mercredi 29 juin 2022

Le 29 JUIN avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Il faut tout faire par amour, 
rien par force. »
 
(Saint François de Sales)


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« Quoique je t’aime et te pardonne,
Gémis pourtant incessamment,
Car c’est la fin que je couronne
Et non pas le commencement. »




 

29 JUIN
 



 
              
              La Sainte Vierge a sans doute tant aimé les deux princes des Apôtres saint Pierre et saint Paul, dont l’Église solennise aujourd’hui la fête, qu’elle agréera bien que nous la saluons en ce jour comme Reine des Apôtres et Régente particulière de saint Pierre, lieutenant de son adorable Fils en la conduite de la sainte Église. Il est à croire que les prières de cette Reine obtinrent la conversion de ce chef des Apôtres après son péché et qu’elle eut un soin particulier d’adoucir l’amertume de son cœur après qu’il eut renié son Maître. C’était la pensée de notre saint Fondateur, qu’après la mort de Jésus, Marie fut l’asile de Pierre, affligé de son péché et de l’absence de son Sauveur. Ô Vierge Sainte ! soyez notre asile en nos peines, en nos doutes, en nos prières, en nos travaux, en notre vie et en notre mort !...



 
 

dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)

 Saint François de Sales,
intrépide défenseur de la vérité,
priez pour nous.
 

       Le 29 juin 1593, notre Père saint François de Sales, prêchant à Annecy (pour obéir à un commandement absolu de Mgr de Granier) au jour des glorieux Apôtres saint Pierre et saint Paul, prit pour texte cette parole de Jésus-Christ : Tu es Petrus, et dit à ses auditeurs, ainsi que nous l’avons vu écrit de sa main dans son mémoire de préparation, qu’on trouverait étrange qu’ayant, la semaine passée, apporté et présenté à ses auditeurs du pain et du Pain de vie, il ne leur apportât ce jour-là qu’une pierre ; « Mais, dit-il, si la très-sainte Vierge parle pour moi, cette pierre deviendra du pain, comme à sa parole et à sa prière son divin Fils convertit l’eau en un vin délicieux. » Après cet exorde, ce savant prédicateur fit une agréable et utile comparaison de la naissance de saint Jean et de la mort de saint Pierre, prouvant que la mort des martyrs est une nativité et la nativité des pécheurs une mort. Saint Jean innocent eut une naissance joyeuse, saint Pierre une mort douloureuse, et l’Église unit cette vie et cette mort, ou plutôt ces deux vies dans une même octave. La piété de ce Bienheureux se rendit fort signalée dans ce sermon et les fruits en furent grands pour le bien des âmes.


        Ce grand Évêque avait une dévotion indicible à ces deux Apôtres saint Pierre et saint Paul ; il disait que c’étaient deux lumières que Dieu avait créées au firmament de son Église. Lorsqu’il était à Rome, il avait un attrait si grand de prier en leurs tombeaux qu’il ne se pouvait bouger de là. Il parlait et prêchait toujours de leurs louanges avec une révérence singulière, et même, quand il les nommait, c’était toujours avec quelque épithète et titre d’honneur particuliers, ainsi que nous le remarquons à la fin de la préface de son livre de l’Amour de Dieu.

 
 

ÉGALEMENT au 29 JUIN :
 
 
https://montfortajpm.blogspot.fr/p/le-chapelet-recite-avec-vous.html


« Le Rosaire est admirable !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »
Alors, rendez-vous ici :