par le R.P. Pedini (1854) :
(pour tourner les pages, maintenir un clic tout en glissant dans le sens souhaité)
(Téléchargement, Retranscription partielle ou totale)22 MARS
Priez aujourd’hui la sacrée Vierge de présenter elle-même, aux yeux de votre âme, son divin Fils couronné d’épines et dans l’état pitoyable où Ponce-Pilate le présenta aux Juifs en leur disant : Ecce Homo.
Considérez, mon âme, que voici l’Homme, l’Homme de pauvreté, l’Homme de mépris et l’Homme de douleurs ; et voici le Dieu de richesse, de gloire et de félicité éternelle.
Ô
Vierge Sainte ! c’est à vous de rappeler cent et cent fois le jour cet
objet d’amour et de pitié devant les yeux de mon âme, et de lui dire : Voici l’Homme innocent qui va s’exposer à la mort par amour pour toi ; et lors je prendrai la hardiesse de lui dire : Voici, ô mon Jésus ! la fille criminelle qui se présente à vous pour cueillir les fruits de votre Rédemption.
Pensez à TÉLÉCHARGER ce MP3 en cliquant sur les 3 points de suspension sous le titre, ici : https://odysee.com/@MontfortAJPM:b/J%C3%A9sus-condamn%C3%A9:f?lid=065ce26f852426e878116abad706c056a2141414
Priez aujourd’hui la sacrée Vierge de présenter elle-même, aux yeux de votre âme, son divin Fils couronné d’épines et dans l’état pitoyable où Ponce-Pilate le présenta aux Juifs en leur disant : Ecce Homo.
Considérez, mon âme, que voici l’Homme, l’Homme de pauvreté, l’Homme de mépris et l’Homme de douleurs ; et voici le Dieu de richesse, de gloire et de félicité éternelle.
Ô Vierge Sainte ! c’est à vous de rappeler cent et cent fois le jour cet objet d’amour et de pitié devant les yeux de mon âme, et de lui dire : Voici l’Homme innocent qui va s’exposer à la mort par amour pour toi ; et lors je prendrai la hardiesse de lui dire : Voici, ô mon Jésus ! la fille criminelle qui se présente à vous pour cueillir les fruits de votre Rédemption.
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Le vingt-deuxième jour de mars 1599, notre Père saint François de Sales fut examiné par le Pape, qui était assisté de huit Cardinaux et de vingt Prélats, Archevêques, Évêques ou Généraux d’Ordre. Sa réputation y avait encore attiré plusieurs autres personnes distinguées par leur doctrine et par leur mérite. Un Prélat espagnol, qui devait être examiné avec lui, fut saisi d’une si grande crainte quand il entra dans cette nombreuse et auguste assemblée qu’il tomba en défaillance. On l’emporta d’abord et on n’oublia rien pour le remettre ; on lui dit même, pour le consoler, que le Pape, étant bien informé de sa piété et de sa capacité, lui ferait expédier ses bulles ; mais tous ces soins charitables et toutes ces précautions n’empêchèrent pas qu’il ne mourût bientôt après. Pendant qu’on l’assistait, l’humble François de Sales, étant à genoux, fut examiné premièrement par Sa Sainteté et ensuite par l’examinateur nommé pour cela, qui lui dit : « En quelle science avez-vous étudié ? » François répondit : « En théologie, en droit canon, en droit civil. » L’examinateur répliqua : « Sur quelle science voulez-vous être interrogé ? » François répondit : « Sur celle qu’il plaira à Sa Sainteté. » L’examinateur dit d’un ton un peu sévère : « Déterminez-vous, on vous laisse le choix. » L’intrépide François répondit : « La sainte théologie étant plus convenable à ma vocation, je tâcherai, avec l’aide de Dieu, de dire mon sentiment sur ce qu’on m’en proposera. » Les Cardinaux Borromée, Bellarmin, Baronius et Borghèse le poussèrent vivement. Il répondit à trente-cinq questions très-difficiles avec tant de netteté et d’une manière si humble, que tous les assistants admiraient également sa science et sa modestie. Le Saint-Père, qui l’écoutait avec plaisir, voulut finir lui-même l’examen qu’il avait commencé. Après lui avoir proposé quelques difficultés, il lui demanda si les Évêques pouvaient absoudre de l’hérésie ; il répondit qu’oui, suivant le sixième chapitre de la session XXIV du Concile de Trente ; mais, parce que ce pouvoir avait été révoqué, le Pape lui dit : « Mon fils, nous ne l’entendons pas ainsi » ; alors le modeste François de Sales, faisant une profonde inclination, repartit : « Très-saint Père, si Votre Sainteté ne l’entend pas ainsi, je ne veux pas aussi l’entendre. » Toute l’assemblée fut si édifiée et le Pape si consolé que, descendant de son trône et pleurant de joie, il embrassa notre Saint, qui était encore à genoux, et, l’arrosant de ses larmes, il lui dit d’une voix haute ces paroles du chapitre V des Proverbes : « Buvez, mon fils, des eaux de votre citerne et des ruisseaux de votre source ; que vos fontaines coulent dehors ; distribuez vos eaux dans toutes les places publiques. »
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »