dimanche 12 juin 2022

Le 12 JUIN avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Au cœur de l’Église ma Mère,
 je serai l’amour. »
 


LIENS de TÉLÉCHARGEMENT des PDF de CANTIQUES & PAROLES de SAINTS

 

 
 

 

 
              
              L’Esprit de Dieu, parlant dans les Écritures des particulières et admirables beautés de la sacrée Vierge et louant ses diverses perfections, ajoute : sans ce qui est caché au-dedans, c’est-à-dire sans ce qui est impénétrable à tout autre qu’à Dieu, sans ce qui se passe au secret du Cœur de cette sainte Épouse et de son divin Époux. C’est de ces faveurs diverses, inconnues à toute créature, que cette sainte Amante a dit souvent : Mon secret est pour moi. Et c’est pour le même sujet que l’Écriture nomme souvent la sainte Vierge le Puits fermé, la Fontaine scellée, la Porte orientale qui ne s’ouvre point, le Trésor caché. Ô sacrée Vierge ! je crois et je confesse que votre âme a marché intérieurement par une voie si éminente qu’elle est comme la trace et le passage des enfants d’Israël sur les abîmes de la mer, inconnue à tous les hommes et aux Anges. Je vous en congratule et me contenterai de vous nommer aujourd’hui mille fois Mater admirabilis. Oui, belle et sainte Fille de Sion, toute votre plus grande gloire est au-dedans de vous, et tellement au-dessus des hommes et des Anges qu’elle ne le cède qu’à votre Fils.

(Ces MATINES du PETIT OFFICE de la SAINTE VIERGE
 


dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622) 

qui voyiez en toutes choses le bon plaisir de Dieu,
et qui mettiez votre bonheur à vous y conformer avec amour,
priez pour nous.
 

          Le 12 juin 1608, notre Père saint François de Sales, mû intérieurement par le Saint-Esprit, partit pour aller dans le Chablais et dans la ville de Thonon : « J’étais pressé, sollicité, dit-il, sans savoir distinctement le sujet de mon voyage, sinon que Dieu le voulait. » Lorsqu’il fut arrivé, il reconnut cette très-sainte Volonté, parce qu’il trouva d’abord deux insignes ecclésiastiques, desquels la jeunesse et la libertinage avaient si absolument triomphé, qu’ils s’étaient précipités malheureusement dans le calvinisme. L’un était de Salex en Provence, l’autre (Claude Boucard) de Verdun. Ces deux pauvres brebis perdues prirent de l’inclination pour ce saint Prélat, et il les accosta si amiablement qu’elles se jetèrent entre ses bras. Il les reçut comme Père, les instruisit comme Maître, les caressa comme Ami et les corrigea comme Pasteur. Il les tint longtemps avec lui comme ses frères, et, les ayant convertis et absous, il leur fit et leur procura tout le bien possible pour leur subsistance et établissement. Ce bon Prélat avait coutume de dire que ce voyage de Thonon avait été le plus heureux qu’il eût fait de sa vie, non-seulement parce que le seul mouvement de Dieu l’y avait porté, mais encore parce que le récit si franc et si naïf que ces jeunes prêtres lui avaient fait de leur vocation, de leur chute et de leur retour dans l’Église lui avaient donné de grandes lumières pour la direction des jeunes gens et un tendre affermissement dans sa vocation ecclésiastique, car ce grand Saint faisait profit de tout pour son avancement spirituel.

 

 

ÉGALEMENT au 12 JUIN :
 
 
 
https://montfortajpm.blogspot.fr/p/le-chapelet-recite-avec-vous.html


« Le Rosaire est admirable !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »
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