dimanche 20 novembre 2022

Le 20 NOVEMBRE avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Il est plus utile de prier que de méditer,
car en lisant et en méditant, nous apprenons nos devoirs,
mais en priant, nous obtenons la grâce de les remplir. »
 
(Saint Augustin)


LIENS de TÉLÉCHARGEMENT des PDF de CANTIQUES & PAROLES de SAINTS

 

Seigneur, apaisez-vous
Sur ces pauvres victimes,
Vengez plutôt sur nous
La grandeur de leurs crimes.
Retirez-les des feux,
Placez-les dans la gloire :
Vous aurez en tous lieux
Une pleine victoire !
 

 
5- ALBUM "Le PURGATOIRE" 

 


              
            Honorez aujourd’hui la Sainte Vierge comme la Reine des Vierges et comme celle qui en porte le nom par excellence. C’est aujourd’hui la veille de sa très-sainte Présentation au Temple ; voyons avec quelle ardeur intérieure elle se prépare à sortir de la maison de saint Joachim et de sainte Anne pour aller se sacrifier de nouveau à Dieu. Suivons cette Vierge des vierges ; elle va lever la bannière et l’étendard de la Virginité dans le royaume de la grâce. Suivons-la par une véritable pureté de cœur. Je vous salue, Reine des Vierges, et je confesse qu’à vous seule appartient ce titre, parce que vous avez voué à Dieu votre Virginité par une grâce particulière, avant qu’il y eût sur la terre ni commandement, ni conseil, ni exemple de cette vertu. Ô Vierge ! seule sans exemple, faites-nous la grâce de suivre le vôtre.

Pensez à TÉLÉCHARGER cette vidéo du Cantique du R.P. Jules Chevalier "NOTRE-DAME du SACRÉ-CŒUR, REINE des VIERGES", en cliquant sur les 3 points de suspension sous le titre, ici : https://odysee.com/@CantiquesAnciens:4/42-notre-dame-du-sacr%C3%A9-c%C5%93ur,-reine-des:f?lid=ca2b0d2104e92ba4fcad187706285c9b7b6b922a
  (les paroles sont dans le descriptif de la vidéo)
 
 

dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)

 protecteur de la catholique Savoie, 
priez pour nous.


            Notre Père saint François de Sales employa toute la journée du 20 novembre 1613 à dresser de sa propre main de belles et dévotes constitutions et ordonnances pour les églises de Gex, où Dieu lui avait fait la grâce de rétablir la sainte foi catholique en huit cures principales. Il obligea les curés à y faire une exacte résidence, sinon qu’ils en fussent dispensés, et ceci sous peine de privation de leur bénéfice. Il assigna et détermina les heures de tous les offices, destina les choses nécessaires à chaque église en particulier, ordonna le catéchisme tous les dimanches et les stations pour les fidèles trépassés, et statua que tous les samedis on chanterait une grand’Messe devant l’image de la Sainte Vierge et l’hymne de ses joies, dites communément les Gaude. Il proposa la matière et les points pour les prônes du dimanche à la grand’Messe ; assigna le revenu et la pension du maître d’école de Gex, qui serait un bon et fidèle catholique ; fit un mandat public par lequel il est ordonné à tous les patrons de chapelles de les remettre dans dix ans sous peine de privation de leurs droits de patronage ; nomma en même temps le sieur Dunant, curé de Gex, sous le bon plaisir du Roi ; voulut que les bons Pères Capucins, selon la nécessité, prissent du sieur curé certaines mesures de blé et de vin, et commanda à ce digne curé de ne faire aucune chose notable sans la participation et conseil de ces dignes fils de saint François d’Assise, qu’il appelait toujours ses frères et ses amis. Enfin ce saint Prélat jeta des semences de bénédiction dans cette petite province de Gex, que nous voyons produire des fruits si abondants.


            Le soir de ce même jour, ce saint Prélat, sortant de son oratoire qui lui servait de cabinet, et donnant le cahier qu’il avait écrit de sa main à M. Michel Favre, son aumônier et confesseur, pour en faire une copie, lui dit ces mêmes paroles : « M. Michel, mon ami, faites-moi, je vous supplie, une copie de ce grand écrit ; il est, je vous assure, moins de François de Sales que de l’Ange de l’Église de Gex, qui a écarté mes embarras ordinaires et m’a protégé pour être à loisir son secrétaire. Hé ! mon Dieu, que j’en suis indigne ! » Ayant dit cela, il se jeta à genoux pour dire son bréviaire, et il semblait un Séraphin tout allumé et embrasé de la divine ardeur.

 

 
 


ÉGALEMENT au 20 NOVEMBRE :
 

 
 
 

 



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  Il donne à tous du secours,
  Il guérit l’âme incurable :
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