MOIS de NOTRE-DAME du SACRÉ-CŒUR
2 MAI C’est l’opinion de plusieurs doctes et dévots serviteurs de Jésus-Christ, qu’après sa Résurrection Il communiait tous les jours sa très-sainte Mère ; mais elle recevait ces grâces précieuses dans un si grand secret et silence,
qu’elle n’en dit mot, non pas même quand les disciples d’Emmaüs vinrent
raconter qu’ils l’avaient reconnu à la fraction du pain, c’est-à-dire,
suivant la pensée de plusieurs, à la sainte Communion qu’il leur avait
donnée lui-même, comme au jour de la très-sainte Cène. Ô Marie ! ne
pouviez-vous pas affermir le dire des deux disciples venant d’Emmaüs,
assurant que vous aviez reçu avant eux cette grâce précieuse ? Ah ! que
vous m’apprenez bien à me taire en mille et mille rencontres où je pourrais véritablement parler et me produire sans crime et sans mensonge, et où même il semblerait que je glorifierais Dieu !
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C’est l’opinion de plusieurs doctes et dévots serviteurs de Jésus-Christ, qu’après sa Résurrection Il communiait tous les jours sa très-sainte Mère ; mais elle recevait ces grâces précieuses dans un si grand secret et silence, qu’elle n’en dit mot, non pas même quand les disciples d’Emmaüs vinrent raconter qu’ils l’avaient reconnu à la fraction du pain, c’est-à-dire, suivant la pensée de plusieurs, à la sainte Communion qu’il leur avait donnée lui-même, comme au jour de la très-sainte Cène. Ô Marie ! ne pouviez-vous pas affermir le dire des deux disciples venant d’Emmaüs, assurant que vous aviez reçu avant eux cette grâce précieuse ? Ah ! que vous m’apprenez bien à me taire en mille et mille rencontres où je pourrais véritablement parler et me produire sans crime et sans mensonge, et où même il semblerait que je glorifierais Dieu !
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Le 2 mai 1603, notre Père saint François de Sales, après être allé à Turin, suivant l’obligation que lui imposait sa nouvelle charge, et avoir reçu de Leurs Altesses toutes sortes de bons accueils, se déroba aux applaudissements de la Cour pour visiter à Carmagnole Mgr Juvénal Ancina, Évêque de Saluces, qui était un saint et docte personnage, avec lequel notre Bienheureux avait fait grande amitié, étant à Rome l’année 1599. Aussitôt que le peuple de Carmagnole sut l’arrivée du saint Évêque de Genève, qui avait mis pied à terre dans une hôtellerie, il alla en foule à son logis et voulut avoir l’honneur de le loger et défrayer en maison bourgeoise, disant qu’il l’eût voulu loger dans son cœur ; d’autre part, Mgr Juvénal désirait posséder seul ce saint homme, qui l’avait honoré de sa visite. Ces deux grands Évêques allèrent ensemble voir les églises et les reliques de la ville ; une partie de la soirée fut occupée par tous deux à ouïr diverses confessions, parce que le lendemain était la fête de saint Juvénal, Évêque et confesseur, patron du vertueux Prélat, qui passa une partie de la nuit à faire la revue de sa conscience auprès de son saint Hôte. On disait, en les voyant ensemble, que saint Antoine était venu visiter saint Paul, tant il paraissait sur leurs personnes de piété et de sainteté.
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »