13 AOÛT
L’âme doit aujourd’hui s’unir sans crainte à l’opinion universelle des chrétiens et à la tradition, qui assure que la Sainte Vierge, étant proche de sa mort, aussi heureuse que sa vie, assembla miraculeusement en sa petite chambrette tous les Apôtres et disciples particuliers du Sauveur, que la prédication évangélique avait dispersés en divers endroits de la terre, leur donna de nouvelles instructions, un nouveau courage pour combattre les ennemis de son Fils et une nouvelle infusion de l’Esprit de cet Homme-Dieu pour le communiquer à toute l’Église, les bénit, et, cela fait, expira d’un assaut d’amour ; mais assaut si doux, si tranquille, si paisible que ce ne fut autre chose en cette sainte âme qu’une fuite amoureuse de cette Amante à l’odeur des parfums du Bien-Aimé.
Elle s’écoula dans le sein de la bonté de son Fils, sans peine, sans
efforts, sans agonie, et la mort lui donna les souveraines délices de
l’amour.
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales,
pasteur charitable qui avez exposé votre vie pour le salut de vos ouailles,priez pour nous.
L’âme doit aujourd’hui s’unir sans crainte à l’opinion universelle des chrétiens et à la tradition, qui assure que la Sainte Vierge, étant proche de sa mort, aussi heureuse que sa vie, assembla miraculeusement en sa petite chambrette tous les Apôtres et disciples particuliers du Sauveur, que la prédication évangélique avait dispersés en divers endroits de la terre, leur donna de nouvelles instructions, un nouveau courage pour combattre les ennemis de son Fils et une nouvelle infusion de l’Esprit de cet Homme-Dieu pour le communiquer à toute l’Église, les bénit, et, cela fait, expira d’un assaut d’amour ; mais assaut si doux, si tranquille, si paisible que ce ne fut autre chose en cette sainte âme qu’une fuite amoureuse de cette Amante à l’odeur des parfums du Bien-Aimé.
Elle s’écoula dans le sein de la bonté de son Fils, sans peine, sans
efforts, sans agonie, et la mort lui donna les souveraines délices de
l’amour.
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales,
pasteur charitable qui avez exposé votre vie pour le salut de vos ouailles,priez pour nous.
L’âme doit aujourd’hui s’unir sans crainte à l’opinion universelle des chrétiens et à la tradition, qui assure que la Sainte Vierge, étant proche de sa mort, aussi heureuse que sa vie, assembla miraculeusement en sa petite chambrette tous les Apôtres et disciples particuliers du Sauveur, que la prédication évangélique avait dispersés en divers endroits de la terre, leur donna de nouvelles instructions, un nouveau courage pour combattre les ennemis de son Fils et une nouvelle infusion de l’Esprit de cet Homme-Dieu pour le communiquer à toute l’Église, les bénit, et, cela fait, expira d’un assaut d’amour ; mais assaut si doux, si tranquille, si paisible que ce ne fut autre chose en cette sainte âme qu’une fuite amoureuse de cette Amante à l’odeur des parfums du Bien-Aimé. Elle s’écoula dans le sein de la bonté de son Fils, sans peine, sans efforts, sans agonie, et la mort lui donna les souveraines délices de l’amour.
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Le 13 août 1603, notre Père saint François de Sales ayant reçu à Gex l’abjuration de plusieurs hérétiques de la suite du duc de Bellegarde et d’autres du pays de Gex, et ayant prêché avec un zèle apostolique, les ministres en furent tellement irrités que, n’osant attaquer à force ouverte notre Saint, à cause de leur ignorance et à cause des raisons d’État, n’osant, dis-je, comme les pharisiens, jeter les mains sur le serviteur de Dieu, ils gagnèrent quelqu’un du logis où notre saint Père était logé pour lui faire prendre du poison. Il en fut secrètement averti, nous ne savons comment, et il prit du contre-poison ; mais il ne voulut point faire d’éclat, crainte de faire troubler les affaires de la religion, et dit : « Nous sommes ici dans une Église naissante : Jésus-Christ nous avertit de cet attentat et de son remède, le signe sacré de la Croix et la vive Foi ; avec cela, j’espère en Dieu que les choses les plus mortifères et empoisonnantes ne nous tueront point. » Ses gens avertirent secrètement les médecins, qui reconnurent par ses vomissements que c’était du vrai poison ; mais le Saint imposa le silence à tous, à cause de l’intérêt de la foi, fit vœu d’aller visiter à pied l’image de Notre-Dame de Compassion, à Thonon, et fut heureusement guéri.
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »