vendredi 11 novembre 2022

Le 11 NOVEMBRE avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Tous les Saints se sont sanctifiés par la prière ;
s’ils n’avaient point prié, 
ils ne se seraient point sanctifiés ni sauvés. »
 
(Saint Alphonse de Liguori)


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Ô Bon Jésus, calmez-vous
Sur cette pauvre souffrante :
Vous êtes son cher Époux,
Elle est votre chère amante.
Doux Jésus, tirez-la des feux
Et la placez dans les cieux !
 

 
5- ALBUM "Le PURGATOIRE" 


 


11 NOVEMBRE

 
 

              
            Honorez aujourd’hui la Sainte Vierge comme la Reine des Chérubins, qui font le huitième chœur des Anges et qui excellent en lumières et en connaissances.

Cette Vierge très-pure a pénétré dans les conseils de Dieu dès le moment de son Immaculée-Conception, et a reçu, par la grâce, des clartés et des connaissances où tous les Chérubins ensemble n’étaient pas encore parvenus, de sorte que nous voyons cette jeune Vierge, dans son entretien avec l’Ange et dans son sacré cantique du Magnificat, raisonner si profondément et s’élever si hautement en la vue des grandeurs divines, que nous ne pouvons douter de ses lumières pour l’intelligence du mystère caché en Dieu jusqu’alors. Offrons-lui aujourd’hui nos ténèbres pour qu’il lui plaise de les dissiper. Cette âme n’est illuminée que de Dieu seul, mais elle illumine, purifie et perfectionne tous les enfants de Dieu, comme dit notre saint Fondateur.

 qui voyiez en toutes choses le bon plaisir de Dieu,
et qui mettiez votre bonheur à vous y conformer avec amour, 
priez pour nous.


            Le onzième de novembre 1622, notre Père saint François de Sales dit la Messe du glorieux saint Martin à ses chères filles de la Visitation de Belley ; et des personnes dignes de foi ont assuré qu’elles avaient vu ce Bienheureux à l’autel comme tout environné de lumières, si qu’il leur semblait plutôt être en Paradis qu’en ce petit séjour. Ce béni Prélat, en entrant chez nos Sœurs, dit qu’il se baignait d’aise de voir ses colombes en une si étroite demeure et une si entière petitesse.


            Comme il sortait de dire la Messe, il rencontra Mme des Rois qui conduisait une de ses petites-filles âgée de cinq à six ans. Ce Bienheureux, de son propre mouvement, s’approcha d’elle, la caressa, et, quoiqu’il ne l’eût jamais vue, la nomma par son nom (ce qui étonna la mère), et dit en lui faisant une croix au front avec le pouce et en la baisant : « Savez-vous ce que je fais ? Je marque la petite Marie pour être fille de la Visitation Sainte-Marie, et alors elle sera ma bonne chère fille Marie. » Ces paroles ont eu leur entier effet en cette petite âme ; car, depuis cette bénédiction, elle crût de jour en jour en vertu, et ne pouvait attendre l’heure d’avoir assez d’âge pour entrer chez nos Sœurs, où elle devint véritablement la bonne fille de ce Bienheureux comme il l’avait dit.


            Pendant la vie de ce saint Prélat, les âmes saintes étaient des tournesols qui cherchaient tant qu’elles pouvaient la clarté de ce beau soleil. Une dame de Saint-Rambert, dont la vie et la vertu étaient hors du commun, sentant ce saint Évêque à Belley, s’y achemina pour prendre son avis sur les grâces intérieures qu’elle recevait. Il trouva bon qu’elle entrât à la Visitation, et s’enfermant au parloir des séculiers, tandis qu’elle était en celui des Religieuses, il fut là trois ou quatre heures à crier à haute voix, car elle était sourde, et ne craignit point de s’incommoder, quoiqu’il fût déjà fort mal. C’était son ordinaire de dire : « Qu’importe que je m’incommode, pourvu que j’accommode quelque chose à la consolation et utilité du prochain ! » Au sortir de là, il dit à la Supérieure : « Je viens de parler à une âme qui a la parfaite candeur de la Visitation ; voilà une favorite du ciel » ; et la bonne dame disait de son côté : « Non, je ne saurais croire que ce soit un homme ; c’est un Ange que Dieu m’a envoyé. » Avant de quitter nos Sœurs, ce Saint les confessa et communia toutes, leur parla en particulier, et entre autres à notre chère Sœur Claude-Simplicienne Fardel, sœur domestique, qui lui prédit sa prochaine mort. Il en reçut la nouvelle comme d’une chose qui ne lui était pas inconnue ni fâcheuse, et l’on peut voir dans la vie de cette vertueuse fille le dialogue qu’elle eut avec ce grand Évêque et les pratiques qu’il lui enseigna dans cette rencontre, après quoi il partit pour poursuivre son voyage.

 

 
 


ÉGALEMENT au 11 NOVEMBRE :
 

 
 
 

 


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