ne rien refuser,priez pour nous.
Honorez aujourd’hui la Sainte Vierge comme la première des pauvres évangéliques, et vous servez de la pensée de saint François de Sales : « Voyez, dit-il, de vos yeux intérieurs, et suivez de l’imagination et d’une affection saintement amoureuse la Sainte Vierge à son entrée dans la ville de Bethléem. Hélas ! vous la verrez cette belle Dame, cette heureuse Fille de Sion, qui, telle qu’elle est Mère du Roi de gloire, va mendiant l’hospitalité en Bethléem ! Elle n’en a point de honte ; au contraire, elle s’honore de cette sacrée et bienheureuse nécessité. Elle ne s’offense point des refus de logis qu’on lui fait ; mais, sachant qu’elle doit donner au monde le Pasteur des pasteurs et l’Agneau de Dieu, elle se retire tranquillement dans le coin d’une pauvre étable abandonnée. Tâchez d’y avoir place pour cette heureuse nuit ; veillez et priez, et que l’étable soit votre oratoire. »
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
très digne pontife, chéri de Dieu et des hommes,qui aviez pour principe de ne rien demander et de ne rien refuser,priez pour nous.
Le 24 décembre 1618, notre Père saint François de Sales prêcha, chez les Capucins de Paris, devant la Reine, qui voulut communier de sa main ; et, le même jour, ce Saint écrivant à notre digne Mère, lui dit ces paroles : « Oui, ma fille, j’ai prêché ce matin devant la Reine et tout son beau monde ; mais, en vérité, je n’ai pas prêché avec plus de soin ni avec plus d’affection, ni plus de plaisir qu’en ma pauvre petite Visitation. Ah ! ma fille, que la vive présence du Roi et de la Reine du ciel fera bien éclipser devant les yeux de notre cœur toute autre grandeur de la terre ! »
Ce même jour 1622, nonobstant un froid extrême et des brouillards très-épais, ce saint Prélat, quoique tout incommodé, alla poser et bénir, à la prière de la reine-mère Marie de Médicis, la première pierre du couvent des RR. PP. Récollets de Lyon, qui s’établissaient à la Croix-Rousse. Il fit une petite exhortation très-fervente au peuple pour le préparer à la réception de la pierre angulaire, Jésus-Christ, qui allait paraître en sa très-sainte naissance, afin de commencer l’édifice de notre salut éternel. Toute cette cérémonie dura près de trois heures, durant lesquelles ce vénérable Prélat fut fort longtemps tête nue, ce qui donna aux médecins l’occasion de dire qu’il s’était tellement refroidi la tête et le cerveau, que ce fut une cause et une disposition à l’apoplexie, de laquelle il fut saisi trois jours après. En effet, il eut fort mal à la tête ; mais il ne laissa de veiller les veilles du Seigneur, de dire ses trois messes, et de faire encore une excellente exhortation à nos chères Sœurs de Bellecour sur la tendre dévotion que nous devons avoir au saint Enfant Jésus. C’était la coutume de ce vigilant Pasteur de prêcher toujours en quelque église, entre la messe de minuit et celle de l’aube, quoiqu’il dût chanter la grand’messe et faire pontificalement le sermon en public.
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »