samedi 12 février 2022

Le 12 FÉVRIER avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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  « Je crois ce que dit le Saint-Père,
Malgré les fins suppôts d’enfer,
Il est mon chef et ma lumière :
Je ne vois goutte, il voit très clair. »



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qui aviez des roses sur vos pieds
pour nous enseigner que la charité doit diriger tous nos pas,
priez pour nous.

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12 FÉVRIER



 

            Les dévots de la sainte Enfance de Jésus ont remarqué qu’il y avait quatorze jours de chemin depuis Nazareth jusqu’en Égypte, où Jésus, Marie, Joseph s’arrêtèrent. Nous voici au second jour du voyage dans lequel nous devons honorer leur sacré pèlerinage et leur demander une particulière assistance pour passer saintement celui que nous faisons dans l’Égypte de ce monde. Tous les saints Pères nous ont enseigné que nous sommes pèlerins sur la terre, et l’expérience ne nous permet pas d’en douter. Mais, pourvu que, comme Joseph, nous ayons Jésus et Marie avec nous, fallût-il fuir devant un tyran, fallût-il aller au milieu de mille ennemis, nous dirons avec David : « Non, mon Seigneur, je ne crains point, car vous êtes avec moi. » Ô Jésus, Marie, Joseph, faites la grâce à ces pauvres pèlerins et exilés de trouver enfin en vous leur repos éternel !

 
 

 

TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES

dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)

qui, par votre zèle et votre douceur, 
avez gagné à l’Église plus de soixante-dix mille hérétiques,
priez pour nous.
 

            Le douzième de février de l’année 1613, notre Père saint François de Sales, prêchant dans l’église de Saint-Dominique d’Annecy, apprit à ses auditeurs l’usage de la communion spirituelle, qui se fait par un saint désir d’être uni à Jésus-Christ au très-saint Sacrement de l’autel ; il se mit dans un tel zèle, que de temps en temps il répétait avec ardeur : « Ah ! que tout le monde meure s’il ne veut vivre en Jésus-Christ et pour sa gloire ! »

            Au sortir de la chaire, il reçut l’abjuration de onze hérétiques, qu’il avait déjà catéchisés en particulier ; un grand pécheur catholique se convertit aussi, et fit, avec tant de contrition, un aveu public de ses fautes scandaleuses, que tout le monde en fut édifié. On fit une petite guerre au saint Prélat, dans sa famille, lui disant qu’il était plus joyeux de la conversion de ce seul pécheur que de celle des onze hérétiques, parce que, étant un homme plus remarquable, cela aurait plus d’éclat devant le monde. Le Saint, en souriant, demeura un peu en silence et dit ensuite : « Jésus-Christ alla au festin après avoir appelé Matthieu, lequel était un pécheur public ; allons aussi dîner au nom de Jésus-Christ. » Tout le long du repas, il parla de la conversion des pécheurs. Les douze convertis étaient à table, mais il ne feignit ni sa joie ni son sentiment, et assura qu’il avait plus de bonheur de la conversion d’un hérétique que de celles de plusieurs catholiques, « parce que, disait-il, l’hérétique convertit son cœur et le catholique ses mœurs, ayant déjà dans le cœur la sainte racine de la vraie foi, qui donne une grande espérance de salut. »

 

ÉGALEMENT au 12 FÉVRIER :
 
 
 
 
 

 


« Le ROSAIRE est ADMIRABLE !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »
Alors, rendez-vous ici :