dimanche 6 février 2022

Le 6 FÉVRIER avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

            « Ce qui fait le bonheur des élus, ce n’est pas tant la joie qu’ils éprouvent en eux-mêmes que celle qui fait le bonheur de Dieu, car ils aiment Dieu immensément plus qu’eux-mêmes. Ils sont donc immensément plus contents du bonheur de Dieu que de leur propre bonheur, à cause de l’amour qu’ils ont pour Dieu, amour qui les porte à s’oublier eux-mêmes et à n’avoir d’autre satisfaction que la satisfaction de celui qu’ils aiment. Telle est la sainte et délicieuse ivresse qui fait perdre aux bienheureux tout souvenir d’eux-mêmes pour ne penser qu’à aimer et à louer l’unique objet de leur affection qui est Dieu. Dès leur entrée dans le Ciel, ils sont comme perdus et pour ainsi dire noyés d’amour dans cet océan infini de la bonté de Dieu. Les élus seront donc dépouillés de tout autre désir que celui d’aimer Dieu et d’en être aimés ; et se voyant assurés de l’aimer toujours et d’en être toujours aimés, ils seront comblés de joie et éternellement rassasiés de bonheur, en sorte qu’ils ne désireront plus rien. En somme, le Paradis des bienheureux, ce sera de se réjouir de la joie de Dieu-même. »
(Saint Alphonse de Liguori)


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qui avez daigné préférer la terre de France,
priez pour nous.

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            Employons ce jour à considérer comment la sacrée Vierge, après avoir reçu les visites de ses parents et de ses voisines, rentre dans la retraite et dans le silence. Entrons-y intérieurement avec elle, voyons comment elle règle toute sa petite maison, où elle doit nourrir le Roi du ciel et de la terre. Considérons l’humilité, la modestie et la soumission que cette Vierge sacrée pratiquait lorsqu’elle méditait ce que le vénérable saint Siméon lui avait prédit au Temple, que son divin Jésus serait un signe ou blanc contre lequel on tirerait tous les traits, et que le glaive de douleur transpercerait son âme. Elle voyait en ce divin Enfant une douceur ineffable, et elle en attendait des douleurs inexplicables. Adorons comme elle la conduite de Dieu, et soumettons-nous-y avec humilité.

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TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES

dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)

tout embrasé d’amour pour la Croix du Sauveur,
priez pour nous.
 

             Ce même jour, en 1606, notre Père saint François de Sales s’étant retiré en solitude chez les RR. PP. Jésuites de Chambéry, en sortit pour prêcher le Carême au Sénat de Savoie. Ce fut dans ce temps-là que le visage de ce saint prédicateur fut vu d’un grand nombre de personnes tout resplendissant d’un rayon de gloire qui rejaillissait d’un grand crucifix(1) sur lui, comme si le Dieu mourant eût voulu montrer à tout le monde que c’était de la divine éclipse de sa mort et Passion que son fidèle Serviteur tirait toutes ses lumières. On ne peut dire le grand profil que les prédications, conférences et confessions de ce grand Prélat firent dans Chambéry pour la conversion des âmes et l’augmentation de la piété chrétienne.

(1) Ce crucifix se conserve encore au Monastère de la Visitation de Chambéry.

 

ÉGALEMENT au 6 FÉVRIER :
 
 
 
 
 

 


« Le ROSAIRE est ADMIRABLE !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »
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