samedi 5 février 2022

Le 5 FÉVRIER avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

            « L’âme, en entrant dans la céleste Patrie, dès que tout voile sera levé, verra à découvert la beauté infinie de son Dieu : c’est ce qui fera la joie des bienheureux ! Tout ce que l’âme découvrira en Dieu-même la comblera de joie. Elle verra la droiture de ses jugements, l’harmonie des dispositions de la divine Providence relativement à l’état des âmes, dispositions se rapportant toutes à la gloire de Dieu et au bonheur de chacune d’elles. Elle verra particulièrement ce qui la regarde elle-même, l’amour immense que le Seigneur lui a témoigné en se faisant homme et en sacrifiant sa vie sur la Croix pour son salut. Elle verra en détail toutes les grâces et toutes les faveurs qui lui auront été prodiguées et jusqu’alors inconnues. Elle verra combien le Seigneur aura été miséricordieux envers elle, en attendant son retour et en lui pardonnant ses ingratitudes. Elle verra les invitations multipliées, les traits de lumière, les secours abondants qu’elle aura reçues. Elle verra que les contrariétés, les maladies, les pertes de bien ou de parents, toutes choses qui lui paraissaient des châtiments sévères n’étaient que des dispositions bienveillantes de Dieu pour l’attirer à son parfait amour. En un mot, tout ce qui frappera ses regards lui fera connaître la bonté infinie de son Dieu et l’amour infini qu’il mérite. Alors elle n’aura d’autre désir que de le voir heureux et content. Et comme elle verra que la félicité de Dieu est souveraine, infinie, éternelle, si elle n’éprouve pas une joie infinie, la créature n’étant capable de rien d’infini, elle goûtera néanmoins une satisfaction immense et complète qui la remplira d’allégresse et de cette joie-même qui est propre à Dieu. »
(Saint Alphonse de Liguori)


LIENS de TÉLÉCHARGEMENT des PDF de CANTIQUES & PAROLES de SAINTS

 
qui avez choisi les montagnes 
pour nous exciter à nous rapprocher du ciel,
priez pour nous.

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5 FÉVRIER
« Je promets d’assister à l’heure de la mort  
avec les grâces nécessaires au salut,
tous ceux qui, 
le premier samedi de cinq mois consécutifs 
se confesseront,
recevront la sainte Communion, 
réciteront le Chapelet,
et me tiendront compagnie 
pendant un quart d’heure
en méditant sur les quinze mystères du Rosaire,
dans le but de me faire réparation. »
(Notre-Dame de Fatima)

 

NEUVAINE à NOTRE-DAME de LOURDES : 4ème jour
 
 


 

            Employons ce jour à nous tenir soigneusement auprès de la sacrée Vierge lorsqu’elle revint de Bethléem en Nazareth, comme de bonnes servantes doivent faire quand leur maîtresse revient de voyage. Il semble qu’elles prennent un nouveau courage pour lui rendre service ; il est à croire que les parentes et les voisines de cette Vierge sacrée vinrent la féliciter de l’heureuse naissance du Fils qu’elle avait mis au monde, et qu’elles eurent le plaisir de le voir. Redoublons aussi notre ferveur à l’égard de cette Mère de Dieu ; réjouissons-nous des grâces dont il l’a honorée.

 
 

 

TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES

dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)

Saint François de Sales, 

fidèle disciple et imitateur de Jésus-Christ,
guide et modèle de la vraie piété,
priez pour nous.

 

           Le cinquième jour de février, jour de l’octave de la fête de notre Père saint François de Sales, occupons-nous à rendre grâce à Dieu d’avoir honoré et gratifié ce Saint de toutes sortes de bénédictions, de l’avoir rendu, comme le disait Henri IV, l’homme exempt de tous les vices et orné de toutes les vertus. Toutes ses années, ses mois, ses semaines, ses jours, ses heures, et nous pouvons dire ses moments, étaient employés et consacrés à Dieu. Il faisait toutes les années la revue générale de son âme par une sainte retraite ; il renouvelait ses vœux et ses résolutions tous les mois, et l’a ainsi enseigné à Philothée et ordonné dans son Institut. Il faisait chaque jour de la semaine une retraite spirituelle dans une des plaies de Notre-Seigneur, comme il le marque lui-même dans ses Épîtres, commençant et finissant la semaine par la plaie amoureuse du Côté et du Cœur du Sauveur. Il n’a jamais manqué un jour de célébrer la sainte Messe, à moins qu’il ne fût travaillé d’une grande maladie ou détourné par une nécessité insurmontable. Il était très-fidèle aux exercices qu’il s’était prescrits pour le soir, le matin, l’examen, les prières communes de toute sa famille et le règlement de sa maison. Il ordonnait à tous ceux qui dépendaient de sa direction de faire le signe de la croix lorsqu’ils entendaient sonner l’horloge ; lui-même le pratiquait et disait sans respect humain, en quelque part qu’il se trouvât : « Dieu soit béni ; l’éternité s’approche ; possible que notre dernière heure sonnera bientôt » ; d’autre fois : « Hélas ! les heures seront des siècles aux malheureux damnés. » Enfin nous pouvons dire que ce saint homme ne vivait, n’aspirait et ne respirait que pour Dieu. Il avait arboré l’enseigne de la très-sainte et aimable dévotion d’une manière sincère, solide et éloignée de scrupules, d’affectation et de tout respect humain ; il s’est efforcé d’imiter Jésus-Christ dans la vie civile et commune en apparence qu’il a menée sur la terre, et il l’a fait d’une manière surnaturelle et tout angélique.

 

ÉGALEMENT au 5 FÉVRIER :
 
 
 
 
 
 


« Le ROSAIRE est ADMIRABLE !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »
Alors, rendez-vous ici :