MOIS de NOTRE-DAME du SACRÉ-CŒUR
10 MAI
Réjouissez-vous aujourd’hui avec la sacrée Vierge de la joie que son
Cœur maternel reçut, voyant que Jésus-Christ donnait les clefs et
l’autorité première de son Royaume évangélique à saint Pierre. Cette Sainte Vierge ayant passé son enfance sous ses père et mère ou dans la sujétion au Temple, son adolescence et sa jeunesse dans la sujétion et dépendance de son époux saint Joseph, voulut consommer le reste de sa sainte vie sous la sujétion et sous l’autorité visible du chef de la très-sainte Église naissante, bien que véritablement elle en fût la Mère, la Maîtresse et la Reine.
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Réjouissez-vous aujourd’hui avec la sacrée Vierge de la joie que son Cœur maternel reçut, voyant que Jésus-Christ donnait les clefs et l’autorité première de son Royaume évangélique à saint Pierre. Cette Sainte Vierge ayant passé son enfance sous ses père et mère ou dans la sujétion au Temple, son adolescence et sa jeunesse dans la sujétion et dépendance de son époux saint Joseph, voulut consommer le reste de sa sainte vie sous la sujétion et sous l’autorité visible du chef de la très-sainte Église naissante, bien que véritablement elle en fût la Mère, la Maîtresse et la Reine.
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TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Le 10 mai 1593, notre Père saint François de Sales se revêtit de grand matin d’une soutane noire bénite par le Rév. Aimé Bouvard, prêtre de La Thuile, homme très-docte et vertueux auquel il avait fait la première ouverture de son dessein de se vouer à Dieu et à l’Église, et qui, ayant été le confident de ses divines amours avec l’Épouse de Jésus-Christ, la sainte Église, avait secrètement pris des mesures et fait faire un habit ecclésiastique afin de l’en revêtir au moment où il en aurait obtenu permission. Ce nous a été quelquefois une grande consolation d’entendre parler sur ce sujet ce vénérable vieillard, qu fut un des premiers déposants dans le procès de la béatification de notre Saint. Il assurait, avec les larmes aux yeux, qu’il n’était pas possible qu’aucun novice eût jamais reçu l’habit de la religion avec plus d’humilité, d’ardeur intérieure, de piété et de modestie que François de Sales ne reçut la soutane dans l’église de La Thuile devant le Saint-Sacrement, et ne communia ensuite de la main du prêtre, lequel dit : « Monsieur, il semble à vous voir que vous prenez l’habit de capucin ? » Le saint jeune homme lui répondit : « Ah ! Monsieur, je prends l’habit de saint Pierre, et ce n’est que par dispense que nous sommes sécularisés à l’extérieur, l’intérieure obligation demeure dans les liens de ce grand Apôtre. » Ce bon prêtre nous racontait plusieurs autres petites particularités qui grossiraient trop cet abrégé ; il suffit de dire que notre Bienheureux estima ce jour comme un de ses jours heureux ; « Car, disait-il, ce jour-là, j’ai pris la cuirasse, j’ai pris le baudrier, je me suis enrôlé avec Jésus-Christ ; il faut tenir parole, sous peine d’être supplicié éternellement. »
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »