12 AOÛT
Étant aujourd’hui en esprit auprès du lit de la Sainte Vierge, malade d’Amour divin, prenez la liberté de vous enquérir depuis quel temps cette divine Amante porte cette langueur, et vous apprendrez d’un des plus fidèles serviteurs de sa Majesté, saint François de Sales, que c’est dès le temps de son Immaculée-Conception ; mais surtout, dit cet amateur de Marie, « la douleur de cette Vierge fut en la Passion de son divin Fils ; car le Cœur
de la Mère étant parfaitement uni au Cœur de son Fils, l’épée
tranchante qui perça le Cœur du Fils transperça le Cœur de la Mère, et cette poitrine maternelle étant ainsi blessée d’amour, non-seulement ne chercha pas la guérison de sa blessure, mais, aimant sa blessure plus que toute guérison, elle garda chèrement les traits de l’amour qui les avait décochés dans son Cœur, désirant continuellement d’en mourir, puisque son Fils en était mort en holocauste parfait pour tous les péchés du monde. » (Traité de l’Amour de Dieu, l. VII, ch. 13)
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales,
guide et modèle de la vraie piété,priez pour nous.
Étant aujourd’hui en esprit auprès du lit de la Sainte Vierge, malade d’Amour divin, prenez la liberté de vous enquérir depuis quel temps cette divine Amante porte cette langueur, et vous apprendrez d’un des plus fidèles serviteurs de sa Majesté, saint François de Sales, que c’est dès le temps de son Immaculée-Conception ; mais surtout, dit cet amateur de Marie, « la douleur de cette Vierge fut en la Passion de son divin Fils ; car le Cœur
de la Mère étant parfaitement uni au Cœur de son Fils, l’épée
tranchante qui perça le Cœur du Fils transperça le Cœur de la Mère, et cette poitrine maternelle étant ainsi blessée d’amour, non-seulement ne chercha pas la guérison de sa blessure, mais, aimant sa blessure plus que toute guérison, elle garda chèrement les traits de l’amour qui les avait décochés dans son Cœur, désirant continuellement d’en mourir, puisque son Fils en était mort en holocauste parfait pour tous les péchés du monde. » (Traité de l’Amour de Dieu, l. VII, ch. 13)
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales,
guide et modèle de la vraie piété,priez pour nous.
Étant aujourd’hui en esprit auprès du lit de la Sainte Vierge, malade d’Amour divin, prenez la liberté de vous enquérir depuis quel temps cette divine Amante porte cette langueur, et vous apprendrez d’un des plus fidèles serviteurs de sa Majesté, saint François de Sales, que c’est dès le temps de son Immaculée-Conception ; mais surtout, dit cet amateur de Marie, « la douleur de cette Vierge fut en la Passion de son divin Fils ; car le Cœur de la Mère étant parfaitement uni au Cœur de son Fils, l’épée tranchante qui perça le Cœur du Fils transperça le Cœur de la Mère, et cette poitrine maternelle étant ainsi blessée d’amour, non-seulement ne chercha pas la guérison de sa blessure, mais, aimant sa blessure plus que toute guérison, elle garda chèrement les traits de l’amour qui les avait décochés dans son Cœur, désirant continuellement d’en mourir, puisque son Fils en était mort en holocauste parfait pour tous les péchés du monde. » (Traité de l’Amour de Dieu, l. VII, ch. 13)
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales,
guide et modèle de la vraie piété,priez pour nous.
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Ce jour 1603, notre Père saint François de Sales partit de Belley avec le duc de Bellegarde pour aller à Gex mettre en exécution la lettre patente du roi, et un arrêt du Parlement de Dijon pour l’établissement des cures et églises de Gex, Ternier et Gaillard, dépendant de la couronne de France. Les contradictions de ce Saint pour la propagation de la foi sont écrites au livre de sa vie, et ne se pourront savoir que dans la très-sainte éternité.
La fête de la grande Sainte-Claire était en très-particulière dévotion à notre saint Évêque, et, quoique les Clarisses d’Annecy fussent sous l’autorité et direction des Cordeliers et indépendantes de l’Évêque, il ne laissait pas de les prêcher très-souvent, non-seulement le jour de leur sainte Mère et patronne, mais quantité d’autres jours dans l’année, et disait : « Je ne me soucie point de l’autorité ; je ne veux que la charité et la dilection des cœurs. Dieu me fait la grâce de m’accorder et de me plaire avec tous ceux qui veulent aimer et servir la divine Bonté. » Ce débonnaire Prélat faisait beaucoup d’aumônes à ce Monastère de sainte Claire et même il faisait attention d’aller tenir les ordres dans cette église, afin que le luminaire demeurât pour le service de l’autel.
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »