MOIS de NOTRE-DAME du SACRÉ-CŒUR
3 MAI
Honorez aujourd’hui l’abnégation que pratiquait la sacrée Vierge, demeurant constamment dans sa solitude,
lorsqu’elle savait que son glorieux et adorable Fils allait faire
pêcher ses disciples et manger avec eux le rayon de miel sur le bord de
la mer ; elle ne s’y trouvait point, bien que ce fussent des actions si
douces, si innocentes, si légitimes. Ô Sainte Vierge ! que les Saints
ont bien dit de vous que Dieu vous a donné au monde pour modèle général et universel de toutes les vertus, pour en donner la vraie forme et idée à tous les chrétiens ! Vous m’apprenez bien aujourd’hui la mortification des sens et du cœur,
oui, mêmes dans les plus légitimes et les plus innocentes occasions, où
il semblerait qu’en bonne justice j’aurais le premier droit.
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
vrai miroir de douceur et d’humilité,priez pour nous.
Honorez aujourd’hui l’abnégation que pratiquait la sacrée Vierge, demeurant constamment dans sa solitude, lorsqu’elle savait que son glorieux et adorable Fils allait faire pêcher ses disciples et manger avec eux le rayon de miel sur le bord de la mer ; elle ne s’y trouvait point, bien que ce fussent des actions si douces, si innocentes, si légitimes. Ô Sainte Vierge ! que les Saints ont bien dit de vous que Dieu vous a donné au monde pour modèle général et universel de toutes les vertus, pour en donner la vraie forme et idée à tous les chrétiens ! Vous m’apprenez bien aujourd’hui la mortification des sens et du cœur, oui, mêmes dans les plus légitimes et les plus innocentes occasions, où il semblerait qu’en bonne justice j’aurais le premier droit.
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Le troisième de mai 1603, notre Père saint François de Sales assista à la solennité qu’on faisait à Carmagnole pour la fête de saint Juvénal. Le pieux prélat, Mgr Ancina, chanta la grand’messe, et, à l’offertoire, il invita saint François de Sales à monter en chaire, disant que c’était la coutume des anciens Évêques, quand ils se visitaient l’un l’autre, de prêcher au peuple. Le Bienheureux y consentit volontiers, monta en chaire et traita des louanges de la sainte Croix, les appropriant au très-saint Sacrement de l’autel avec tant d’éloquence, de piété et d’énergie, qu’il attirait les cœurs par les oreilles. Il fit son prologue en langue italienne, et, tandis qu’il faisait la salutation angélique, le dévot prélat Ancina l’envoya prier de prêcher en français, parce que tout son peuple parlait encore ce langage, y ayant fort peu de temps que le marquisat de Saluces avait été échangé contre la Bresse. Alors notre apostolique Prélat changea de façon et acheva sa prédication en langue française, à l’édification d’un chacun, qui ne savait qu’admirer plus en lui ou sa doctrine ou sa sainteté, après avoir vu un si grand témoignage de son humilité, soumission et condescendance. Les Offices achevés, ces deux saints Évêques, faisant assaut de civilités à la sortie de l’église, Ancina dit fort gracieusement à François ces paroles latines : Tu vere sal es, faisant allusion à son nom de Sales, et François, faisant allusion au nom de Saluces, Imo tu sal et lux es, ego vero neque sal, neque lux, c’est-à-dire : « C’est bien vous, Monseigneur, qui êtes le sel et la lumière tout ensemble, et moi je ne suis ni l’un ni l’autre. » Ces paroles servirent depuis de devise à ces deux grands Prélats, quand ils s’écrivaient fraternellement et mutuellement. Ils se séparèrent avec regret, tant ils étaient attachés par les liens de la sainteté, qui est la seule vraie amitié. Saint François continua son pèlerinage et alla à Mondovi honorer la très-sainte Vierge, en faveur de laquelle Dieu fait de grands miracles en ce lieu de dévotion.
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »