MOIS de NOTRE-DAME du SACRÉ-CŒUR
5 MAI Honorez aujourd’hui la Sainte Vierge dans cette sublime perfection dont parle l’Apôtre, qui surmonte tous les sens et qui n’a aucun besoin de leur soutien et de leur expérience. Saint Thomas voulut voir et toucher les plaies de Jésus-Christ ressuscité. Cette sainte Dame savait que les cinq Plaies de son Jésus étaient cinq sources de vie dans l’Église naissante :
cela suffisait à son Cœur, ou, pour mieux dire, elle n’avait pas besoin
de voir les plaies de son cher Fils, puisqu’elle-même, ayant été
crucifiée spirituellement avec Lui, elle était comme l’unique
Épouse stigmatisée des plaies de son Bien-Aimé, et portait en elle-même
les marques, les caractères et les amoureuses plaies de la Passion du
Sauveur. Suppliez cette Vierge sacrée qu’elle blesse votre cœur du trait de la divine charité, et qu’elle imprime en votre âme et en vos sens intérieurs les adorables cicatrices du Sauveur.
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
dont l’extérieur bon et affable, grave et modeste,
rappelait Jésus-Christ conversant parmi les hommes,priez pour nous.
Honorez aujourd’hui la Sainte Vierge dans cette sublime perfection dont parle l’Apôtre, qui surmonte tous les sens et qui n’a aucun besoin de leur soutien et de leur expérience. Saint Thomas voulut voir et toucher les plaies de Jésus-Christ ressuscité. Cette sainte Dame savait que les cinq Plaies de son Jésus étaient cinq sources de vie dans l’Église naissante : cela suffisait à son Cœur, ou, pour mieux dire, elle n’avait pas besoin de voir les plaies de son cher Fils, puisqu’elle-même, ayant été crucifiée spirituellement avec Lui, elle était comme l’unique Épouse stigmatisée des plaies de son Bien-Aimé, et portait en elle-même les marques, les caractères et les amoureuses plaies de la Passion du Sauveur. Suppliez cette Vierge sacrée qu’elle blesse votre cœur du trait de la divine charité, et qu’elle imprime en votre âme et en vos sens intérieurs les adorables cicatrices du Sauveur.
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
dont l’extérieur bon et affable, grave et modeste,
rappelait Jésus-Christ conversant parmi les hommes,priez pour nous.
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TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
rappelait Jésus-Christ conversant parmi les hommes,
Le 5 mai 1613, notre Père saint François de Sales, prêchant à Turin dans la grande église, devant les princes et la cour, il arriva que Mgr l’Archevêque de Turin n’avait pas pensé de le prier d’user du camail, qui est une sorte de respect que les Prélats italiens se rendent les uns aux autres. Notre bienheureux Père n’en fit aucun semblant et monta en chaire comme un simple prêtre, avec le seul rochet et l’étole. Quand il eut commencé son sermon, S. A. Charles-Emmanuel se tourna du côté de l’Archevêque et lui dit : « Monsieur, vous oubliez votre devoir, de laisser paraître en chaire Monsieur de Genève, comme si c’était un de vos chanoines. » Le Prélat s’excusa sur son oubli, mais, le prince ne se payant pas de cette raison, le bon Archevêque déboutonna en pleine église son propre camail et l’envoya par un ecclésiastique au Bienheureux, le suppliant de le mettre. Il interrompit tranquillement son sermon, fit une profonde inclination, disant : « Monseigneur, je ne le mérite pas ; mais, c’est pour vous obéir. » Il baisa ce camail et le mit ; après quoi il poursuivit son sermon, durant lequel l’Archevêque de Turin demeura à sa place en habit de simple chanoine ; aussitôt que le sermon fut fini, le Saint, avant de sortir de la chaire, ôta le camail de l’Archevêque et le lui alla rendre de sa propre main, avec des paroles si humbles que ce Prélat en demeura de plus en plus affectionné à cet homme de Dieu. Tout le monde fut fort édifié de sa modestie, et l’on disait que tout prêchait en lui, jusqu’à ses vêtements, ayant une attention admirable de faire servir à l’usage de la vertu toutes les occasions, grandes et petites, publiques et particulières.
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »