par le R.P. Pedini (1854) :
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(Téléchargement, Retranscription partielle ou totale)26 MARS
Considérez aujourd’hui quelle fut la douleur de la sacrée Vierge, « oyant les détestables blasphèmes que les ennemis de Jésus vomissaient contre lui et son Père céleste ; sans doute que cela outreperçait le Cœur de cette tendre Mère plus sensiblement que les clous ne percèrent les mains et les pieds très-bénis de son divin Enfant. Mais, réciproquement, quel devait être l’attendrissement que causait à Celui-ci la douleur de sa très-bénie Mère, qu’il aimait si chèrement ! Le Cœur du Fils et celui de la Mère s’entre-regardaient avec une compassion non pareille, mais aussi avec une générosité et une constance admirables, car ils ne se plaignaient point ni ne détournaient point leur vue l’un de dessus l’autre pour rendre leur douleur moins sensible ; ains ils se regardaient fixement. »
Ah ! sacrée Vierge ! je veux vous regarder de même dans toutes mes souffrances et mes épreuves, quelles qu’elles soient, et moins pour me consoler que pour vous imiter ! – (Deuxième Sermon de saint François de Sales pour le Vendredi Saint)
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Considérez aujourd’hui quelle fut la douleur de la sacrée Vierge, « oyant les détestables blasphèmes que les ennemis de Jésus vomissaient contre lui et son Père céleste ; sans doute que cela outreperçait le Cœur de cette tendre Mère plus sensiblement que les clous ne percèrent les mains et les pieds très-bénis de son divin Enfant. Mais, réciproquement, quel devait être l’attendrissement que causait à Celui-ci la douleur de sa très-bénie Mère, qu’il aimait si chèrement ! Le Cœur du Fils et celui de la Mère s’entre-regardaient avec une compassion non pareille, mais aussi avec une générosité et une constance admirables, car ils ne se plaignaient point ni ne détournaient point leur vue l’un de dessus l’autre pour rendre leur douleur moins sensible ; ains ils se regardaient fixement. »
Ah ! sacrée Vierge ! je veux vous regarder de même dans toutes mes souffrances et mes épreuves, quelles qu’elles soient, et moins pour me consoler que pour vous imiter ! – (Deuxième Sermon de saint François de Sales pour le Vendredi Saint)
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales,
Le vingt-sixième de mars de l’année 1599, notre bienheureux Père écrivit de Rome en ces termes à son cher cousin Louis de Sales : « Je vous confesse ingénument que Dieu n’a pas permis que nous ayons été confus dans l’examen, quoiqu’en ne regardant que moi-même je n’attendisse que cela. Je vous assure que M. le grand-vicaire est sorti du Consistoire plus joyeux que moi. Ce fidèle ami ne s’empressera que trop pour écrire en Savoie les signes de bonté paternelle dont le Pape m’a honoré, ce qui m’oblige plus que jamais d’être bon enfant et bon serviteur de la sainte Église romaine ; mais, quoi que nos amis écrivent, souvenez-vous qu’ils exagèrent aussi souvent notre bien que nos ennemis exagèrent nos maux, et qu’enfin nous ne sommes que ce que nous sommes devant Dieu. »
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »