Pour être à toi présentement,
Répare-les par tes hommages,
Mon Cœur t’en supplie ardemment. »
15 JUIN
NEUVAINE au SACRÉ-CŒUR de JÉSUS (1er jour)
Honorez aujourd’hui l’usage intérieur que la Sainte Vierge a fait des
cinq sens de l’âme qui sont la source d’où procède l’usage des cinq sens
corporels. L’œil de cette pure Colombe n’a jamais regardé d’autre intérêt que celui de Dieu ; l’oreille de son Cœur, pour parler le langage de saint Augustin, a toujours ouï la voix de son Bien-Aimé ; l’impassibilité et la fidélité de cette âme sacrée n’ont pas permis qu’elle fût jamais touchée d’aucun mouvement que celui de l’Esprit de Dieu ; son goût n’eut jamais d’autre saveur que celle qui lui fit dire dans son repos intérieur : Je me suis assise à l’ombre de mon Bien-Aimé, et son fruit est uniquement doux à ma bouche ; et derechef l’odorat de cette Épouse, toujours tourné contre le Liban, lui fit répéter avec son grand-père Isaac : « Voici l’odeur de mon Fils Jésus de Nazareth, plus douce que toutes les odeurs de la terre. » Ô Vierge sacrée ! permettez à mon amour et à ma confiance filiale d’unir mes sens intérieurs et extérieurs au divin usage que vous avez fait des vôtres. Que je ne voie que l’intérêt de Jésus, Marie, Joseph ; que je ne goûte que les fruits de notre Rédempteur ; que je n’aie l’oreille ouverte qu’aux divines louanges ; que la sainte espérance me fasse odorer les douceurs éternelles, et que la foi me fasse croire les divines vérités, avec plus de fermeté que si je les touchais de mes mains !
Pensez à TÉLÉCHARGER cette vidéo du Cantique du R.P. Jules Chevalier "LOUANGE et PRIÈRE à NOTRE-DAME du SACRÉ-CŒUR", en cliquant sur les 3 points de suspension sous le titre, ici : https://odysee.com/@CantiquesAnciens:4/27-louange-et-pri%C3%A8re-%C3%A0-notre-dame-du:7?lid=ca2b0d2104e92ba4fcad187706285c9b7b6b922a (les paroles sont dans le descriptif de la vidéo)
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
doux et humble de cœur,priez pour nous.
NEUVAINE au SACRÉ-CŒUR de JÉSUS (1er jour)
Honorez aujourd’hui l’usage intérieur que la Sainte Vierge a fait des
cinq sens de l’âme qui sont la source d’où procède l’usage des cinq sens
corporels. L’œil de cette pure Colombe n’a jamais regardé d’autre intérêt que celui de Dieu ; l’oreille de son Cœur, pour parler le langage de saint Augustin, a toujours ouï la voix de son Bien-Aimé ; l’impassibilité et la fidélité de cette âme sacrée n’ont pas permis qu’elle fût jamais touchée d’aucun mouvement que celui de l’Esprit de Dieu ; son goût n’eut jamais d’autre saveur que celle qui lui fit dire dans son repos intérieur : Je me suis assise à l’ombre de mon Bien-Aimé, et son fruit est uniquement doux à ma bouche ; et derechef l’odorat de cette Épouse, toujours tourné contre le Liban, lui fit répéter avec son grand-père Isaac : « Voici l’odeur de mon Fils Jésus de Nazareth, plus douce que toutes les odeurs de la terre. » Ô Vierge sacrée ! permettez à mon amour et à ma confiance filiale d’unir mes sens intérieurs et extérieurs au divin usage que vous avez fait des vôtres. Que je ne voie que l’intérêt de Jésus, Marie, Joseph ; que je ne goûte que les fruits de notre Rédempteur ; que je n’aie l’oreille ouverte qu’aux divines louanges ; que la sainte espérance me fasse odorer les douceurs éternelles, et que la foi me fasse croire les divines vérités, avec plus de fermeté que si je les touchais de mes mains !
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
doux et humble de cœur,priez pour nous.
