par le R.P. Pedini (1854) :
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9 MARS
Encore aujourd’hui, tenez-vous retirée intérieurement dans un coin du Cénacle pour y assister en esprit et en union avec la sacrée Vierge à la première Messe qui se soit dite, à cette Messe où notre adorable Jésus voulut être lui-même l’Autel, le Prêtre et la Victime immaculée.
Que pouviez-vous faire davantage pour l’homme, ô Créateur et Sauveur des hommes ? Il semble que vous donnant tout à nous, dans votre Sacrement, vous avez épuisé toute votre puissance et votre amour.
Vous serez donc avec nous jusqu’à la consommation des siècles ; alors
vous transporterez l’Église militante dans la triomphante, où nous
n’aurons plus besoin de Sacrements, nous vous aimerons cœur à cœur et nous vous verrons face à face.
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
enfant bien-aimé de Marie,priez pour nous.
Encore aujourd’hui, tenez-vous retirée intérieurement dans un coin du Cénacle pour y assister en esprit et en union avec la sacrée Vierge à la première Messe qui se soit dite, à cette Messe où notre adorable Jésus voulut être lui-même l’Autel, le Prêtre et la Victime immaculée.
Que pouviez-vous faire davantage pour l’homme, ô Créateur et Sauveur des hommes ? Il semble que vous donnant tout à nous, dans votre Sacrement, vous avez épuisé toute votre puissance et votre amour. Vous serez donc avec nous jusqu’à la consommation des siècles ; alors vous transporterez l’Église militante dans la triomphante, où nous n’aurons plus besoin de Sacrements, nous vous aimerons cœur à cœur et nous vous verrons face à face.
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Notre Père saint François de Sales avait une très-particulière dévotion pour sainte Françoise, que l’Église honore aujourd’hui. Le célèbre Monastère de la Tour des Miroirs est un des lieux de piété qu’il visitait avec le plus de tendresse dans les deux voyages qu’il a faits à Rome. Il ordonnait aux femmes mariées de lire la vie de cette Sainte, et ne manquait pas d’en faire l’éloge dans ses sermons, lorsqu’il en avait l’occasion. C’était sans doute la vie abjecte et méprisée par laquelle cette illustre veuve s’est sanctifiée que notre Saint honorait si tendrement. Nous avons vu, dans les premiers mémoires qu’il fit pour commencer notre Institut, qu’il nous donnait pour modèle la conduite de sainte Françoise, et nous nommait les Sœurs Oblates de la Sainte Vierge ; mais, comme ce mot d’Oblate n’est pas d’usage en France, il écrivit par condescendance les paroles suivantes à notre vénérable Mère de Chantal : « Oui, ma fille, oui sans opiniâtreté, nous changerons le nom d’Oblates, puisque cette expression déplaît si fort à ces Messieurs ; mais nous ne changerons jamais le dessein et le vœu éternel d’être à jamais les très-humbles servantes de la Mère de Dieu. Renouvelez-en la promesse à votre communion, j’en ferai de même au sacrifice de la Messe. Hélas ! il y a aujourd’hui douze ans que j’eus la grâce de célébrer dans le Monastère de cette sainte veuve romaine, avec mille désirs de lui être dévot toute ma vie. Certes, elle est notre sainte Patronne, il faut qu’elle soit notre modèle : elle aimait bien autant son petit Baptiste que vous aimez votre Celse-Bénigne ; mais elle laissa à Dieu l’entière disposition d’en faire à sa volonté, et il en fit un enfant de salut ; ainsi je l’espère du cher enfant de ma très-chère Mère. »
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »