mercredi 3 août 2022

Le 3 AOÛT avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Le saint François d’Assise que nous présentent certains modernes, 
et qui sort de l’imagination des modernistes,
 cet homme réservé dans son obéissance au Siège apostolique, 
spécimen d’une vague et vaine religiosité, 
n’est à coup sûr ni François d’Assise ni un saint. »
 
(Benoît XV, Lettre encyclique "Sacra propediem" du 6 janvier 1921)


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parfaite image du Cœur du Père éternel
priez pour nous.



 

3 AOÛT
 

 
 
              
             Donnez votre recueillement d’aujourd’hui à la douce occupation de demander à la Sainte Vierge pourquoi, depuis la glorieuse Ascension de son adorable Fils et la descente du Saint-Esprit, elle a mené une vie si cachée que les quatre Évangélistes n’en font aucune mention. Je crois, sainte Mère de Dieu, que saint Denis l’Aréopagite nous en a appris la cause, quand il nous a dit que, si la foi ne lui eût enseigné qu’il n’y a ni ne peut y avoir au ciel et en la terre qu’une seule et unique divinité, vous voyant si parfaite et si accomplie, il vous aurait prise pour une déesse ; et, comme le siècle et la nation où vous viviez étaient portés à l’idolâtrie, et dans la recherche d’une divinité, votre humilité, ô Marie ! vous tenait cachée, crainte que le peuple ne se méprit. Ô Sainte Vierge ! je sais que vous avez été la plus humble et la plus sujette à Dieu de toutes les pures créatures, et que ce ne serait pas vous louer, mais vous déplaire, que de vous attribuer ce qui n’est dû et propre qu’à Dieu seul, comme l’indépendance, l’éternité par soi-même, la toute-puissance par son propre pouvoir. Si je voulais vous attribuer ces choses, vous corrigeriez mon indiscrétion ; mais ce que je reconnais aujourd’hui, ô Sainte Vierge, c’est que vous êtes Mère de l’Homme-Dieu, et participante de tous ses droits et de tous ses biens.

 
 

dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622) 

 Saint François de Sales,
 qui vous reposiez dans le sein de la divine Providence,
comme un enfant dans les bras de sa mère,
priez pour nous.
 

              Afin de se tenir en la présence de Dieu, dit le R. P. de la Rivière, le bienheureux François de Sales avait diverses manières ; … mais la troisième était une méthode sans méthode ; car elle n’avait rien qui ne fût extraordinaire, et elle ne dépendait pas de sa volonté, ains du bon plaisir de l’infinie Bonté. Je n’ai garde d’entreprendre de la dépeindre au vif, d’autant que je ne crois pas que lui-même l’eût su faire. Les dons suréminents se peuvent bien sentir par ceux qui les reçoivent, mais non toutefois exprimer. Néanmoins, afin de la décrire tellement quellement (à peu près), il faut noter que le Saint-Esprit répandait en la suprême région de son âme un certain sentiment qui lui faisait connaître qu’il habitait en son cœur. Ce sentiment se formait en lui sans lui, c’est-à-dire sans son su et sans son congé, quoiqu’il n’y persévérât pas, par après, sans son aveu ni sans son consentement ; et ce sentiment peut être appelé un signe mental, un attouchement intellectuel, une parole muette, une intime insinuation, un doux écoulement, une amoureuse étreinte, un chaste baiser, un baume de paradis, un oui, c’est moi ; n’en doutez nullement, me voici.


            Au reste, il passait souvent les heures entières en ce miraculeux entretien ; le soir, il s’y endormait, et le matin, à son premier réveil, il s’y trouvait ; de telle sorte qu’il ne se mettait pas en la présence de Dieu, mais Dieu le mettait en sa présence ; il ne s’entretenait pas avec Dieu, mais Dieu s’entretenait avec lui ; il n’allait pas chercher Dieu, mais Dieu le venait chercher ; il n’allait pas à Dieu, mais Dieu venait à lui ; il ne courait pas après Dieu, mais Dieu courait après lui ; il ne faisait pas tant l’amour à Dieu, comme Dieu le lui faisait. Et nous savons, en témoignage de ceci, qu’il a déclaré franchement à une personne de confiance que tous les matins, aussitôt qu’il se réveillait, il se sentait saisi de cette divine Présence, ce qui ne peut provenir de l’imagination, d’autant que, durant le sommeil, elle est confuse, muable, errante, vagabonde et n’opère jamais de même façon trois nuits de suite ; tandis qu’il ne manquait point de se voir ainsi mignardement caressé et prévenu des célestes bénédictions tous les jours, à mesure que le sommeil le quittait et que ses sens se déliaient. Ô Dieu ! combien est abondante la charité de votre Cœur ! Voilà combien vous chérissiez votre serviteur ! Voilà comment, dès la fine aube, vous attendiez au pied de son lit pour ouvrir le rideau soudain qu’il aurait ouvert les yeux et lui donner le bonjour.

 

 

ÉGALEMENT au 3 AOÛT :
 
 


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