par le R.P. Pedini (1854) :
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(Téléchargement, Retranscription partielle ou totale)8 MARS
Aujourd’hui approchez de nouveau Jésus, en compagnie de la sacrée Vierge sa Mère, pour entendre l’APPEL du DIEU d’AMOUR et HOMME de DOULEURS aux âmes ses amantes. Celui-là même qui criait à haute voix : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et un fleuve de vie coulera dans son sein et de son sein, nous appelle aujourd’hui aux souffrances, aux opprobres, à la mort. Ah ! dit-il, si quelqu’un veut venir après moi, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Ô Vierge Sainte ! vous connaissez mon âme, vous savez que cette mendiante a soif de mon Sauveur et que mon cœur le désire.
Je me tiendrai donc proche de vous ; j’observerai vos démarches et les
siennes, et j’entrerai à sa suite dans le Cénacle où il conduit ses
disciples pour instituer le très-saint Sacrement de l’autel. C’est là où vous ouvrez, ô mon Sauveur, les fontaines des eaux vives par lesquelles vous vous donnez vous-même à vos enfants, et les assurez de votre amour éternel.
Ô mon cœur, tenons-nous bien cachés dans ce Cénacle et apprenons-y la révérence et l’amour avec lesquels nous devons entrer dans les églises et nous tenir devant le très-saint Sacrement.
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
qui étiez le protecteur des pauvres et des opprimés,priez pour nous.
Aujourd’hui approchez de nouveau Jésus, en compagnie de la sacrée Vierge sa Mère, pour entendre l’APPEL du DIEU d’AMOUR et HOMME de DOULEURS aux âmes ses amantes. Celui-là même qui criait à haute voix : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et un fleuve de vie coulera dans son sein et de son sein, nous appelle aujourd’hui aux souffrances, aux opprobres, à la mort. Ah ! dit-il, si quelqu’un veut venir après moi, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Ô Vierge Sainte ! vous connaissez mon âme, vous savez que cette mendiante a soif de mon Sauveur et que mon cœur le désire. Je me tiendrai donc proche de vous ; j’observerai vos démarches et les siennes, et j’entrerai à sa suite dans le Cénacle où il conduit ses disciples pour instituer le très-saint Sacrement de l’autel. C’est là où vous ouvrez, ô mon Sauveur, les fontaines des eaux vives par lesquelles vous vous donnez vous-même à vos enfants, et les assurez de votre amour éternel.
Ô mon cœur, tenons-nous bien cachés dans ce Cénacle et apprenons-y la révérence et l’amour avec lesquels nous devons entrer dans les églises et nous tenir devant le très-saint Sacrement.
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Le huitième de mars 1615, notre Père saint François de Sales envoya à M. le président Favre une lettre qu’il écrivait à S.A.R. pour la justification de ses frères, qu’on avait calomniés auprès du prince, comme nous l’avons déjà remarqué au sixième jour, et il pria cet ami de la donner ou de la supprimer, comme il le jugerait à propos. Nous ferions tort aux dévots de ce grand Saint, si nous n’en donnions ici la copie.
« Monseigneur, je supplie très-humblement Votre Altesse de me permettre la discrète liberté que mon office me donne envers tous. Les Papes, les rois et les princes sont sujets à être souvent surpris par les accusations et par les rapports ; ils donnent quelquefois des écrits qui sont émanés par obreption et subreption : c’est pourquoi ils les renvoient à leurs sénats et conseils, afin que parties ouïes ils soient avisés si la vérité y a été tenue ou la fausseté proposée par les impétrants. Les princes ne peuvent pas se dispenser de suivre cette méthode, y étant obligés à peine de damnation éternelle. Votre Altesse a reçu les accusations contre mes frères. Elle a fait justement de les recevoir, si elle ne les a reçues que dans ses oreilles ; mais, si elle les a reçues dans le cœur, elle me pardonnera si, étant non-seulement son très-humble et fidèle serviteur, mais encore son très-affectionné, quoique indigne pasteur, je lui dis qu’elle offense Dieu et est obligée de s’en repentir quand même les accusations seraient véritables, car nulle sorte de paroles qui soient au désavantage du prochain ne doit être crue qu’après un examen parties ouïes. Quiconque vous parle autrement, Monseigneur, trahit votre âme, et, que les accusateurs soient dignes de foi tant qu’on voudra, on ne doit pas les croire, mais il faut admettre les accusés à se défendre, etc. »
Ce Saint ajoute plusieurs autres raisons pour la justification des innocents, et, s’il a paru en mille circonstances un débonnaire pasteur, il paraît en celle-ci un zélé défenseur de l’innocence accusée.
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »