samedi 11 juin 2022

Le 11 JUIN avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Sans la prière, 
on ne peut pas espérer qu’une âme 
produise jamais quelque bon fruit. »
 
(Saint François d’Assise)


LIENS de TÉLÉCHARGEMENT des PDF de CANTIQUES & PAROLES de SAINTS

« Mon Cœur est prêt, mon Dieu, mon Père,
À faire votre Volonté :
Ici dans le sein de ma Mère
Je m’y soumets en vérité. »




 

11 JUIN
 

SAMEDI des QUATRE-TEMPS de PENTECÔTE :

+ Au SAINT-ESPRIT (paraphrase du VENI CREATOR)

 
 

 

 
              
              Ceux qui ont inventé les images où la sacrée Vierge est représentée en oraison, la poitrine ouverte et ornée d’un Saint-Esprit dans un soleil qui remplit tout le vide de ses rayons, ceux-là, dis-je, ont très-bien rencontré, singulièrement en l’inscription qui contient ces mots : L’intérieur de Marie. « Oui ! sacrée Vierge, tout votre intérieur n’était qu’une pure capacité, recevant la très-sainte Trinité, signifiée par le soleil, ses rayons et son ardeur. Que si, étant pauvre comme je suis, je ne puis pas avoir cette taille-douce en peinture ou en papier, j’en ferai le portrait en moi-même : mon cœur sera la taille, mon entendement préparera les couleurs et mon amour pour Marie fera la peinture, afin que la perfection incompréhensible de l’intérieur de Marie répare les imperfections inexplicables de mon propre intérieur, dont le vide n’est rempli que de ténèbres et de péchés. »


dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622) 

parfait exemple de prudence et de charité 
dans la conduite des âmes,
priez pour nous.
 

            Le 11 juin 1619, notre Père saint François de Sales étant à Paris, Mme la comtesse de Saint-Paul, que sa vertu et sa haute piété ont rendue remarquable en France, se confessa et communia de sa main, le suppliant de donner l’après-dîner une petite conférence spirituelle dans l’église de nos Sœurs de la Visitation, d’autant que saint Barnabé était un Saint de sa particulière dévotion. Le bienheureux Prélat s’y accorda, quoiqu’il n’eût point de préparation ni de loisir pour cela ; il avait même ailleurs un petit engagement de piété, où il envoya s’excuser, puis, sur les deux heures après-midi, il se rendit au lieu de l’assignation. Il fit un discours très-saint et très-utile sur la vie de saint Barnabé, lequel il termina par ces trois points, qui furent mis en écrit par la soigneuse et très vertueuse Mère Anne-Catherine de Beaumont-Carra : « Il ne se faut point attacher à sa propre opinion ; il ne faut point que les créatures faibles s’étonnent de leurs chutes, parce qu’elles doivent savoir que la faiblesse est faible et la misère misérable, mais il faut se relever promptement et rendre nos chutes le moins fréquentes qu’il se pourra ; en troisième lieu, il faut grandement révérer la Miséricorde divine, qui sait tirer sa gloire et notre bien de notre abjection et de nos maux. » Après que le saint Prélat eut fini son exhortation, plusieurs de ces dames lui proposèrent leurs difficultés et leurs doutes, et le Saint, comme un autre Jérôme au milieu des dames romaines, les éclaira et résolut leurs questions. Or il arriva que, dans la ferveur de l’entretien sur certains points, ces dames parlèrent toutes à la fois avec grand empressement. Le bienheureux et tranquille Pasteur leur dit avec une douceur admirable et très-agréable : « Mesdames, à laquelle vous plaît-il, que je réponde la première, puisque vous parlez toutes ensemble ? »

            Après cette aimable correction, toutes se turent si respectueusement, que personne n’osait interroger l’homme de Dieu, qui, souriant doucement de cette modestie, reprit par ordre le discours et les questions que ses chères Philotées lui avaient faites avec un peu de confusion. Il les satisfit l’une après l’autre avec tant de piété et de sagesse, que Mme la duchesse de Vendôme dit à la Supérieure, en se retirant du parloir : «  En vérité, ma Mère, il y a ici plus que Salomon. » Mme la comtesse de Saint-Paul resta encore avec le saint Prélat dans une conférence particulière. Elle s’était pourvue d’un écritoire, de papier et de plumes pour prendre par écrit les avis de ce saint Directeur, craignant, disait-elle, que sa mémoire, manquant de fidélité, lui fit perdre quelqu’une des sentences et des paroles qui sortaient perpétuellement de la bouche de ce Juste.

 

 

ÉGALEMENT au 11 JUIN :
 
 
 
https://montfortajpm.blogspot.fr/p/le-chapelet-recite-avec-vous.html


« Le Rosaire est admirable !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »
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