dimanche 14 août 2022

Le 14 AOÛT avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Quiconque récitera le Rosaire avec dévotion 
en s’appliquant à la considération des saints mystères, 
ne sera jamais vaincu par le malheur ; 
Dieu ne le châtiera pas dans sa justice 
et la mort ne le prendra pas au dépourvu ; 
s’il est juste, il restera dans la grâce de Dieu 
et deviendra digne de la vie éternelle. »
 
(Bienheureux Alain de la Roche)


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source de toutes consolations, 
priez pour nous.

 

14 AOÛT

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             Il y a plusieurs âmes dévotes qui s’occupent aujourd’hui à considérer le testament de la Sainte Vierge, à recueillir la succession de cette bonne Mère et autre actes de piété intérieure. Pour moi, Sainte Vierge, j’ai choisi la garde du tombeau où, selon la tradition, vous fûtes déposée par vos enfants. Ô saint corps de Marie ! Arche incorruptible ! vous n’avez jamais su et vous ne saurez jamais ce que c’est que la corruption ; déjà j’entends toute la sainte troupe des bienheureux esprits qui demande à Jésus-Christ de relever de la clôture du tombeau l’Arche de la sanctification.

Les ennemis de Jésus-Christ mirent des gardes et des sceaux au tombeau de Jésus ; il faut que l’amour et la révérence en mettent au sépulcre de Marie.

 
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dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622) 

  Saint François de Sales,

  illustre serviteur de Marie,
priez pour nous.
                

         Le 14 août 1606, notre Père saint François de Sales visita avec une dévotion extraordinaire l’église de Saint-Jean-Baptiste Daux. Il jeûnait austèrement la veille de la glorieuse Assomption de la Mère de Dieu, et disait que le jeûne, la prédication, le travail, l’oraison, le service du prochain plaisent grandement à la Mère de Dieu. « Mais surtout, dit-il, la piété, la charité et l’humilité doivent être les trois cordons de notre Ave, avec lequel nous pourrons infailliblement la blesser de dilection. » Ce fut en ce jour que le bienheureux Prélat composa et écrivit de sa main la méthode de réciter le Chapelet, parce qu’il trouva dans cette paroisse plusieurs bonnes âmes fort affectionnées à la Mère de Dieu et trop peu instruites dans les mystères de sa sainte vie. Il en corrigea fort paternellement le curé, lequel garda chèrement, comme relique précieuse, dans sa paroisse, l’Écrit de ce saint Pasteur ; en voici la copie :

 

            « Vous prendrez votre chapelet par la Croix, que vous baiserez après vous en être signé, et vous vous mettrez en la présence de Dieu, disant le Credo tout entier. Sur le premier gros grain, vous invoquerez Dieu, le priant d’agréer le service que vous lui voulez rendre, et de vous assister de sa grâce pour le bien dire. Sur les trois premiers petits grains, vous demanderez l’intercession de la Sainte Vierge, la saluant au premier comme la plus chère fille de Dieu le Père ; au second, comme Mère de Dieu le Fils, et au troisième, comme Épouse bien-aimée de Dieu le Saint-Esprit.

            Sur chaque dizaine, vous penserez à un des mystères du Rosaire, selon le loisir que vous aurez, vous ressouvenant du mystère que vous vous proposerez principalement en prononçant les très-saints noms de Jésus et de Marie, les passant par votre bouche avec une grande révérence de cœur et de corps ; s’il vous vient quelque autre sentiment, comme de la douleur de vos péchés passés ou du propos de vous amender, vous le pourrez méditer tout le long du Chapelet, le mieux que vous pourrez, vous ressouvenant de ce sentiment ou autre que Dieu vous donnera, lors principalement que vous prononcerez ces deux très-saints noms de Jésus et de Marie.

            Au gros grain qui est au bout de la dernière dizaine, vous remercierez Dieu de la grâce qu’il vous a faite de vous permettre de le dire, et, passant aux trois petits grains qui suivent, vous saluerez la Sainte Vierge Marie, la suppliant : au premier, d’offrir votre entendement au Père éternel, afin que vous puissiez à jamais considérer ses miséricordes ; au second, d’offrir votre mémoire au Fils, pour avoir continuellement sa mort et sa Passion en votre pensée ; au troisième, d’offrir votre volonté au Saint-Esprit, afin que vous puissiez être à jamais enflammé de son saint amour. Au gros grain qui est au bout, vous supplierez la divine Majesté d’agréer le tout à la gloire et pour le bien de l’Église, au giron de laquelle vous la supplierez de vous conserver et y ramener tous ceux qui en sont dévoyés ; vous prierez Dieu pour tous vos amis, et, finissant comme vous avez commencé, par la profession de la foi, vous direz le Credo et ferez le signe de la Croix. Vous porterez le chapelet en votre ceinture ou en autre lieu évident, comme une sainte marque par laquelle vous voulez protester que vous désirez être serviteur de Dieu, notre Sauveur, de sa très-sainte Épouse Vierge et Mère, et que vous voulez vivre en vrais enfants de la sainte Église catholique, apostolique et romaine. »

 

 

ÉGALEMENT au 14 AOÛT :
 

 
 
 

 

« Le ROSAIRE est ADMIRABLE !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »
Alors, rendez-vous ici :