dimanche 13 novembre 2022

Le 13 NOVEMBRE avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Lorsque nous demandons à Dieu des avantages temporels, 
nous devons toujours le faire d’une manière soumise et résignée, 
avec la condition qu’ils soient utiles à notre âme ; 
et si le Seigneur nous les refuse, 
soyons persuadés que c’est par un effet de l’amour qu’il nous porte 
et parce qu’il prévoit que nous en éprouverions un dommage spirituel. »
 
(Saint Alphonse de Liguori)


LIENS de TÉLÉCHARGEMENT des PDF de CANTIQUES & PAROLES de SAINTS

 


              
            Honorez aujourd’hui la Sainte Vierge comme la Reine des Patriarches et des Prophètes. Les uns ont été ses pères et ses aïeux, les autres l’ont annoncée et l’ont vue de loin dans les desseins de Dieu ; mais elle les a tous surpassés, et, de leur fille, elle est devenue leur Reine. Sa foi et son espérance ont surmonté celle d’Abraham ; son obéissance, celle d’Isaac ; ses services, tous ceux de Jacob ; en sorte que le Dieu d’Israël a mieux aimé la seule Porte orientale de Sion, que tous les tabernacles de Jacob. Aussi a-t-elle dépassé Noé en soins et en miséricorde pour tirer les siens du déluge des afflictions. Ô Vierge Sainte ! plus excellente que les Patriarches et les Prophètes, on peut à bon droit dire de vous ce que Notre-Seigneur dit de son Précurseur, car vous êtes plus que les Prophètes et les Patriarches. Prophétisez-nous notre bonheur éternel, et nous donnez le pouvoir absolu sur nos ennemis qui pourraient l’empêcher.

 qui voyiez en toutes choses le bon plaisir de Dieu,
et qui mettiez votre bonheur à vous y conformer avec amour,
priez pour nous.


          Le treizième jour de novembre 1622, notre Père saint François de Sales, étant arrivé à Lyon, célébra la Messe dans notre Maison de Bellecour. Il ne put y demeurer qu’un moment auprès de notre très-honorée Mère de Blonay, qui en était Supérieure, parce que ses gens vinrent le presser brusquement de se rendre au port pour s’embarquer. Comme il croyait entrer dans le bateau, le batelier le refusa fort incivilement , lui disant qu’étant étranger, il le voulait surprendre, et qu’il fit voir son passeport. Ses gens se fâchèrent de l’incivilité de cet homme, mais le saint Prélat se rendit son défenseur : « Eh ! dit-il, il sait son métier de batelier, et nous ne savons pas le nôtre de voyageur. » À l’heure même il envoya M. Roland, son aumônier, demander cette pièce à M. d’Alincourt, gouverneur de Lyon. Pendant ce temps, ce saint homme demeura près d’une heure et demie sur le rivage, debout, attendant son passeport, sans dire jamais un mot d’impatience à ses gens de leur peu de prévoyance. Le sieur Pierre Pernet, chanoine de La Roche, qui se trouvait à Lyon et qui avait suivi le Saint pour le voir embarquer, a déposé qu’il ne pouvait assez admirer la patience et le recueillement intérieur de cet homme de Dieu ; et que lui voulant dire quelque chose sur le retardement de son passeport, il ne lui répondit, si ce n’est : « Il est vrai, mon voyage est fort pressé ; mais Dieu le sait bien, et il ne faut vouloir autre chose que ce qui est permis par la divine Providence. » Le passeport étant arrivé, il monta en bateau avec la même tranquillité, et se rangea proche du batelier qui l’avait querellé : « Il faut, dit-il, que je fasse amitié avec ce bon homme, et que je lui parle un peu de Notre-Seigneur. »

 

 
 


ÉGALEMENT au 13 NOVEMBRE :
 

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