mardi 8 novembre 2022

Le 8 NOVEMBRE avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Vers le Ciel saintement poussés
Ô mon âme et vous mes esprits,
N’ayez plus aucune pensée
Ni forces au-dedans ramassées
Qui de Dieu ne disent le prix. »
 
(Saint François de Sales)


LIENS de TÉLÉCHARGEMENT des PDF de CANTIQUES & PAROLES de SAINTS

 

Nous sommes vos parents,
Vos pères et vos mères,
Vos amis, vos enfants,
Vos propres sœurs et frères :
Si l’amour ou le sang
Ne vous rend insensibles,
Soulagez maintenant
Nos souffrances terribles.
 

 
5- ALBUM "Le PURGATOIRE" 


 


8 NOVEMBRE



              
            Honorez aujourd’hui la Sainte Vierge comme la Reine des Vertus, qui font le cinquième chœur des Anges. Elle possède ce titre non-seulement par son entière perfection, plus angélique qu’humaine, mais encore dans le sens auquel on le donne à ces esprits bienheureux, qui ont regard et emploi sur les miracles que Dieu veut faire en son Église. Ô divine Marie, le miracle des ouvrages de Dieu ! n’êtes-vous pas le canal des merveilles de la grâce ? Y a-t-il sous le ciel une puissance ou un royaume, une ville, un hameau où le doux nom de Marie étant réclamé, l’on ne se sente de votre miraculeuse protection ? Vous pouvez dire comme votre Fils adorable, quand il était pressé par la multitude et qu’une femme fut guérie : « Qui est-ce qui m’a touchée ? Car j’ai senti une vertu miraculeuse sortir de moi. » Ainsi, ô Reine des Vertus, on ne peut vous approcher sans ressentir vos bienfaits ; mon amour et ma pensée vous veulent approcher et toucher incessamment : faites un miracle sur mon cœur et pour mon cœur, en le guérissant de ses maux.

 
 


dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622) 

 fidèle disciple et imitateur de Jésus-Christ,
priez pour nous.


          Le huitième jour de novembre 1622 fut tout employé par notre Père saint François de Sales à recevoir les adieux de ses enfants et amis, et ce parfait imitateur de Notre-Seigneur Jésus-Christ se souvenant que, sur la fin de sa vie, ce grand Maître ne parlait plus à ses disciples que de Passion et de mort, disait franchement aux siens qu’il s’en allait pour ne plus revenir. Les chanoines de son église cathédrale étant venus en corps lui dire adieu et recevoir sa bénédiction, il les embrassa tous, l’un après l’autre, avec une dilection paternelle, les nomma tendrement ses frères et ses enfants, et leur dit que c’était leur dernier adieu. Le sieur Pierre Cristain, plébain de l’église de Thônes, étant venu dans le particulier demander aussi sa bénédiction, comme il était son spécial ami, le Saint lui dit : « Je m’en vais à la mort, et, grâce à Dieu, il ne m’importe de mourir en mon pays ou en pays étranger. » Ce bon ecclésiastique, pleurant amèrement, voulut dire quelques paroles d’espérance sur ce qu’il avait assez bon visage et qu’il espérait le revoir en trois mois, mais ce grand Évêque sourit et lui répondit : « Oui, Monsieur le plébain, vif ou mort vous me reverrez dans trois mois », ce qui fut une seconde prophétie ; car, dans trois mois, son corps fut rapporté de Lyon à Annecy. Le P. Anselme Marchand, Cordelier et grand ami de ce Saint, lui étant allé dire adieu, et lui ayant demandé confidemment ce qu’il pensait de ce voyage, le saint Prélat lui répondit ingénument : « Mon Père, mon ami, je crois qu’il me coûtera la vie, mais n’importe, il faut être obéissant jusqu’à la mort de la Croix. » Nous pourrions faire une plus longue déduction des prédictions que ce Saint fit de sa mort ; cela suffit pour faire voir comment Dieu l’avait prévenu de sa divine lumière.

 

 
 


ÉGALEMENT au 8 NOVEMBRE :
 
 
 
 
 

 


  « Le ROSAIRE est ADMIRABLE !
  Il donne à tous du secours,
  Il guérit l’âme incurable :
  DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »
  Alors, rendez-vous ici :