4 AOÛT
C’est l’opinion des saints Pères et la pensée de tous les dévots que le
temps que la Vierge demeura sur la terre, depuis l’Ascension de son Fils
jusqu’à son Assomption, fut d’environ quinze ans,
autant qu’elle était demeurée depuis sa naissance jusqu’à celle de son
Fils, et que, comme elle avait employé les quinze premières années de sa
vie dans la retraite et la solitude du Temple, attendant la venue du Messie, elle fut aussi appliquée, les quinze dernières années de sa vie, à attendre l’heure où son divin Messie viendrait la quérir pour la mener dans la Jérusalem céleste. Honorez intérieurement cette sainte solitude de Marie.
Les saints Pères assurent qu’elle employait ses loisirs à régler
l’Église naissante, qu’elle en décidait toutes les difficultés, qu’elle
assistait aux conciles, etc. Dieu nous réserve la connaissance claire et
parfaite de ces choses pour l’éternité. Cependant, Épouse sacrée, je
vous révère, dans le trou de la masure, dans la caverne profonde d’une si sainte solitude qu’elle n’est quasi praticable qu’aux purs esprits. Cachez-moi
auprès de vous, Vierge cachée, et ôtez de mon âme tous les désirs de
paraître et d’être autre chose que votre petite servante cachée à
l’ombre de sa sainte Maîtresse.
Pensez à TÉLÉCHARGER ce MP3 en cliquant sur les 3 points de suspension sous le titre, ici : https://odysee.com/@MontfortAJPM:b/En-l'honneur-de-Notre-Dame-des-Ombres:6?lid=065ce26f852426e878116abad706c056a2141414
2- Le CHAPELET QUOTIDIEN RÉCITÉ avec vous ! (avec méthode montfortaine)
3- La SALUTAIRE DÉVOTION au Saint ROSAIRE
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales, enfant bien-aimé de Marie,priez pour nous.
C’est l’opinion des saints Pères et la pensée de tous les dévots que le
temps que la Vierge demeura sur la terre, depuis l’Ascension de son Fils
jusqu’à son Assomption, fut d’environ quinze ans,
autant qu’elle était demeurée depuis sa naissance jusqu’à celle de son
Fils, et que, comme elle avait employé les quinze premières années de sa
vie dans la retraite et la solitude du Temple, attendant la venue du Messie, elle fut aussi appliquée, les quinze dernières années de sa vie, à attendre l’heure où son divin Messie viendrait la quérir pour la mener dans la Jérusalem céleste. Honorez intérieurement cette sainte solitude de Marie.
Les saints Pères assurent qu’elle employait ses loisirs à régler
l’Église naissante, qu’elle en décidait toutes les difficultés, qu’elle
assistait aux conciles, etc. Dieu nous réserve la connaissance claire et
parfaite de ces choses pour l’éternité. Cependant, Épouse sacrée, je
vous révère, dans le trou de la masure, dans la caverne profonde d’une si sainte solitude qu’elle n’est quasi praticable qu’aux purs esprits. Cachez-moi
auprès de vous, Vierge cachée, et ôtez de mon âme tous les désirs de
paraître et d’être autre chose que votre petite servante cachée à
l’ombre de sa sainte Maîtresse.
Pensez à TÉLÉCHARGER ce MP3 en cliquant sur les 3 points de suspension sous le titre, ici : https://odysee.com/@MontfortAJPM:b/En-l'honneur-de-Notre-Dame-des-Ombres:6?lid=065ce26f852426e878116abad706c056a2141414
2- Le CHAPELET QUOTIDIEN RÉCITÉ avec vous ! (avec méthode montfortaine)
3- La SALUTAIRE DÉVOTION au Saint ROSAIRE
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales, enfant bien-aimé de Marie,priez pour nous.
