par le R.P. Pedini (1854) :
(pour tourner les pages, maintenir un clic tout en glissant dans le sens souhaité)
(Téléchargement, Retranscription partielle ou totale)18 MARS
Bien que le Père putatif de Notre-Seigneur Jésus-Christ ne fût pas
présent à sa Passion, vous ne pouvez laisser passer ce jour sans
célébrer avec l’Église la fête du saint et glorieux Joseph, qui ne fut pas seulement Patriarche, mais le coryphée des Patriarches, et en qui sont encloses les dignités des évêques, la générosité des martyrs et les vertus de tous les autres Saints. C’est donc à juste raison qu’il est comparé au palmier, lequel est le roi des arbres. Et si bien, le glorieux saint Joseph « ne
contribua rien du sien à la naissance sur la terre du Verbe éternel, il
eut néanmoins une grande part en ce Fruit très-saint de son Épouse
sacrée, car elle lui appartenait et était plantée tout auprès de lui,
comme une glorieuse palme auprès de son bien-aimé palmier. Oh ! quelle divine union entre Notre-Dame et saint Joseph ! union qui faisait que ce Bien des biens éternels, qui est Notre-Seigneur, fut et appartint à saint Joseph, ainsi qu’il appartenait à Notre-Dame, non selon la nature, ains selon la grâce, laquelle le rendait participant de tous les biens de sa chère Épouse, et laquelle faisait qu’il allait souverainement croissant en sainteté, par la communication continuelle qu’il avait avec Notre-Dame,
en sorte que les vertus et perfections d’icelle, comme d’un très-pur
miroir exposé aux rayons du Soleil de Justice, faisaient une telle
réverbération en saint Joseph, qu’il semblait presque qu’il fût aussi
parfait ou qu’il eût les vertus en un si haut degré comme les avait la
glorieuse Vierge notre Maîtresse. » (Entretien de saint François de Sales : Des vertus de saint Joseph)
Pensez à TÉLÉCHARGER ce MP3 en cliquant sur les 3 points de suspension sous le titre, ici : https://odysee.com/@CantiquesAnciens:4/Noble-%C3%A9poux-de-Marie-(en-2-versions):7?lid=f4e0ca4507f067643bdf0eaeb2ec41e28a51916e
Bien que le Père putatif de Notre-Seigneur Jésus-Christ ne fût pas présent à sa Passion, vous ne pouvez laisser passer ce jour sans célébrer avec l’Église la fête du saint et glorieux Joseph, qui ne fut pas seulement Patriarche, mais le coryphée des Patriarches, et en qui sont encloses les dignités des évêques, la générosité des martyrs et les vertus de tous les autres Saints. C’est donc à juste raison qu’il est comparé au palmier, lequel est le roi des arbres. Et si bien, le glorieux saint Joseph « ne contribua rien du sien à la naissance sur la terre du Verbe éternel, il eut néanmoins une grande part en ce Fruit très-saint de son Épouse sacrée, car elle lui appartenait et était plantée tout auprès de lui, comme une glorieuse palme auprès de son bien-aimé palmier. Oh ! quelle divine union entre Notre-Dame et saint Joseph ! union qui faisait que ce Bien des biens éternels, qui est Notre-Seigneur, fut et appartint à saint Joseph, ainsi qu’il appartenait à Notre-Dame, non selon la nature, ains selon la grâce, laquelle le rendait participant de tous les biens de sa chère Épouse, et laquelle faisait qu’il allait souverainement croissant en sainteté, par la communication continuelle qu’il avait avec Notre-Dame, en sorte que les vertus et perfections d’icelle, comme d’un très-pur miroir exposé aux rayons du Soleil de Justice, faisaient une telle réverbération en saint Joseph, qu’il semblait presque qu’il fût aussi parfait ou qu’il eût les vertus en un si haut degré comme les avait la glorieuse Vierge notre Maîtresse. » (Entretien de saint François de Sales : Des vertus de saint Joseph)
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Notre Père saint François de Sales avait une si grande dévotion à saint Joseph, qu’il jeûnait au pain et à l’eau la veille de sa fête. Il a voulu que ce grand Saint fût le protecteur de tout notre Institut et le Patron particulier de ce premier Monastère d’Annecy : il ordonna même que sa fête fût parmi nous une des plus solennelles de l’année. Les musiciens de cette province avaient si bien remarqué cette dévotion du saint Prélat, que non-seulement lorsqu’il était dans cette ville, mais encore lorsqu’il prêchait le carême dans les petites villes de son diocèse, ils assistaient à sa Messe pour chanter des motets à la louange de ce bienheureux Époux de Marie.
Une fois, pour consoler notre sainte Mère, le Bienheureux lui adressa ces lignes, pleines de suavité : « Je supplie ce grand Saint, qui a si souvent dorloté notre Sauveur et qui l’a si souvent bercé, qu’il vous fasse les caresses intérieures qui sont requises à l’avancement de notre amour envers ce Rédempteur, et qu’il vous impètre abondance de paix intérieure. »
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »