mardi 15 novembre 2022

Le 15 NOVEMBRE avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Nous n’avons pas encore achevé notre prière
que déjà Dieu nous exauce. »
 
(Saint Jean Chrysostome)


LIENS de TÉLÉCHARGEMENT des PDF de CANTIQUES & PAROLES de SAINTS



 


              
            Honorez aujourd’hui la Sainte Vierge sous le titre que l’Église lui donne de Reine des Apôtres. Nous avons déjà vu, après l’Ascension du Sauveur, le profond respect que ces fidèles disciples lui rendaient ; et, si bien il semble qu’ils aient peu parlé de cette bonne Mère, ce silence a été pour un temps nécessaire à l’Église naissante, d’autant qu’il fallait, parmi ces peuples si perdus dans l’idolâtrie, établir souverainement la croyance à une seule et unique Divinité, et dans l’Église, à un seul et unique chef visible et Pasteur universel, Vicaire de Jésus-Christ. Mais cela n’empêche pas que tous les Apôtres, et après eux les Papes, n’aient honoré, vénéré et consulté la Sainte Vierge comme leur Reine et Mère de Jésus-Christ, seul Souverain, Seigneur des seigneurs. Nous devons donc, avec grande révérence, la saluer sous ce titre glorieux de Reine des Apôtres. La dévotion que tous les Souverains Pontifes lui rendent fait bien voir qu’ils la tiennent pour telle. Demandons humblement qu’elle nous reçoivent au nombre de ses fidèles sujets.

Pensez à TÉLÉCHARGER cette vidéo du Cantique sur la FIDÉLITÉ au SOUVERAIN PONTIFE "Autour du successeur de Pierre", en cliquant sur les 3 points de suspension sous le titre, ici : https://odysee.com/@CantiquesAnciens:4/fid%C3%A9lit%C3%A9-au-souverain-pontife-(autour:d?lid=beaa346cd976fde1a1140edb26693dd491faa961
  (les paroles sont dans le descriptif de la vidéo)
 
 

 

dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)

 intrépide défenseur de la vérité,
priez pour nous.


             Le quinzième jour de novembre 1615, notre Père saint François de Sales reçut une nouvelle attaque de l’ennemi. On le calomnia auprès du prince sur le voyage et le séjour qu’avait fait à Annecy Monseigneur l’Archevêque de Lyon. M. le marquis de Lans, Sigismond d’Este, gouverneur de Savoie, envoya un gentilhomme exprès, en exécution des ordres de Son Altesse Royale, donner au saint Évêque des marques de l’indignation de son souverain contre lui. Nous ne saurions mieux expliquer cette affaire que par les propres termes qu’il écrivit sur l’heure de sa main au marquis de Lans :


            « Monsieur, je réponds à la vôtre, qu’il vous a plu m’écrire hier, 14 de ce mois, et que je reçois tout présentement. Je supplie Votre Excellence de croire qu’en cette occurrence je regarde Dieu et les Anges pour ne rien dire qu’à l’honneur que je dois à la vérité. Dès l’avènement de Monseigneur de Lyon en sa charge, il m’écrivit une lettre, que je puis nommer lettre de faveur, parce que ce fut une lettre de charité, dans laquelle il me conviait d’entrer dans une sainte amitié avec lui, à la façon des anciens Évêques de l’Église, qui n’avaient qu’un cœur et qu’une âme, et qui, par la réciproque communications des inspirations qu’ils recevaient du ciel, s’entr’aidaient à supporter leurs charges, mais principalement quand ils étaient voisins. Et parce que je suis plus ancien en l’Ordre que ce Prélat, il m’écrivit dès lors qu’il me viendrait visiter, pour se prévaloir de ce que l’expérience m’aurait pu acquérir en notre profession, avec plusieurs telles excessives paroles d’humilité et modestie. Depuis il a toujours continué à me vouloir faire cet honneur, auquel n’estimant pas que je dusse me laisser prévenir, puisqu’il est le premier des Évêques de France et moi le dernier de Savoie, je l’allai voir à Lyon, comme Votre Excellence sait, et lui, par courtoisie, a voulu contre-échanger ma visite sur l’occasion de celle qu’il faisait de son diocèse à Lagnieu et Grolé, où il avait déjà gagné une journée des trois qu’il y a d’ici à Lyon. Or il n’est point venu en cachette, comme ont coutume de faire ceux des affaires odieuses, mais au vu et su de tout le monde, amenant avec lui huit hommes de cheval, entre lesquels il n’y en avait point de marque que son aumônier, M. de Ville, docteur natif de Rossillon près Saint-Rambert. Étant ici, je vous assure que nous n’avons ni fait, ni dit, ni même pensé de faire aucun traité pour les choses du monde qui, si je ne me trompe, nous sont à tous deux forts à dégoût, ni pour les choses ecclésiastiques. Il fit deux excellentes prédications, l’une en l’église cathédrale et l’autre au collège des Barnabites, le jour de Saint-Charles. Il célébra tous les jours la Messe en divers lieux ; il ne fut jamais parlé de choses quelconques, sinon conformément à notre vocation. Votre Excellence ne m’obligera pas peu si elle en assure Son Altesse Royale, et je lui engage pour cela mon honneur et ma réputation, et à Dieu, qui le sait, ma conscience et mon salut, et je m’étonne que je puisse donner aucun ombrage, ayant vécu comme j’ai fait. Je me promets de la faveur de Votre Excellence que Son Altesse Royale demeurera pleinement satisfaite, et que rien ne se saura de cet ombrage, qui affligerait le bon Monseigneur de Lyon beaucoup plus qu’il ne m’afflige moi-même, qui par la suite du temps et des événements serai toujours connu très-assuré et très-fidèle serviteur de Son Altesse Royale, à laquelle je souhaite toutes saintes prospérités, et à vous, Monsieur, les sacrées bénédictions du ciel. »


            Après que le Saint eût rendu ce témoignage sincère à la vérité, il demeura en paix dans la suite des saintes fonctions pastorales, attendant avec soumission de la divine Providence l’effet de cette nouvelle disgrâce.

 

 
 


ÉGALEMENT au 15 NOVEMBRE :
 

 
 
 

 


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