samedi 19 novembre 2022

Le 19 NOVEMBRE avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Dès que Marie parle,
son Fils l’exauce à l’instant. »
 
(Saint Alphonse de Liguori)


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Seigneur, il vous faut écouter
Votre Fils véritable :
Vous ne pouvez pas résister
À son Sang adorable !
Vous ne pouvez pas rebuter
Une Mère admirable,
Vous ne pouvez pas rejeter
Un pauvre misérable.
 

 
5- ALBUM "Le PURGATOIRE" 


 


              
            Honorez aujourd’hui la Sainte Vierge comme la Mère universelle de tous les Ordres solitaires. La sainte Église, dans la commémoration publique qu’elle fait des Saints, donne un rang à part aux ermites et aux anachorètes, et ce nous doit être une pensée bien douce de considérer que la Sainte Vierge a le droit de Reine et Mère souveraine sur ces bienheureuses créatures, qui, comme dit saint François de Sales, ont heureusement quitté toutes choses pour être sur toutes choses à Dieu, et se sont enfermées dans des cavernes, dans des solitudes affreuses et dans des déserts, pour, comme des oiseaux du paradis, ne touchant quasi point la terre, chanter jour et nuit les louanges de Jésus, Marie et Joseph, honorant ainsi, dans les déserts de l’Égypte, la première retraite et la vie cachée de l’Homme-Dieu et de la Vierge-Mère, véritable Reine des solitaires, des anachorètes et des âmes qui mènent une vie cachée. Ô Marie, Mère de Dieu ! conduisez-moi dans les routes bienheureuses de la véritable solitude de l’esprit et du cœur, sans laquelle celle du corps est inutile. Nous avons cherché par les rues et par les places publiques Celui que notre âme aime, et nous ne l’avons point trouvé ; faites, ô divine Marie, que nous le trouvions par votre faveur et que nous ne le quittions jamais.

 
 

dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)

modèle de simplicité et de piété, 
priez pour nous.


            Le dix-neuvième jour de novembre 1622, notre Père saint François de Sales, étant toujours à Avignon, passa la journée dans le collège des révérends Pères Jésuites, et, comme il demeura longuement en oraison, après sa Messe, devant le très-saint Sacrement, le Père recteur l’alla supplier de remettre le reste de ses dévotions à un autre jour, lui disant que, ne leur donnant que cette journée, il n’aurait pas le loisir de voir le collège, la bibliothèque et plusieurs Pères qui désiraient lui parler de leur intérieur. Le saint Évêque se leva promptement et lui dit : « Voilà, mon Père, ce qui est le plus doux et le plus utile, sans doute, par cette communication de cœur, j’apprendrai quelque chose de bon pour me l’appliquer à moi-même plus particulièrement. » Après le dîner, quelques-uns des plus anciens de ces bons Pères, ayant mené le saint Prélat en leur chambre, se partagèrent tellement la grâce de son entretien que, l’heure étant venue de se rendre à son devoir proche du prince, le Bienheureux se retira promptement, sans avoir vu autre chose du collège que l’église et deux cellules. C’est pourquoi il dit au Père recteur qui l’accompagnait : « J’aime mieux un quart d’heure d’entretien spirituel avec une bonne âme que la vue des choses les plus curieuses de la terre », et il ajouta avec un profond soupir de piété : « Ah ! mon Père, nous allons au ciel, et bientôt toute la terre sera sous nos pieds. »

 

 
 


ÉGALEMENT au 19 NOVEMBRE :
 


 
 
 

 


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