dimanche 21 août 2022

Le 21 AOÛT avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« La prière nous procure tous les biens 
et nous délivre de tous les maux. »
 
(Saint Bonaventure)


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zélateur des âmes
priez pour nous.

 

21 AOÛT

 
 
 
              
                Consacrez ce septième jour de l’octave de la glorieuse Assomption à considérer que la Sainte Vierge ne fut pas seulement déclarée dans la gloire Reine souveraine et Dame du monde, mais encore Mère des vivants, comme parle l’Écriture : Mater viventium. Suppliez-la qu’elle vous accueille aujourd’hui en qualité de Mère : Monstra te esse Matrem, et qu’elle vous fasse vivre de la vie de la grâce.

Appliquez-vous aussi aujourd’hui à louer cette Sainte Vierge de ce qu’elle s’est déclarée si particulièrement la Mère de François de Sales, qui naquit, le 21 août 1567, au château de Sales, sous la protection de cette sainte Reine. « Ô ma fille, dit-il à notre sainte Mère de Chantal, je n’ai pas eu une naissance si heureuse que d’être né le jour de l’Assomption de notre sainte Maîtresse ; mais je suis né entre ses octaves, et je puis dire entre les bras de sa maternelle bonté, qui me reçut entre ses mamelles sacrées, pleines du lait des bénédictions préparées pour les âmes qui l’honorent. Ah ! ma fille, j’ai un sentiment fort particulier du bien qu’on a d’être enfant, quoique indigne, de cette glorieuse Mère, qui donna une belle robe blanche à son cher saint Ildefonse, Évêque de Tolède ; demandons-lui aussi une robe d’innocence pour notre pauvre cœur, elle nous le donnera. »

              Ce jour doit nous être d’une singulière vénération, puisque c’est celui que la divine Providence choisit pour donner au monde notre Père saint François de Sales, lequel naquit au château de Sales, l’an 1567, un jeudi, entre huit et neuf heures du soir, dans une chambre dédiée à saint François d’Assise. La naissance du fils de cette noble maison donna de la joie à tout le voisinage, surtout aux pauvres, auxquels on fit une aumône générale trois jours durant. Ce cher enfant parut si délicat et si mourant, lorsqu’il commença à respirer la vie que, sans retarder un moment, il fut ondoyé et rendu enfant de Dieu et de la grâce, voué et consacré à la Sainte Vierge. Il fut aussi un enfant de prière, un enfant du ciel, un enfant de miracle, un enfant de miséricorde et de providence ; nous le pourrions prouver par plusieurs choses ; et, si la brièveté n’y était intéressée, je mettrais ici plusieurs remarques que quelques doctes ont faites sur ce que ce cher enfant naquit lorsque le soleil, sortant du Lion, entrait dans le signe de la Vierge, qui est un des signes du zodiaque qui prédisent le bonheur. Mais, laissant les réflexions de ces beaux esprits qui se sont égayés à faire l’horoscope de cet enfant, je dis que sa bonne fortune est visible à tout le monde, puisque, en moins d’un siècle, il est né, il a vécu, il a fait l’ouvrage de sa sainteté, il est mort, il a rempli l’Église de miracles, et a si heureusement été reconnu pour un Saint et un Apôtre, que l’Église l’a écrit au catalogue des Saints et a élevé ses reliques sur les autels, c’est-à-dire les restes de sa mortalité. Ils furent excellemment montrés au peuple le 21 août 1667, jour choisi pour faire la solennité de la canonisation de notre Saint, dans le Monastère de Montferrant en Auvergne, et finir ainsi glorieusement, par une octave magnifique, le siècle qui avait vu naître, vivre, mourir et glorifier saint François de Sales, et commencer le second à sa louange.


 

ÉGALEMENT au 21 AOÛT :
 

https://montfortajpm.blogspot.fr/p/le-chapelet-recite-avec-vous.html


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