C’est l’opinion des saints Pères et la pensée de tous les dévots que le temps que la Vierge demeura sur la terre, depuis l’Ascension de son Fils jusqu’à son Assomption, fut d’environ quinze ans, autant qu’elle était demeurée depuis sa naissance jusqu’à celle de son Fils, et que, comme elle avait employé les quinze premières années de sa vie dans la retraite et la solitude du Temple, attendant la venue du Messie, elle fut aussi appliquée, les quinze dernières années de sa vie, à attendre l’heure où son divin Messie viendrait la quérir pour la mener dans la Jérusalem céleste. Honorez intérieurement cette sainte solitude de Marie. Les saints Pères assurent qu’elle employait ses loisirs à régler l’Église naissante, qu’elle en décidait toutes les difficultés, qu’elle assistait aux conciles, etc. Dieu nous réserve la connaissance claire et parfaite de ces choses pour l’éternité. Cependant, Épouse sacrée, je vous révère, dans le trou de la masure, dans la caverne profonde d’une si sainte solitude qu’elle n’est quasi praticable qu’aux purs esprits. Cachez-moi auprès de vous, Vierge cachée, et ôtez de mon âme tous les désirs de paraître et d’être autre chose que votre petite servante cachée à l’ombre de sa sainte Maîtresse.
3- La SALUTAIRE DÉVOTION au Saint ROSAIRE
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales,Notre bienheureux Père était affilié à l’Ordre du glorieux saint Dominique. Il passait ordinairement tout ce jour-là comme frère de l’Ordre et fils du saint Fondateur dans le couvent avec les Religieux, et prêchait ce Saint avec une extrême ferveur. Le P. Blanc, un des plus anciens Religieux de Saint-Dominique à Annecy, fort ami et familier de notre Saint, lui dit un jour : « Monseigneur, vous devez aimer notre église plus que toutes celles de la ville, parce que vous y avez été confirmé, vous y avez prêché les carêmes entiers, vous y avez établi votre catéchisme, vous vous êtes inscrit sur les livres de notre Confrérie. – Tout cela est vrai, dit le saint Prélat ; mais, mon Père, j’aime votre église en troisième : celle de saint Pierre est mon épouse, celle de la Visitation est à mes filles, je l’ai sacrée, et celle de saint Dominique est à mes frères, et je l’aime fraternellement. – Mais, répliqua le bon Père, Monseigneur, nous avons le tombeau de vos ancêtres, et notre église est votre dernier gîte. » Alors le saint Prélat, souriant, répondit : « Ah ! Père Blanc, mon ami, je suis enfant de Marie, il faut que je retourne en son sein et que j’y trouve mon repos », témoignant par là qu’il serait enterré à Sainte-Marie. « Quoi ! dit le Père, Monseigneur, vous voudriez nous faire ce tort, que de quitter le tombeau de vos pères et de n’être pas enterré chez nous ? – Vraiment, répliqua le saint Prélat, mon cher Père, vous et moi, nous serons placés après notre mort où l’on nous mettra. Laissons cela à la Providence. »
Le quatrième jour d’août 1606, notre Père saint François de Sales monta avec tant de peines la haute montagne où est située Notre-Dame de Nancy-sur-Cluse, qu’il en eut les pieds tout écorchés et sanglants. De quoi ses gens s’étant aperçus, il leur dit qu’à la vérité il était fatigué, mais que cela lui donnait deux mouvements : l’un de confusion de n’être pas assez accoutumé à la fatigue pour le service de Dieu, l’autre de joie, parce qu’il pourrait dire avoir répandu du sang au service de la sainte Mère de Dieu. Aussi, quoiqu’on le voulût arrêter, il poursuivit son travail de bon Pasteur et fit des fruits très-grands dans cette paroisse, d’où il écrivit à notre digne Mère de Chantal, encore séculière, qu’il avait eu une merveilleuse consolation de trouver dans ces lieux si sauvages des âmes tout angéliques et toutes façonnées, par la direction de la grâce, dans l’exercice de la divine dilection.
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »