samedi 18 juin 2022

Le 18 JUIN avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Tous les Bienheureux, 
hormis les petits enfants, 
se sont sauvés par la prière. »
 
(Saint Alphonse de Liguori)


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Dans nos troubles, dans nos souffrances
Et dans nos plus sensibles coups,
Mettons en lui nos espérances :
C’est notre Cœur, il est à nous !



 

18 JUIN
 






 
              
              Honorez aujourd’hui la très-sainte Vierge possédant en son intérieur toute la plénitude de la grâce et perfection évangélique. Elle a été la première douce et humble de Cœur. Elle a passé par la porte étroite de la vie la plus retirée et réservée ; elle n’a jamais jugé mal de personne ; elle a été bénigne envers les ingrats ; elle n’a jamais eu les trésors des choses de ce monde que les vers et la rouille gâtent. Son unique trésor a été son Jésus. Elle a vécu abandonnée à la céleste Providence de Celui qui a soin des oiseaux de l’air et des lis des champs. Elle n’a jamais offensé personne, mais elle a toujours pardonné à ceux qui l’ont offensée ou en la personne de son Fils, ou en elle-même, ou en celle des disciples. On peut donc nommer Marie l’unique et souveraine perle évangélique, parfaite en tous les sens d’excellence qu’on puisse découvrir dans le saint Évangile.

(Cet OFFICE de PRIME du PETIT OFFICE de la SAINTE VIERGE
 

 
 

dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622) 

Docteur du divin Amour et du Sacré-Cœur,
priez pour nous.
 

        Le 18 juin 1622, notre Père saint François de Sales fut atteint d’une si grande douleur d’entrailles, qu’il fut contraint de quitter la séance et d’interrompre le chapitre ou assemblée capitulaire des Pères Feuillants pour se retirer dans sa chambre où, quelques heures après, ces douleurs lui donnèrent quelque trêve. Il eut alors une douce et consolante conversation avec le R. P. Goulu, surnommé Jean de Saint-François, l’un des plus grands Religieux de son siècle, très-célèbre pour la connaissance de presque toutes les langues, principalement de l’hébreu, du grec, du latin et du français. Ce bienheureux Prélat lui dit entre autres choses : « Mon Père, mon âme vous regarde comme l’œil du cœur ; c’est pourquoi je vous veux découvrir mes desseins afin d’avoir vos bons avis. Je médite de faire une version simple, claire, nette et extra-vulgaire des quatre Évangélistes liés ensemble en manière de concordance, selon la suite des temps et des actions de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et cela appartiendra simplement au sens littéral. Le second volume que je projette, sera pour déduire la preuve des principaux points de la créance de l’Église catholique débattus et mis en controverse. Je me servirai pour cela des propres paroles de Notre-Seigneur contenues dans l’Évangile ; ce livre appartiendra à la controverse. Le troisième sera une instruction aux bonnes mœurs, à la pratique des vertus chrétiennes et conduite à la perfection de la vie spirituelle par les maximes de l’Évangile et par les exhortations de Jésus-Christ même. Ce volume-ci sera pour la morale. Le quatrième, je le médite pour l’histoire des actes des Apôtres, désirant de montrer la face de l’Église primitive en sa naissance, l’ordre et la conduite que le Saint-Esprit et les Apôtres y établirent en son commencement, ce qui appartiendra à l’histoire. S’il me reste du temps, je suivrai sur les épîtres de saint Paul. Or, tous ces quatre tomes ensemble, je désire de les nommer l’Œuvre théandrique ou l’histoire de l’Homme-Dieu. Outre cela, j’ai encore quelque dessein d’un livre des quatre amours : de Dieu, de nous-mêmes, des amis et des ennemis, et quelques lettres pastorales pour nos curés. »


            Le Père Jean de Saint-François, ayant écouté avec grande révérence le discours du saint Prélat, lui répondit avec une religieuse naïveté : « Monseigneur, voilà qui est bien à désirer pour les enfants de l’Église, mais voilà bien de la besogne pour un homme qui est sur le penchant de son âge et pour un Prélat qui n’est point maître de son loisir. » – Le saint Évêque, souriant, repartit : « Il est vrai, mon Père ; mais, pour entretenir l’esprit dans une sainte occupation, il faut prendre de la tâche plus qu’on ne peut faire de besogne, comme si l’on avait longtemps à vivre, et néanmoins ne se pas empresser et demeurer indifférent de ne pas faire plus d’ouvrage que si l’on devait mourir demain. »

 

 

ÉGALEMENT au 18 JUIN :
 
 
 
 
 
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