Honorez aujourd’hui l’usage intérieur que la Sainte Vierge a fait des cinq sens de l’âme qui sont la source d’où procède l’usage des cinq sens corporels. L’œil de cette pure Colombe n’a jamais regardé d’autre intérêt que celui de Dieu ; l’oreille de son Cœur, pour parler le langage de saint Augustin, a toujours ouï la voix de son Bien-Aimé ; l’impassibilité et la fidélité de cette âme sacrée n’ont pas permis qu’elle fût jamais touchée d’aucun mouvement que celui de l’Esprit de Dieu ; son goût n’eut jamais d’autre saveur que celle qui lui fit dire dans son repos intérieur : Je me suis assise à l’ombre de mon Bien-Aimé, et son fruit est uniquement doux à ma bouche ; et derechef l’odorat de cette Épouse, toujours tourné contre le Liban, lui fit répéter avec son grand-père Isaac : « Voici l’odeur de mon Fils Jésus de Nazareth, plus douce que toutes les odeurs de la terre. » Ô Vierge sacrée ! permettez à mon amour et à ma confiance filiale d’unir mes sens intérieurs et extérieurs au divin usage que vous avez fait des vôtres. Que je ne voie que l’intérêt de Jésus, Marie, Joseph ; que je ne goûte que les fruits de notre Rédempteur ; que je n’aie l’oreille ouverte qu’aux divines louanges ; que la sainte espérance me fasse odorer les douceurs éternelles, et que la foi me fasse croire les divines vérités, avec plus de fermeté que si je les touchais de mes mains !
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
doux et humble de cœur,priez pour nous.
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
doux et humble de cœur,Notre Père saint François de Sales ayant plusieurs fois refusé de laisser tirer son portrait, une dame dévote trouva, le 15 juin 1618, l’invention de le lui faire dire par M. Michel Favre, son confesseur et le premier confesseur de l’Institut. Celui-ci reprocha donc à ce Saint, avec un peu de sévérité, selon son humeur mélancolique, ainsi que nous l’avons appris de sa propre bouche, d’être cause de plusieurs péchés véniels, de murmures et d’inquiétude que le prochain faisait sur sa résistance à se laisser peindre, et ajouta qu’il le priait de s’en amender. Le bon Saint s’y soumit avec une admirable simplicité. Il faut noter que le peintre, qui a fait quantité de ses portraits, a déposé que jamais il n’osait envisager ce Prélat pour le tirer, qu’il ne fût bien confessé et communié, parce qu’autrement il n’aurait rien fait qui vaille. Ce bienheureux Père disait fort débonnairement, quand on le voulait peindre : « Eh bien ! à la bonne heure, qu’on prenne l’image de cet homme de terre, mais qu’on prie bien, afin que je tire en moi l’image du Père céleste. » Quand le peintre eut pris une fois bien au naturel la figure de cet homme de Dieu, il en fit une très-grande quantité de copies, chacun en voulant avoir, et trouva une invention admirable de posséder plusieurs originaux ; car, ayant fait provision de quantité d’esquisses, il les porta dans une chambre de l’Évêché, épia un jour que le Saint semblait avoir moins à faire, et, s’allant mettre à genoux devant lui, il le prit du côté de la charité, de la vérité et de l’humilité, disant à ce Bienheureux que, s’il lui permettait de retoucher ses portraits sur lui, il lui mettrait le pain à la main, car il était pauvre comme un peintre. Il ajouta encore que cela l’empêcherait de mentir, parce qu’à tous ceux qui voulaient de ses tableaux il protestait qu’ils étaient tirés sur le propre visage de l’Évêque. Enfin il dit à ce débonnaire Prélat : « Je vous assure, Monseigneur, que je vous aime tant que, quand je ne vous vois pas, je vous fais toujours plus beau que vous n’êtes. » Le bon Saint se mit à sourire et dit : « Je ne sais si notre peintre n’est pas plus ingénieux qu’ingénu, mais, quoi qu’il en soit, il ne faut pas cette fois que je sois opiniâtre. » Et, s’asseyant, il lui donna trois ou quatre heures de son loisir. Ce peintre lui ayant dit en se retirant : « Monseigneur, vous m’avez fait aujourd’hui une grande aumône », le débonnaire Pasteur lui répondit : « Et vous m’avez causé une grande mortification ; mais je vous pardonne, à condition que vous n’y retourniez jamais. »
Nous avons appris tout ceci de la propre bouche de la femme de ce bon peintre, qui est décédée en notre premier Monastère d’Annecy, où elle fut reçue par charité étant veuve.
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »