par le R.P. Pedini (1854) :
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(Téléchargement, Retranscription partielle ou totale)6 MARS
Considérez aujourd’hui que dans les vues de l’adorable Providence, la sacrée Vierge fut également ABSENTE du TRIOMPHE de NOTRE-SEIGNEUR entrant dans Jérusalem, aux acclamations du peuple, qui lui vint au-devant avec des branches de palmes, de fleurs et d’olives, en signe d’honneur et de victoire. « Oh ! dit notre bienheureux Père, que ce serait bien faire la mémoire de ce glorieux triomphe que de triompher de nous-mêmes, du monde et de notre chair ; mais rappelez-vous que pour pouvoir en porter les trophées dans la Jérusalem céleste, aux pieds de l’Agneau qui y règne, il nous faut livrer une guerre continuelle à nos ennemis, et que, dans cette guerre, quatre conditions sont nécessaires, à savoir : un grand courage à combattre notre appétit sensuel et nos affections, une grande défiance de soi-même, une grande confiance en Notre-Seigneur, une grande diligence à nous servir des moyens qu’il nous a mis en main, et, pour obtenir ses grâces, employons la faveur de notre glorieuse Dame, la sacrée Vierge, sans le secours de laquelle ne saurait être remportée aucune victoire. »
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
très digne pontife, chéri de Dieu et des hommes,priez pour nous.
Considérez aujourd’hui que dans les vues de l’adorable Providence, la sacrée Vierge fut également ABSENTE du TRIOMPHE de NOTRE-SEIGNEUR entrant dans Jérusalem, aux acclamations du peuple, qui lui vint au-devant avec des branches de palmes, de fleurs et d’olives, en signe d’honneur et de victoire. « Oh ! dit notre bienheureux Père, que ce serait bien faire la mémoire de ce glorieux triomphe que de triompher de nous-mêmes, du monde et de notre chair ; mais rappelez-vous que pour pouvoir en porter les trophées dans la Jérusalem céleste, aux pieds de l’Agneau qui y règne, il nous faut livrer une guerre continuelle à nos ennemis, et que, dans cette guerre, quatre conditions sont nécessaires, à savoir : un grand courage à combattre notre appétit sensuel et nos affections, une grande défiance de soi-même, une grande confiance en Notre-Seigneur, une grande diligence à nous servir des moyens qu’il nous a mis en main, et, pour obtenir ses grâces, employons la faveur de notre glorieuse Dame, la sacrée Vierge, sans le secours de laquelle ne saurait être remportée aucune victoire. »
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
très digne pontife, chéri de Dieu et des hommes,priez pour nous.
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TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Le sixième jour de mars 1615, notre Père saint François de Sales se retira pour quelques jours chez Messieurs ses parents, parce qu’il avait appris que le Prince était fort irrité contre eux et contre lui, sur de faux rapports qu’avaient fait leurs ennemis pour les détruire dans l’esprit de leur Souverain. Ce fut à ce sujet qu’il écrivit à M. le Président Antoine Favre les paroles qui suivent : « J’ai passé quelques jours à Sales avec mes frères, et, le saint temps du Carême m’ayant rappelé en cette ville, j’ai trouvé de nouveaux avis sur la calomnie faite contre mes frères et contre moi, qui me jouerais de tout cela, si ce n’est que je vois le Prince en colère. Cela m’est très-sensible, parce que j’ai savouré autrefois si doucement sa bonté. Est-il possible que ce Prince ait encore ajouté foi sur le rapport qu’on lui a fait de mes frères, puisqu’il a déjà trouvé autrefois que ce n’était que des impostures. C’est un crime partout ailleurs de haïr son prochain ; ici c’est un crime de m’aimer ; et Messieurs les Collatéraux, gens hors de reproche, sont reprochés par l’autorité extraordinaire, seulement parce qu’ils m’aiment de l’amour qui est dû à tous ceux de ma sorte. Certes, mon cher frère, j’ai de la gloire d’être aimé de vous ; mais Dieu et nos cœurs le sachent seulement, car je ne veux pas que vous couriez fortune d’être disgrâcié pour l’amour de moi. Un jour viendra que de m’aimer ne sera plus reproché à personne. » Tout le monde voit aujourd’hui l’effet de cette prophétie, puisque c’est un avantage bien grand d’avoir aimé notre Saint et d’avoir été aimé de lui, et qu’il n’y a personne à présent qui ne se fasse gloire de se mettre sous sa protection.
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »