lundi 26 octobre 2015

Saint CHRYSANTHE & Sainte DARIE (25 octobre)


« À Rome,
le triomphe de saint Chrysanthe,
et de sainte Darie, sa femme, martyrs,
qui, après avoir enduré, sous le préfet Célerin,
de rigoureux supplices pour Jésus-Christ,
furent, par l'ordre de l'empereur Numérien,
jetés dans une sablonnière sur la voie Salaria,
et ensevelis tout vivants 
sous la terre et les pierres dont on les accabla. »

(Le Martyrologe Romain au 25 octobre)



  « Dieu qui vous expose au combat ne vous y laissera pas seul :
il ne vous abandonnera pas pour que vous vous perdiez.
C'est pourquoi, abandonnez-vous entre ses mains et ne craignez point.
Les Saints se sont confiés en Dieu et ils ont ainsi vaincu. »

(Saint Augustin)

 

 

  LES MISÈRES DE CETTE VIE 

ET LA CONFIANCE EN DIEU

  (cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)



Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :

https://youtu.be/Fmz_qCR4L8Q

(exemple de site de téléchargement :  

https://www.onlinevideoconverter.com/fr/video-converter )



1- Mon Dieu, lorsque je pense à ma faiblesse,
À la grandeur de tous mes ennemis,
À leur nombre, leur force et leur finesse,
En vérité, je tremble et je frémis.

2- Je vogue dans une mer orageuse
Où mille écueils me menacent de mort :
La tempête est si forte et furieuse,
Que presqu’aucun n’arrive dans le port.

3- Cette mer est pleine de précipices,
De faux amis et d’écumeurs de mer
Qui m’y font bien offre de leurs services,
Mais à dessein de m’y faire échouer.

4- Le démon vient, en déguisant sa rage,
Me présenter des plaisirs temporels,
Mais pour que je tombe en son esclavage
Et puis, après, dans ses feux éternels.

5- Le monde, par sa coutume et sa mode,
Son point d’honneur et son qu’en dira-t-on,
Prend mon parti, me sourit, m’accomode,
Pour m’entraîner dans sa damnation.

6- Tel est couvert d’une belle apparence,
Qui dit : « Je suis votre humble serviteur »,
Qui fait semblant de prendre ma défense
Pour m’enfoncer un poignard dans le cœur.

7- Je sens la mort qui me suit et me guette,
À petit bruit, en habit inconnu :
À tous moments elle approche, en cachette,
Pour pouvoir me surprendre à l’imprévu.

8- Et cependant je n’ai rien qui me couvre
De ses assauts et ses terribles lois,
Et la garde des barrières du Louvre
N’en défend pas les plus grands de nos rois.

9- À tous moments l’éternité s’avance,
D’un feu cuisant ou d’un fleuve de paix,
Sans savoir où j’aurai ma résidence,
Pour un jamais, hélas ! pour un jamais.

10- Mais l’ennemi qui m’est plus redoutable,
Que je nourris, que je porte partout,
C’est moi, pécheur, pécheur abominable,
Qui me ferai la guerre jusqu’au bout.

11- Dans mon âme je n’ai que l’ignorance,
Que la faiblesse et que l’iniquité ;
Dedans mon cœur, que la concupiscence,
La maladie ou bien la pauvreté.

12- Je sens en moi cette chair révoltée
Qui me livre tous les jours des combats
Où ma pauvre âme est presque surmontée,
Sur le point de céder à ses appâts.

13- Ah ! que ferait ce pauvre ver de terre
Qui n’est, de soi, que crime et que néant,
S’il n’avait pas, en cette horrible guerre,
Ô mon Jésus, votre bras tout-puissant !

14- N’aurais-je pas fait mille fois naufrage,
Si vous ne me serviez de gouvernail
Et de pilote, en évitant l’orage
Qui tous les jours menace mon travail ?

15- Après Jésus, Sainte Vierge Marie,
Je trouve en vous un fort et ferme appui.
Ô vérité, que partout je publie :
Oui, sans Marie, j’aurais déjà péri !

16- J’ai mis en vous toute mon espérance,
Mon secours et ma consolation :
Sous vos ailes je suis en assurance,
Contre la chair, le monde et le démon.

17- Avec vous deux j’espère être fidèle
Dans les combats de cet exil fâcheux,
Pour remporter la couronne éternelle
Qu’on ne donne qu’aux soldats courageux.
 

https://montfortajpm.blogspot.fr/p/le-chapelet-recite-avec-vous.html


« Le Rosaire est admirable !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »
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